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EN DIRECT - Retraites : éboueurs, dépôts pétroliers, universités... Le point sur les perturbations ce lundi

À Nice, l'accès au «PAL» bloqué par des manifestants

Action coup de poing dès potron-minet à Nice. Des manifestants issus de la CGT Sud Rail bloquent depuis 5h ce lundi l'accès au parc logistique et d'activité (PAL) du quartier Saint Isidore, raconte notre journaliste Lucas Hélin. Plus de 40 entreprises dont La Redoute, FedEx, Alcatel-Lucent, GTM, France Colis Express, ou encore UPS y sont implantées. Étalé sur 25 hectares, ce site est le plus important des Alpes-Maritimes concernant la logistique.

Mais impossible depuis ce matin pour les camions d'entrer et de sortir de la zone afin d'acheminer les différentes marchandises. Les syndicalistes ont fait brûler des palettes et ont placé des conteneurs pour barrer l'accès. Ils étaient une centaine devant les entrepôts à mener cette action symbolique dans le but de paralyser l'économie.

Ils promettent de lever ce piquet de grève avant midi mais d'autres actions de ce type sont à prévoir cette semaine, annonce la CGT. Gérard Ré, le secrétaire général de l'antenne locale, a prévenu sur le plateau de «Dimanche en politique» sur France 3 qu'il «valait mieux faire le plein d'essence ce week-end». Quinze stations sont à sec de carburants dans le département. Le cortège niçois partira mardi à 10h depuis la gare de Nice Ville pour la dixième journée de mobilisation.

Un point sur les blocages de ce lundi matin

Les actions de blocage et de protestation contre la réforme des retraites continuent ce lundi matin, à la veille d'une nouvelle grosse journée de manifestations et de grèves mardi.

Dans le secteur des déchets, l'incinérateur d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), où un rassemblement a lieu ce matin, est bloqué, de même que la déchetterie de Romainville (Seine-Saint-Denis).

Dans la culture, le musée du Louvre est lui aussi bloqué par des manifestants, et est donc fermé ce lundi matin. Idem pour l'Université Paris-Dauphine-PSL.

À Nantes, des retards de trains ont été constatés, après une action de blocage au dépôt des trains de Nantes-Blottereau, rapporte France Bleu Loire Océan. Le site de TotalEnergies à Pau a également été bloqué ce matin, de même que le dépôt pétrolier de Port-la-Nouvelle, dans l'Aude.

Rassemblement et blocage devant l'incinérateur d'Ivry-sur-Seine

Un rassemblement de soutien aux grévistes a lieu ce matin devant l'incinérateur d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), en région parisienne. Objectifs des manifestants, bloquer le site et empêcher les réquisitions de personnels. Plusieurs députés LFI sont présents parmi la foule.

Le Louvre «pas en mesure d'être ouvert» ce lundi matin

Sur Twitter, le musée du Louvre a confirmé ne pas être «en mesure d'être ouvert en ce début de matinée». Une fermeture imprévue, engendrée par la mobilisation de syndicats du secteur, annoncée un peu plus tôt par la CGT.

Ce lundi matin, devant la pyramide du Louvre. MARCO TRUJILLO / REUTERS

«La loi sur les retraites est derrière nous», martèle Véran

Le gouvernement souhaite tourner la page de la réforme des retraites. Sur BFMTV, lundi matin, le porte-parole de l'exécutif a souligné que «la loi sur les retraites est derrière nous». «On attend la validation par le Conseil constitutionnel [...]. On peut nous reprocher plein de trucs, mais pas de ne pas respecter nos institutions», a déclaré Olivier Véran. La majorité souhaite désormais renouer le dialogue avec les syndicats, estimant que le désaccord sur les retraites ne devait pas «empêcher de parler de tout ce qui importe dans la vie des Français, dans leur quotidien».

Il existe un «continuum entre la violence exprimée à l'Assemblée nationale et celle qu'on peut retrouver dans la rue», a dénoncé Olivier Véran. LUDOVIC MARIN / AFP

Le ministre s'en est également pris à la stratégie des oppositions, dénonçant tout particulièrement les postures de la Nupes. Il existe un «continuum entre la violence exprimée à l'Assemblée nationale et celle qu'on peut retrouver dans la rue», a notamment dénoncé Olivier Véran.

L'université Paris-Dauphine-PSL bloquée et fermée ce lundi

L'université Paris-Dauphine est bloquée ce lundi. En conséquence, la présidence de l'établissement a décidé de sa fermeture ce lundi. «En raison d'un blocage de tous les accès du site de la Porte Dauphine très tôt ce lundi 27 mars par environ 200 individus et pour assurer la sécurité de toutes et tous, l'université sera fermée aujourd'hui», a indiqué l'université dans un mail à ses étudiants.

