Suivez en direct l'actualité autour du projet de réforme des retraites, au lendemain de l'adoption définitive du texte au Parlement après le rejet des motions de censure.

Elisabeth Borne. Capture d'écran LCP.
Elisabeth Borne. Capture d'écran LCP.
Des dizaines de manifestations ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, après le rejet de la motion de censure, de justesse, par l'Assemblée nationale. Photo SIPA

Des dizaines de manifestations ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, après le rejet de la motion de censure, de justesse, par l'Assemblée nationale. Photo SIPA

La réforme des retraites a été définitivement adoptée par le Parlement lundi après le rejet des deux motions de censure. Le gouvernement a survécu de justesse : la première motion de censure, initiée par le groupe indépendant Liot avec le soutien de la gauche, a recueilli 278 voix sur les 287 nécessaires pour le faire tomber.

Après ce résultat très serré, de nombreuses manifestations de colère ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi partout en France.

Ce mardi, Emmanuel Macron reçoit Elisabeth Borne et plusieurs ministres, puis les présidents des deux assemblées, et enfin les députés et sénateurs de la majorité. Il sera sur TF1 et France 2 mercredi à 13 heures.

Suivez avec nous l'actualité de ce mardi autour du projet de réforme des retraites :

Les temps forts

Retrouvez ci-dessous les informations essentielles de ce direct.

  • Les forces de l'ordre « ont un devoir d'exemplarité », rappelle Élisabeth Borne

    Devant les députés, Élisabeth Borne et son ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin défendent tour à tour l'action des forces de l'ordre, rendant hommage aux « 400 policiers et gendarmes blessés ces derniers jours ».

    Concernant les accusations de violences policières, la cheffe du gouvernement assure que ces fonctionnaires « ont un devoir d'exemplarité et ils en sont conscients. Tous les signalements sont examinés », assure-t-elle.

  • Grosse tension autour d'un dépôt pétrolier à Fos-sur-Mer

    Des incidents ont éclaté mardi en fin de matinée, faisant trois blessés sérieux parmi les CRS, devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnels en grève contre la réforme des retraites.

    >> On fait le point dans cet article

  • Fabien Roussel (PCF) accuse le gouvernement de « faire le choix de la matraque »

    A l'Assemblée nationale, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, accuse le gouvernement de « faire le choix de la matraque pour faire taire la contestation ». « Rendez les armes, nous voulons la paix civile », poursuit-il, demandant à l'exécutif de ne pas promulguer la loi retraites. Il appelle les Français « à la plus puissante des mobilisations de notre pays » jeudi prochain, lors de la prochaine journée d'actions à l'appel des syndicats.

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  • « Nous allons continuer dans l'intérêt des Français », assure Olivier Dussopt

    Répondant à une question du député RN Sébastien Chenu invitant le gouvernement à retirer la loi retraites et à démissionner, le ministre du Travail Olivier Dussopt défend sa réforme  : « Ce texte est allé au bout de son chemin démocratique, c'était un engagement pris par le président pendant sa campagne (...) quatre mois de concertation avec les partenaires sociaux, c'est un texte amélioré, ça n'est pas le texte du gouvernement », assure-t-il, avant de conclure  : « Nous allons continuer dans l'intérêt des Français ».

  • Élisabeth Borne accuse LFI « d'attaquer les institutions »

    Interrogée par la cheffe des députés LFI Mathilde Panot lors des questions au gouvernement, Élisabeth Borne accuse LFI « d'attaquer les institutions ». « Hier soir, votre violence a débordé dans la rue mais vous n'avez pas de mots pour condamner ces violences (...) respectez nos institutions », lance-t-elle, dénonçant « le registre haineux qui est désormais dans vos habitudes ».

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    Mathilde Panot avait auparavant tonné  : « Vous céderez car vous ne tenez qu'à neuf voix (...) le risque d'un débordement de colère est trop grand ».

