Suivez avec nous l'actualité de ce mardi autour de la réforme des retraites, en cette dixième journée de mobilisation partout en France, à l'appel des syndicats.

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Photo Sipa / J.E.E

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Photo Sipa / J.E.E

Des manifestants à Paris jeudi dernier. Photo Sipa/SEVGI

Des manifestants à Paris jeudi dernier. Photo Sipa/SEVGI

Alors qu'une dixième journée de manifestations et de grèves contre la réforme des retraites est prévue ce mardi, Emmanuel Macron, englué dans la crise, a assuré lundi vouloir « continuer à tendre la main » aux syndicats, sans toutefois remettre en cause son projet.

Le renseignement territorial estime que 650 000 à 900 000 personnes défileront partout en France ce mardi, dont 70 000 à 100 000 personnes à Paris. Un « doublement, voire un triplement » de la présence des jeunes est également attendu dans les cortèges. Le sujet des violences - du côté des forces de l'ordre comme des manifestants - sera également dans toutes les têtes.

Suivez l'actualité de ce mardi autour de la réforme des retraites:

  • Laurent Berger (CFDT) appelle à "mettre en suspens la mesure des 64 ans"

    Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a proposé ce mardi au micro de France Inter de "mettre en suspens la mesure des 64 ans, c'est ça qui polarise toutes les opposants".

    "Il faut prendre un mois, un mois et demi, prendre deux ou trois personnes, pour faire de la médiation, d'aller voir les différentes parties et ensuite on se met autour de la table et on regarde sur quoi il y aurait un compromis social" explique-t-il.

  • Trois TGV sur cinq, un TER sur deux en moyenne

    La circulation des trains, perturbée depuis trois semaines, reste limitée ce mardi avec trois TGV sur cinq et un TER sur deux en moyenne selon la SNCF.

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  • La popularité de Macron en forte chute

    La popularité d'Emmanuel Macron est en très nette baisse sur un mois selon un baromètre Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, avec seulement 30% des sondés estimant qu'il fait un « bon président de la République » (- 6 points).

    A la question : « diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République? », 70% des personnes interrogées ont donc répondu « non ». La proportion de personnes validant l'action du chef de l'Etat descend assez logiquement à gauche (10% de sympathisants LFI, -6 ; 36% au PS, -14 ; 28% chez EELV, -12). Il est également en recul dans son propre camp avec 89% des sympathisants Renaissance qui approuvent son action (- 3 points), mais connaît un rebond chez les partisans LR, avec 51% d'approbation, en hausse de 12 points sur un mois.

    La Première ministre Élisabeth Borne se situe aussi à un niveau très bas d'approbation (28%), mais sa chute est moins prononcée sur un mois (-1 point). Ses principaux ministres sont aussi en recul.

  • La seule façon de débloquer le pays "c'est le recours au suffrage" selon Retailleau

    « Ça n'est pas ce que je souhaite » a déclaré ce matin au micro de RTL, à propos de la dissolution de l'Assemblée nationale, Bruno Retailleau, chef des LR au Sénat.

    « Ce que je dis c'est que si le chaos devait persister, dans une démocratie quand il y a un blocage, la seule façon de s'élever au-dessus du blocage et de le débloquer c'est justement le recours au suffrage et donc aux électeurs qui trancheront. »

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  • Les Français favorables à une dissolution de l'Assemblée nationale

    Selon un sondage Odoxa, plus de six Français sur dix sont favorables à une dissolution de l'Assemblée nationale et sept sur dix espèrent qu'un référendum d’initiative partagée (RIP) voie le jour sur la réforme des retraites.

    >> Lire notre article

  • À Marseille, le lycée Thiers bloqué

    Une cinquantaine d'élèves ont bloqué ce matin le lycée Thiers de Marseille. Comme lui, des dizaines d'autres établissements scolaires pourraient être bloqués ce mardi, à l'appel des organisations étudiantes.

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  • 7h40

    Quelles sont les perturbations attendues ce mardi ?

    Ce mardi, quelque 30% des professeurs du primaire seront en grève selon le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.

    La grève s'annonce très suivie dans les transports, notamment en Ile-de-France: si toutes les lignes de métro seront ouvertes bon an mal an, 40% des trains seront supprimés sur les lignes A et B du RER. Le trafic SNCF sera « fortement perturbé », avec 3 TGV sur 5 en moyenne.

    >>Lire notre récapitulatif des perturbations attendues ce mardi

  • 7h35

    La pétition contre la Brav-M dépasse les 100 000 signatures

    Il s'agit d'un record pour la plateforme de l'Assemblée nationale, lancée en 2020 pour revivifier le droit de pétition. Si la pétition sur la dissolution de la Brav-M dépasse les 500 000 signataires, issus de 30 départements au moins, elle pourrait faire l'objet d'un débat dans l'hémicycle, selon le règlement intérieur de la chambre basse.

    Le texte reproche à ces Brigades de répression de l'action violente motorisées d'être devenues « l'un des symboles de la violence policière ».

    >>Lire aussi : La pétition lancée pour dissoudre la Brav-M peut-elle aboutir ?

  • 7h30

    Une nouvelle journée de mobilisation ce mardi

    Les syndicats appellent à une nouvelle journée d'actions ce mardi, la 10e contre la réforme des retraites.

    Selon une source policière citée par l'AFP, le renseignement territorial estime que « 650 000 à 900 000 personnes défileront partout en France, dont 70 000 à 100 000 personnes à Paris ». Une autre source policière prévoit « un doublement, voire un triplement » de la présence des jeunes dans les cortèges, notamment mobilisés sur la question des violences policières. 13 000 gendarmes et policiers seront déployés ce mardi. Les précédentes manifestations ont été émaillées d'incidents violents, avec 457 interpellations et 441 policiers et gendarmes blessés, le 23 mars.

    Ce même 23 mars, les manifestations avaient rassemblé en France entre 1,09 million (Beauvau) et 3,5 millions (CGT). L'exécutif s'attendait à une décrue de la contestation.

    >>Lire aussi Retraites : « On observe une montée de la colère et du sentiment d'avoir été méprisé »

  • 7h25

    Emmanuel Macron veut apaiser sans se renier

    Inflexible sur le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans rejeté unanimement par les syndicats, Emmanuel a réaffirmé lundi devant les ténors du gouvernement et les dirigeants de son camp réunis pour un déjeuner à l’Élysée sa volonté d'aplanir la situation. « Il faut continuer à tendre la main aux forces syndicales », a-t-il dit selon des propos rapportés par un participant. Mais le président veut leur parler des conditions de travail - de la pénibilité à l'emploi des seniors en passant par les reconversions -, sans accéder à la demande du secrétaire général de la CFDT Laurent Berger de mettre sur « pause » la réforme pendant six mois.

    Emmanuel Macron s'en est par ailleurs pris à La France insoumise, l'accusant de vouloir « délégitimer l'ordre raisonnable » et les « institutions », et de préparer la « délégitimation du Conseil constitutionnel » au cas où il validerait la réforme.

    Photo Sipa/Nicolas MESSYASZ
  • 7h20

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité relative au projet de réforme des retraites et à sa contestation.