Les Brav-M sont «le symbole de violences injustifiées», juge David Belliard

La Brav-M «rappelle de mauvais souvenirs» à David Belliard. Interrogé sur Sud Radio, le maire adjoint de Paris, chargé de la transformation de l'espace public, des transports et des mobilités, a apporté son soutien à la pétition lancée par des élus visant à demander la dissolution de cette unité. «Loin d'assurer un retour à l'apaisement, son action participe de l'augmentation des tensions, y compris à l'encontre des forces de l'ordre», estime le texte.

À lire aussiRéforme des retraites: qu’est-ce que la BRAV-M, cette unité de police motorisée mobilisée pour les manifestations?

«Je me joins à cette pétition», a indiqué David Belliard, comparant les méthodes de cette unité à celles «des voltigeurs». Dénonçant «des comportements qui ne sont pas dignes d'une police républicaine», l'élu a salué l'action du préfet de police, Laurent Nuñez, mais l'a critiqué un «tournant dans la stratégie» depuis quelques jours. «Les Brav-M en deviennent le symbole, le symbole de violences injustifiées, nous ne voulons plus de cela sur le territoire parisien», a-t-il dit. «Je veux qu'on revienne à la raison sur la gestion des manifestations aujourd'hui dans la capitale [...], et le préfet Nuñez, qui a montré qu'il était en capacité de gérer correctement des manifestations, doit revenir à une gestion pacifique et apaisée», a ajouté le maire adjoint.

Martinez appelle Darmanin et Macron à «calmer le jeu au niveau de la police et de la répression»

Après les violences dont les forces de l'ordre ont été accusées lors des derniers rassemblements sauvages contre la réforme des retraites, et encore ce week-end à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) lors d'une manifestation contre les mégabassines, Philippe Martinez a appelé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et Emmanuel Macron à «calmer le jeu au niveau de la police et de la répression».

Tout en disant «condamner les violences» des policiers comme des casseurs, le numéro un de la CGT - qui passera la main cette semaine - a dit également regretter les conséquences : «On parle beaucoup de ça et moins des enjeux» de la réforme des retraites, a-t-il déploré sur France Bleu Pays d'Auvergne.

Philippe Martinez quittera son poste à la tête de la CGT cette semaine. GONZALO FUENTES / REUTERS

La CGT Culture mobilisée au musée du Louvre

Tôt ce lundi matin, la CGT culture a revendiqué un blocage du musée du Louvre, à Paris, «depuis 9h [...] à l'initiative de l'intersyndicale des personnels du musée». Une initiative en lien avec «la poursuite de la mobilisation de l'intersyndicale Culture pour exiger le retrait de la réforme des retraites», se justifie le syndical dans un communiqué.

Des élus LFI à la déchetterie de Romainville

Ce lundi matin, plusieurs élus La France insoumise ont indiqué leur présence à la déchetterie de Romainville – l'une des cinq fixes gérées par le Syctom en Île-de-France – pour participer au blocage des camions des éboueurs. Parmi les participants figuraient la députée Clémentine Autain et l'eurodéputée Manon Aubry, selon les images partagées sur Twitter.

La réforme est «douloureuse, nécessaire», juge Geoffroy Roux de Bézieux

Au micro de FranceInfo, le patron des patrons s'est montré sceptique de la proposition de Laurent Berger de décaler la promulgation de la réforme pendant quelques mois.

«S'il y avait des pistes de compromis, cela aurait été la solution», mais le désaccord entre les parties est trop profond, a considéré Geoffroy Roux de Bézieux. Une pause ne fonctionnerait donc pas, puisqu'aucun accord ne peut être trouvé sur la question du report de l'âge.

Geoffroy Roux de Bézieux, en août 2021. Le Figaro

«Parfois, gouverner, c'est être impopulaire», a ajouté le représentant patronal, ajoutant qu'il «n'y a pas un pays d'Europe qui a réformé les retraites sans que le gouvernement en charge ne perde les élections après». Mais ce risque est «nécessaire», car l'alternative amènerait une «montagne de dettes» ou fragiliserait la dynamique de l'emploi en augmentant le coût du travail. La réforme est donc «douloureuse, nécessaire», et «loin d'être parfaite, car au final, les économies sont moins fortes que ce qui aurait pu être fait», a noté Geoffroy Roux de Bézieux.

Les entreprises «ont fait le job», depuis le début du mouvement social, estime Geoffroy Roux de Bézieux

«Le patronat a fait le boulot»: invité sur FranceInfo, ce lundi matin, le président du Medef a défendu l'action de son organisation, jugeant que les entreprises ont rempli leur part du contrat sur les négociations sociales, ces derniers mois. «Le dialogue social fonctionne en France quand on lui donne le temps», a jugé Geoffroy Roux de Bézieux, rappelant l'exemple de l'accord sur le partage de la valeur, signé entre les organisations patronales et syndicales. Un «exemple intéressant», dont l'État devrait tirer des conclusions, a-t-il estimé, appelant le gouvernement à changer de méthode pour les prochaines réformes.