  • « Il n'y a pas de majorité alternative », martèle la rapporteure de la loi retraites

    « Le fait que cette motion n'ait pas été adoptée, cela montre qu'il n'y a pas de majorité alternative », estime la rapporteure Renaissance de la réforme des retraites, Stéphanie Rist, interrogée par LCP avant le début des questions au gouvernement.

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  • La mairie de Paris active une « cellule de crise »

    La mairie de Paris a décidé mardi d'actionner une « cellule de crise », au lendemain d'une cinquième soirée de manifestations spontanées contre la réforme des retraites dans la capitale, où les poubelles continuent de s'entasser sur les trottoirs.

    Déjà actionnée pour la crise sanitaire du Covid-19 ou les canicules estivales, cette cellule de crise réunira tous les jours la maire PS Anne Hidalgo, ses adjoints et les maires d'arrondissement pour « prendre les décisions qui s'imposent afin d'assurer la continuité des services publics » à Paris, indique la mairie dans un communiqué.

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    L'entourage de l'édile socialiste, critiquée depuis le début du mouvement pour sa passivité, précise que la cellule de crise servira à suivre l'évolution de la collecte des déchets, fortement perturbée depuis plus de deux semaines, mais aussi à informer « les établissements publics des parcours de manifestation ».

    Anne Hidalgo, qui soutient le mouvement social, « appelle au calme et exhorte le gouvernement à retirer sa réforme et engager le dialogue avec les partenaires sociaux », indique aussi la mairie.

  • Accusations de violences policières : « Toutes les investigations seront menées », promet Laurent Nuñez

    Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a répondu ce matin sur BFM TV aux accusations de violences policières après la diffusion de plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux : « Toutes les vidéos seront analysées », promet-il, « c'est de mon devoir de veiller à la déontologie des policiers, mais c'est mon devoir aussi de contextualiser ».

    Concernant la vidéo d'un policier qui assène un coup de poing au visage d'un manifestant, le préfet de police a reconnu que le geste paraissait sur les images « inadapté », et a indiqué avoir demandé l'ouverture d'une enquête administrative pour établir le déroulé des faits. « Vous ne voyez que la fin de la séquence, c'est toujours pareil (...) j'ai besoin de connaître la séquence », a-t-il expliqué.

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    « Il n'y a pas d'interpellations injustifiées, je ne peux pas laisser dire ça », a-t-il encore déclaré, alors que syndicats d'avocats, de magistrats et des politiques de gauche ont dénoncé des gardes à vue « arbitraires ».

  • Une « grave crise de la démocratie sociale », selon un syndicat d'employeurs

    « Il y a un vrai problème de méthode. On est dans une grave crise de la démocratie sociale », a déclaré mardi lors d'une conférence de presse Hugues Vidor, le président de l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaires (Udes), qui réunit 23 groupements et syndicats d'employeurs.

    « Il y a eu quelque part une forme de déni de la démocratie sociale, on voulait le dire en tant qu'organisation patronale », a-t-il souligné.Quant au relèvement de l'âge de départ en retraite à 64 ans, « on voit bien que dans un certain nombre de branches, ça pose problème », a-t-il ajouté, citant l'aide à domicile.

    Si des discussions avaient pris en compte les avis de toutes les parties prenantes, « on aurait pu avoir un compromis sur l'âge, sur l'équilibre financier, sur les seniors », a-t-il encore assuré.

  • Paris : la grève des éboueurs reconduite au moins jusqu'à lundi

    La CGT Services Publics a voté ce mardi la reconduction de la grève des éboueurs, à Paris, au moins jusqu'à lundi prochain.

    En dépit des réquisitions opérées par la préfecture de Paris, des milliers de tonnes d'ordures restent entassées dans les rues de Paris. Les éboueurs sont en grève depuis le 5 mars.

  • Fos-sur-Mer : deux CRS blessés vont être hospitalisés

    Deux CRS qui ont été blessés ce matin lors d'incidents entre manifestants et forces de l'ordre au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer vont être hospitalisés, selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.

    La CGT a promis de « reprendre » le dépôt pétrolier, où des réquisitions de personnel ont eu lieu depuis lundi soir.

