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CHRONIQUE. S’ils avaient discuté du projet de réforme des retraites, nous ne serions pas au bord du gouffre. Berger a dit non trop longtemps. Et Macron s’enferre.
Par Christine ClercTemps de lecture : 5 min
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Tout est-il « fichu », comme le disait de Gaulle en 1968 avant de redresser la barre in extremis le 30 mai en clamant « Eh bien non ! La République n'abdiquera pas. Le peuple se ressaisira ! » ? Ou bien Emmanuel Macron et Laurent Berger peuvent-ils encore empêcher, in extremis, le naufrage collectif ? À eux deux, ils détiennent les clés de la sortie de tragédie.
Certes, la CGT y joue aussi un rôle, même si l'enjeu, pour elle, à la veille de son congrès, est plutôt le choix de la nouvelle secrétaire générale appelée à succéder à Philippe Martinez. Les partis politiques, si dépréciés, pèsent encore : à l'extrême gauche et à l'extrême droite, les deux rivaux – LFI derrière Jean-Luc Mélenchon, et le RN derrière Marine Le Pen –, tous deux en hausse dans les sondages avec 26 % d'intentions de...