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15,6% des stations-service en difficulté

En raison des grèves dans les raffineries, 15,6% des stations-service du pays ne disposaient pas dimanche à 13h, soit d'essence (SP 98, SP95, E10), soit de diesel, selon les calculs effectués par Fig Data. En tout, 52 départements recensent au moins 10% de stations en rupture partielle ou totale sur leur territoire.

La Loire-Atlantique est encore le territoire le plus touché. 58% des pompistes y déclaraient une rupture partielle (14%) ou totale (44,2%) . Même chose en Mayenne qui compte aussi plus de la moitié (56%) de ses points de vente «en difficulté». Le reste de la Bretagne ainsi que, dans une moindre mesure, la Normandie sont également durement touchés.

Situation toujours tendue dans les Bouches-du-Rhône où 50% des pompes sont à sec. Le pourtour méditerranéen reste particulièrement concerné. La situation continue de se dégrader en Île-de-France. À Paris, 16,7% des pompistes déclarent des difficultés, 30,1% dans le Val-de-Marne et 21,8% dans les Hauts-de-Seine.

Berger préoccupé que la contestation sociale soit noyée dans «les actions violentes de quelques-uns»

Invité sur France 2 ce lundi matin, Laurent Berger a de nouveau condamné les violences constatées lors des derniers rassemblements contre la réforme des retraites. «Ce qui me préoccupe aussi, c'est qu'on noie la contestation sociale dans ce qui existe et qui sont les actions violentes de quelques-uns», a déclaré le secrétaire général de la CFDT.

«Le climat est dangereux, raison de plus pour mettre sur pause» la réforme des retraites, a répété le numéro un de la centrale réformiste. «Il faut un bougé très fort du gouvernement sur les retraites», a-t-il ajouté, appelant à «mettre de côté les 64 ans» et «rediscuter des retraites et du travail».

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. BERTRAND GUAY / AFP

Grève des éboueurs: après un «gros coup d'accélérateur» ce week-end, il reste 7500 tonnes de déchets non collectés à Paris, selon Emmanuel Grégoire

Il faudra encore «plusieurs jours» avant que les déchets non-collectés disparaissent des rues de Paris, a averti ce lundi matin le premier adjoint à la mairie de Paris.

Interrogé sur FranceInfo, Emmanuel Grégoire a expliqué que les services avaient mis un «gros coup d'accélérateur ce week-end», suite à la remise en marche des incinérateurs de déchets. De quoi «résorber un peu 2000 tonnes de stock» qui patientaient sur les trottoirs. Il restait, ce dimanche à 14h, quelque 7800 tonnes non ramassées, soit un peu moins de 7500 désormais. Pour autant, il faudra compter «plusieurs jours, à fonctionnement normal, pour revenir à une situation habituelle», a-t-il indiqué.

Dans les rues de Paris, ce 24 mars. YVES HERMAN / REUTERS

Emmanuel Grégoire s'est également de nouveau élevé contre la «fake news» selon laquelle la mairie de Paris paie les jours de grève des éboueurs mobilisés. «Il n'est pas question de verser les salaires [...], on ne paie pas les jours de grève, c'est illégal», a-t-il déclaré.

Trois organisations lycéennes appellent à bloquer les établissements dès ce lundi «et jusqu'à la fin de la semaine»

Les lycéens vont-ils se mobiliser ce lundi? Dans un communiqué diffusé ce vendredi 24 mars, trois syndicats représentatifs des jeunes étudiants – le MNL, la FIDL et la Voix lycéenne – ont appelé «les lycéennes et lycéens à participer aux assemblées générales dès [vendredi] [...] afin de débattre, sensibiliser et voter des suites locales du mouvement» social. Parallèlement, les trois organisations ont invité les opposants à la réforme «à des blocus reconductibles dès le lundi 27 mars, et ce jusqu'à la fin de la semaine».

Le dépôt de camions-bennes d'Aubervilliers bloqué

Le garage de camions-bennes d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) est bloqué depuis ce matin 5h30 par des manifestants. Ils veulent empêcher la réquisition de personnels pour ramasser les ordures à Paris. Des forces de l'ordre sont sur place.

Après avoir bloqué toutes les sorties de camions, les manifestants ont voté la mise en place d'un barrage filtrant, rapporte un journaliste de BFMTV présent sur place.

Élisabeth Borne ne veut plus recourir au 49.3 en dehors des textes budgétaires

Le gouvernement essaie de calmer les esprits, attisés par le recours au 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites, en donnant des gages… sur le 49.3. «L'objectif que je fixe pour l'avenir, c'est pas de 49.3 en dehors des textes financiers», a affirmé Élisabeth Borne dimanche, dans un entretien à l'AFP.

