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En direct : Joe Biden alerte contre le risque d'une "apocalypse" nucléaire

Prenant au sérieux les menaces nucléaires de Moscou, le président américain a déclaré jeudi soir que le monde était confronté "à la perspective d'une apocalypse" telle qu'il n'en a pas connue depuis la crise des missiles de Cuba en 1962. Vendredi, les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne vont débattre d'un possible plafonnement des prix du gaz. Suivez les derniers développements de la guerre en Ukraine heure par heure.

Le président américain Joe Biden a jugé jeudi 6 octobre que les menaces russes d'utilisation de l'arme nucléaire dans le conflit en Ukraine faisaient courir au monde un risque d'"apocalypse" pour la première fois depuis la crise des missiles de Cuba en pleine Guerre froide.

"Nous n'avons pas été confrontés à la perspective d'une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains" en 1962, a-t-il déclaré lors d'une collecte de fonds à New York au cours de laquelle il a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine "ne plaisantait pas" en proférant ces menaces.

"Il existe, pour la première fois depuis la crise des missiles cubains, une menace directe d'utilisation d'armes nucléaires si les choses continuent de suivre la voie qu'elles empruntent actuellement", a encore dit le président américain.

Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne vont débattre vendredi, lors d'une réunion à Prague, d'un plafond sur les prix du gaz et de sa mise en œuvre éventuelle, alors qu'ils tentent d'endiguer la flambée des prix de l'énergie qui menace de faire plonger l'économie du bloc en récession.

Il est peu probable que des mesures concrètes soient décidées dès à présent, ont indiqué des représentants, mais les dirigeants de l'UE devraient indiquer à leurs ministres de l'Énergie et des Finances respectifs les solutions possibles à approfondir.

La cosmonaute russe Anna Kikina et trois autres membres d'équipage sont arrivés jeudi dans la Station spatiale internationale, après avoir voyagé à bord d'un vaisseau de l'entreprise américaine SpaceX.

Ce vol conjoint entre les États-Unis et la Russie revêtait un caractère particulièrement symbolique en pleine guerre en Ukraine.

"Nous sommes impatients de nous mettre au travail", a déclaré l'astronaute américaine Nicole Mann, peu après l'arrimage du vaisseau à la Station spatiale (ISS). Il s'agissait de la cinquième mission régulière de SpaceX vers l'ISS pour le compte de la Nasa, mais de la première à transporter une cosmonaute russe.

La frappe à Zaporijjia a fait au moins sept morts et cinq disparus, selon le gouverneur local Oleksandr Starukh. Dans le centre de la ville, des journalistes de l'AFP ont vu deux sites ravagés par les bombes. Sur le premier, tout ce qui était au-dessus du rez-de-chaussée s'est écroulé, faisant craindre un bilan plus élevé. À quelques centaines de mètres de là, un cratère de plusieurs mètres de profondeur était visible devant un immeuble d'habitation, au toit soufflé, tout comme la plupart des fenêtres. "Le déblayage des décombres se poursuit, après quoi il sera possible d'établir le nombre exact de morts et de blessés", a indiqué Oleksandr Starukh sur Telegram.

Avec Reuters et AFP