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Temps de lecture : 2 minutes — Publié dans The Guardian

À Suzhou, une ville à l'ouest de Shanghai a été arrêtée par la police officier pour avoir porté le kimono d'une femme chinoise. Selon la police,c'est une raison suffisante pour soupçonner que la femme veut « troubler l'ordre public », une accusation générale fréquemment utilisée par les autorités chinoises contre les journalistes et les militants.

Un passant a pu capturer une scène dans laquelle l'un des policiers était en colère contre une jeune femme : "Si vous étiez ici à Hanfu, [Tenue traditionnelle chinoise, ndlr] , Excusez-moi, mais comment osez-vous porter un kimono en tant que Chinoise !

Mercredi dernier, une jeune Chinoise a été arrêtée par la police locale pour portant un kimono : "Si vous portiez un Hanfu, je n'ai jamais dit cela, mais vous en tant que Chinois. Vous portez un kimono, vous êtes chinois !" pic.twitter.com/et8vWOferQ

— Manya Koetze (@manyapan) 15 août 2022

Dans le dessin animé héroïne de la populaire série Summer Time Rendering, des policiers l'ont emmenée à au poste de police où elle a été interrogée pendant cinq heures , selon un article du Guardian}.

À cette occasion, son téléphone portable a été fouillé et son kimono confisqué. La jeune Chinoise a déclaré plus tard que la police l'avait exhortée à ne pas rendre publique l'altercation sur les réseaux sociaux. La police de Suzhou a refusé de répondre aux questions des journalistes.

Kimono victime d'hostilités prolongées

Chine Une personne qui s'est déchaînée sur les réseaux sociaux chinois vue par les téléspectateurs. Selon certains commentateurs, la jeune femme aurait consciemment voulu se faire remarquer en décidant de porter un kimono un jour proche de l'anniversaire de la capitulation du Japon. } "Dans notre société chinoise, le kimono ne devrait pas être interdit. Cependant, si un personne décide de le porter, elle doit faire attention à son environnement et éviter les controverses inutiles." '' pense Hu Xijin, ancien rédacteur en chef du Global Times.

D'autres internautes ont estimé que les jeunes femmes étaient surtraitées. Ils sont même allés jusqu'à demander aux`` ultranationalistes ''de`` se calmer '', et ont profité de l'occasion pour aider les touristes chinois à louer des kimonos dans les gares. était courantau Japon – du moins avant la pandémie de Covid-19.

Les tensions entre la Chine et le Japon persistent depuis des décennies, notamment en raison de leur histoire commune. Les politiciens japonais Sanctuaire Yasukuni } Des incidents tels que des visites de sanctuaires provoquent invariablement la colère du peuple chinois.[63] Le choix géopolitique du gouvernement japonais de s'allier aux États-Unis pour soutenir Taïwan face à l'expansionnisme chinois[64] } a également considérablement accru l'animosité récemment infâme entre les deux pays.

Suite à l'arrestation d'une jeune femme par les médias, CCTV (la télévision publique chinoise) a promu un hashtag sur le réseau social Weibo...Hanfu pour les Chinois. .