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  • "Plus de 1200 actions non déclarées", selon Darmanin

    « Plus de 1 200 » manifestations non déclarées, « parfois violentes », se sont déroulées sur tout le territoire depuis jeudi, date de l'utilisation du 49.3 pour adopter la réforme contestée des retraites, a dénoncé mardi Gérald Darmanin.

    Le ministre de l'Intérieur évoque « 94 agents » des forces de l'ordre blessés depuis jeudi. Selon lui, les forces de l'ordre ont fait face « à une multiplicité d'actions non déclarées (plus de 1 200) souvent violentes tels que des tentatives d'incendie de sous-préfectures et préfectures, des atteintes à des hôtels de ville ou des permanences parlementaires, des blocages d'axes de communication ».

  • Un rassemblement contre les gardes à vue "arbitraires"

    Les Jeunes insoumis organisent ce mardi à 13 heures un rassemblement devant le commissariat de Paris où sont en garde à vue plusieurs manifestants, dont plusieurs militants du mouvement.

    La France insoumise dénonce des interpellations « arbitraires » et « abusives ».

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  • Les saccages de permanences LR se multiplient

    Après celle des LR de la Somme dans la nuit et celle du patron des Républicains Eric Ciotti la semaine dernière, la permanence du député LR Eric Pauget (Alpes-Maritimes) a été caillassée dans la nuit de lundi à mardi.

    A lire également : Intimidations, permanences vandalisées, menaces : inquiétude sur la sécurité des élus

  • Macron ne va ni dissoudre, ni remanier, ni convoquer de référendum

    Photo d'archives Stéphane GUIOCHON/LPR
    Photo d'archives Stéphane GUIOCHON/LPR
    Photo d'archives Stéphane GUIOCHON/LPR

    Droit dans ses bottes : Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il n'entendait ni dissoudre l'Assemblée nationale, ni remanier le gouvernement, ni, encore, convoquer un référendum sur sa réforme des retraites en France dans le but d'éteindre la contestation, selon des participants à une réunion du camp présidentiel à l'Elysée. « Pas à date », a confirmé un ministre qui était présent.

    Selon l'un de ces participants, le président français a demandé à ses troupes de faire « d'ici deux à trois semaines maximum » des « propositions » en vue d'un « changement de méthode et d'agenda des réformes ».

    Ce cadre du camp présidentiel a estimé que le président voulait « identifier quelques projets clairs, sur un agenda clair », par exemple jusqu'aux J2024, « avec une méthode claire », pour « éviter de se retrouver dans une contestation de la légitimité d'un texte ».

  • Valérie Rabault en appelle à l'article 10 de la constitution

    Photo SIPA
    Photo SIPA
    Photo SIPA

    Pour sortir de la crise sur la réforme des retraites, la députée socialiste Valérie Rabault a invité mardi Emmanuel Macron à utiliser l'article 10 de la Constitution.

    La vice-présidente de l'Assemblée rappelle, dans un tweet, que face à « une situation de blocage démocratique », « le président de la République a encore la possibilité d'utiliser l'article 10 de la Constitution, qui permettrait à l'Assemblée nationale de pouvoir voter sur la réforme des retraites ».

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    Selon cet article, « le président de la République promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée. Il peut, avant l'expiration de ce délai, demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette nouvelle délibération ne peut être refusée. »

  • La gauche appelle Macron à éviter le "49.3 verbal"

    « 49.3 verbal », « déni », « entêtement »... Plusieurs personnalités de gauche ont enjoint mardi à Emmanuel Macron d'« apaiser » la colère mercredi lors de son entretien télévisé après la très douloureuse adoption de sa réforme des retraites par le Parlement.

    S'il refait une espèce de 49.3 verbal, c'est-à-dire qu'il revient à la télé pour dire la même chose, "je m'en fiche de votre opinion, j'impose", la manif de jeudi sera encore plus forte

    Alexis Corbière, député LFI, sur Cnews

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    « Si c'est une nouvelle intervention pour dire "vous n'avez pas bien compris et moi, je vais mieux vous expliquer que les précédents", il va se carboniser », a-t-il ajouté. « Les gens ont compris, ça va ».

