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Henri Guaino était l'invité de Sud Radio le vendredi 1er juillet.
LR
L'ancien conseiller adjoint et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, s'est confié ce vendredi au "Petit déjeuner politique" de Sud Radio.
Le nouveau député est aux législatives Henri Guaino a été interrogé par Patrick Roger sur Sud Radio, vendredi 1er juillet, sur la situation politique en France.
Les anciens députés voient " tourner au ridicule " à cause de la tension " " entre les partis extrêmes et les plus modérés dont j'ai peur S'il y avait une guerre permanente au parlement, la scène serait triste ".
Dans ce nouveau parlement, les groupes républicains ont perdu leur rôle d'ennemi principal d'Emmanuel Macron. Il y a des lignes au sein du parti quant à l'attitude à adopter face à une majorité de présidents.
" Tout le monde doit faire des compromis ", selon Henri Guaino. " Ils sont responsables de la politique du gouvernement et doivent la transmettre à leurs membres, dont certains les ont élus après une campagne contre le président de la République. Le groupe LR est responsable ".
Henri Guaino a également été interrogé sur la défaite et l'échec républicain de Valérie Pécrez :
" Sans le soutien de Nicolas Sarkozy. Non. C'est moins de 5 %. Ce n'est pas la première défaite depuis 2017. La droite s'est suicidée ".
Selon Henri Guaino, cet homme politique doit trouver " des incarnations et des idées, la France, le monde, une vision d'avenir ".
Interrogé sur Emmanuel Macron et l'incarnation de sa vision particulière des droits, Henri Guaino a déclaré qu'il " n'incarne rien " :
"C'est impossible de connaître la vision de la société, la vision de la France, et la vision de l'avenir, selon les décisions et les politiques qu'Emmanuel Macron a faites depuis 2017. On peut dire qu'il s'est adapté (...) Il n'y a pas continuité."