La première ministre a également dit être «à la disposition des partenaires sociaux». «Il faut qu'on trouve le bon chemin: est-ce que ce sont des rencontres bilatérales, une intersyndicale? Il faut qu'on mette de l'apaisement. Et que l'on puisse reprendre le travail sur tous ces chantiers» de la pénibilité ou encore des reconversions professionnelles, évoqués par Emmanuel Macron mercredi sur TF1 et France 2, a ajouté la locataire de Matignon qui, malgré la confiance que le chef de l'État lui a renouvelée, semble encore sur la sellette.

La première ministre a également dit être «à la disposition des partenaires sociaux» GONZALO FUENTES / REUTERS

Transports, raffineries, éboueurs… Les grèves se poursuivent ce lundi

Avant le dixième rendez-vous de mobilisation interprofessionnelle prévu mardi, les grèves se poursuivent ce lundi dans plusieurs secteurs clés de l'économie. C'est le cas par exemple chez les éboueurs où, à Paris, ils sont en grève depuis plus de vingt jours. Dans la capitale, le volume de déchets non ramassés était en baisse dimanche avec 7828 tonnes encore visibles dans les rues. Mais cette amélioration de la situation est précaire. Un préavis de grève a en effet été déposé dimanche par la CGT pour l'entreprise Polyreva Derichebourg, installée à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et qui s'occupe de la collecte des Xe et XVIIIe arrondissements de Paris.

À lire aussiGrève des éboueurs : combien de temps faudra-t-il pour débarrasser Paris des tas de poubelles ?

Dans les transports, la SNCF fait circuler ce lundi 4 TGV sur 5, 2 TER sur 3 en moyenne nationale, 2 Intercités de jour sur 3, tandis qu'aucune circulation des Intercités de nuit n'est prévue. Dans l'aérien, l'Aviation civile a demandé l'annulation préventive de 20% des vols à Paris-Orly et à Marseille-Provence lundi.

Dans le secteur pétrolier, la grève a été reconduite vendredi à la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique) jusqu'au 31 mars. Elle a quant à elle été prolongée de 72 heures à la raffinerie TotalEnergies de Normandie, à Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime). Quant à la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), elle a été contrainte samedi de stopper sa production, faute de pétrole brut à raffiner. Les réquisitions de personnels pourraient se poursuivre ce lundi, alors que 13,4% des stations-service du pays étaient en rupture d'au moins un carburant samedi, selon les calculs de Fig Data. En tout, 45 départements comptaient samedi plus de 10% de stations en rupture partielle ou totale.

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Veille d'une nouvelle journée de mobilisation

Les opposants à la réforme des retraites s'apprêtent à redescendre dans la rue mardi, à l'occasion d'une nouvelle journée de mobilisation nationale, la dixième. Les syndicats veulent surfer sur le succès de la précédente journée d'actions jeudi dernier, pour continuer à faire pression sur le gouvernement avec cette nouvelle journée très rapprochée.

À Paris, le dispositif sécuritaire sera à peu près le «même» que jeudi dernier, a indiqué Laurent Nuñez sur LCI samedi soir. Soit environ 5000 policiers et gendarmes dans la capitale. «Il sera très costaud et très solide pour pouvoir répondre aux black blocs», a assuré le préfet de police de Paris. «On verra si on repart sur ce chiffre», qui sera réévalué mardi selon les prévisions des renseignements généraux, a-t-il toutefois précisé.

Manifestation place de la Concorde, à Paris, le 16 mars 2023. THOMAS SAMSON / AFP

Une réunion Macron-Borne à midi

Cette journée de lundi, qui ouvre une nouvelle semaine décisive pour la réforme des retraites, sera marquée par une réunion entre Emmanuel Macron et Élisabeth Borne à midi. Ils seront rejoints à 13h15 par les patrons de groupes parlementaires, chefs de partis et quelques membres du gouvernement.

«La première ministre va présenter au président la feuille de route des consultations qu'elle compte mener puis elle le fera aux chefs de la majorité et à des ministres au déjeuner à l'Élysée», a précisé la présidence. «Elle répond ainsi à la demande du président cette semaine qui lui a confié le mandat d'élargir la majorité», a-t-elle ajouté. Le chef de l'État avait annoncé avoir confié cette mission à Élisabeth Borne mercredi dernier lors d'une interview télévisée aux JT de 13 heures de TF1 et France 2.

Emmanuel Macron et Élisabeth Borne seront rejoints à 13h15 par les patrons de groupes parlementaires, chefs de partis et quelques membres du gouvernement. Thomas Padilla / POOL / AFP

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