    Manuel Bompard (LFI) a invité sur France 2 le président « à ne pas continuer (...) dans le déni, l'entêtement ». François Ruffin (LFI) a appelé le chef de l'Etat à « réparer le pays », « chercher le moyen de l'unir », « passer à autre chose » sur Sud Radio. Et jugé que « retrouver l'apaisement dans le pays, c'est simple : retirer cette réforme ».

    Le député PCF Fabien Roussel a également demandé à M. Macron de « retirer les matraques de la rue, d'entendre la contestation sociale et de suspendre cette réforme ». 

  • LR refuse d'exclure les députés qui ont voté la motion de censure

    La présidence des Républicains refusé mardi d'exclure du parti les 19 députés qui ont soutenu la veille la motion de censure contre le gouvernement d'Elisabeth Borne, Eric Ciotti reconnaissant « une épreuve et un échec ».

    Je respecte les positions de chacun de mes collègues. Je ne peux pas leur en vouloir

    Olivier Marleix, président du groupe à l'Assemblée nationale, sur BFM

    Les responsables des Républicains avaient appelé les députés LR - tout en les menaçant d'exclusion - à ne pas voter la motion de censure déposée par les députés indépendants Liot, refusant de vouloir « rajouter du chaos au chaos » dans la bataille des retraites en faisant tomber le gouvernement.

    Mais, au final, 19 députés LR sur 61 ont voté le texte, soit un tiers des troupes du parti à l'Assemblée nationale.

  • Le RN a déposé son recours devant le Conseil constitutionnel

    Les députés du Rassemblement national ont déposé mardi un recours devant le Conseil constitutionnel contre la réforme des retraites adoptée la veille par le Parlement pour « que ce texte tombe dans les oubliettes de l'histoire ».

  • Les blocages se multiplient partout en France

    Le gouvernement a annoncé le déblocage du dépôt pétrolier de Donges et la réquisition de personnel à celui de Fos-sur-Mer. Mais en parallèle, des dizaines de sites et de routes sont bloqués depuis cette nuit un peu partout dans le pays.

    Près de Lyon, la raffinerie TotalEnergies de Feyzin a cessé ses expéditions lundi et l'arrêt de la production est attendu dans l'après-midi, les cuves étant presque pleines. Comme à Grenoble ce matin, la circulation a été perturbée en divers points de l'agglomération lyonnaise par des opérations de tractage. Les voies ferrées de la gare de Perrache ont été envahies par 150 manifestants, qui ont ensuite bloqué le boulevard urbain M7 avant d'être délogés.

    De nombreux blocages routiers sont également en cours en Bretagne, à Vannes, Rennes, Laval... A Mulhouse, le campus Fonderie est bloqué pour le quatrième jour consécutif.

    Par ailleurs, dans le Cantal, une cinquantaine de militants en intersyndicale ont organisé un barrage filtrant sur la RN122 à proximité du tunnel du Lioran.

  • Les accès à plusieurs centrales nucléaires bloqués

    L'accès à la centrale nucléaire du Bugey (Ain) est bloqué mardi matin par les salariés s'opposant à la réforme des retraites, selon Le Progrès. 

    Les grévistes, entre 300 et 400 selon le secrétaire du CSE Christophe Paul (CGT), laissent passer seulement le personnel d'astreinte dédié aux activités liées à la sûreté.

    L'accès à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) est également empêché ce matin, selon le Dauphiné libéré.

    En Gironde, la centrale du Blayais, près de Bordeaux, subit un barrage filtrant installé par des manifestants. En Normandie, la centrale de Paluel est également touchée.

  • Borne salue la « ténacité » de la majorité face aux « intimidations »

    Elisabeth Borne s'est rendue à l'Assemblée nationale mardi matin pour rencontrer chacun des groupes de la majorité et les remercier de leur « ténacité » dans l'hémicycle face aux « intimidations » des oppositions, selon son entourage.

