Confinements.
Alors que des millions de gens ont salué l’assouplissement des restrictions dues au Covid, Pékin devra répondre à de nouveaux défis, financiers cette fois. Les gouvernements locaux se sont lourdement endettés pour bâtir des centres de confinement devenus inutiles.
Les critiques à l’égard de la politique du “zéro Covid” et les manifestations dans tout le pays ont incité le gouvernement chinois à finalement assouplir les restrictions en vigueur depuis près de trois ans, à la satisfaction de tous. Mais parmi les nouvelles difficultés induites, Pékin devra régler la question de l’endettement des gouvernements locaux, alourdi par la construction de bâtiments destinés au confinement.
Ces centres de confinement temporaires, appelés hôpitaux fangcang (littéralement : “à compartiments carrés”), construits pour isoler les personnes testées positives au Covid-19 ou cas contacts, seront devenus l’architecture emblématique de cette période. Ils ont été l’une des causes du malaise de la population chinoise, qui opposait une résistance croissante aux confinements et aux opérations de transfert forcé.
Les photos de ces centres qui circulaient sur Internet y témoignaient d’une grande précarité des conditions de vie ; certains sont des stades reconvertis ou des conteneurs recyclés, ou encore des infrastructures nouvellement construites à la périphérie des villes. Ils ont des capacités d’accueil généralement importantes – à Canton, l’un de ces centres ouvert cette année “peut admettre un maximum de 80 000 personnes, c’est la plus grande institution de santé de la ville”, rapporte le magazine Caixin.
Des milliards de yuans investis
Néanmoins, un article du média
Isolda Morillo
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