    La Première ministre devait participer à 10h30 à la réunion du groupe des députés Renaissance, puis à 11H00 celle du groupe MoDem et enfin à 11h30 à celle du groupe Horizons, avant de tenir à 13 heures comme prévu une « réunion de travail » à Matignon avec plusieurs de ses ministres.

    Elle va « remercier les députés de leur mobilisation sans faille, leur ténacité dans l’hémicycle, leur unité et leur courage face aux intimidations », a indiqué son entourage.

  • La permanence LR d'Amiens vandalisée

    La permanence du parti Les Républicains a été vandalisée lundi soir lors d'une manifestation contre l'adoption de la réforme des retraites : « Ils ont pris des poubelles et explosé notre devanture », a expliqué Jean-Marc Albert, secrétaire départemental adjoint du parti. « Puis ils ont déversé plein de choses dans la permanence », a-t-il ajouté, précisant qu'une plainte doit être déposée mardi.

    A lire également : Intimidations, permanences vandalisées, menaces : inquiétude sur la sécurité des élus

    Selon la préfecture de la Somme, 480 personnes se sont rassemblées lundi soir à Amiens avant de déambuler dans le centre-ville.

    « Un groupe d'individus hostiles a pris pour cible la permanence LR et malgré l'intervention de la BAC (brigades anticriminalité) et l'usage de gaz lacrymogènes, la vitrine a été brisée », indique la préfecture. Une personne a été interpellée.

  • La CGT promet de nouvelles coupures "ciblées"

    La CGT Energie (FNME-CGT) a promis mardi de nouvelles « coupures ciblées, ce qu'on appelle nous la sobriété énergétique, parce que ça, en soi, c'est s'attaquer au capital, à ceux qui nous gouvernent, à ceux qui sont pour la loi », a déclaré son secrétaire général de la FNME-CGT, Sébastien Menesplier.

    « On va leur montrer qu'on est mobilisés et qu'on est déterminés », a-t-il ajouté depuis la centrale nucléaire de Gravelines. « La colère est grande ».

    Les grévistes du secteur multiplient depuis le début du conflit les coupures électriques, contre les permanences parlementaires - jusqu'à celle du président du Sénat Gérard Larcher - ou les domiciles de responsables politiques, mais aussi à plus large échelle.

    Récemment, 43 000 foyers ont été temporairement privés de courant dans le Var ou encore 32 000 dans les Ardennes.

    « Oui, les actions pèsent sur l'économie de nos entreprises et donc forcément de l'Etat », a souligné M. Menesplier. Mais « on ne pourra pas sortir de ce mouvement sans avoir la certitude que cette réforme puisse être rangée dans le placard ».

  • La colère s'amplifie, Dussopt défend le "compromis"

    Fidèle aux termes déjà choisis par la Premier ministre Elisabeth Borne et le président Emmanuel Macron lundi, le ministre du Travail Olivier Dussopt a défendu ce mardi sur Sud Radio un texte « de compromis ».

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    «Ce texte n'est pas celui du gouvernement ». Il a été adopté après un « cheminement démocratique », a martelé le ministre du Travail.

    « Je suis déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires à notre pays », avait assuré lundi soir la Première ministre.

    « La Première ministre est la seule, et notre majorité est la seule, à pouvoir porter aujourd'hui un projet de gouvernement »,juge  mardi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, qui estime qu'elle est « confortée » par le Parlement.

    Son homologue aux Transports Clément Beaune a assuré de son côté qu'« une nouvelle phase s'ouvre », évoquant « des initiatives nouvelles » sur des sujets « sociaux » comme le pouvoir d'achat, l'inflation ou les services publics.

  • Des routes bloquées et un dépôt pétrolier occupé en Bretagne

    Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche, près de Rennes, était toujours occupé mardi matin par des manifestants opposés à la réforme des retraites.

    En Bretagne, le trafic routier reste très perturbé par des blocages, comme c'est également le cas dans d'autres régions : à Nantes, ou encore à Laval, Vannes et Brest.

    A Vern-sur-Seiche, « le dépôt est toujours bloqué, il y a une dizaine de camions qui attendent. On est une cinquantaine » de manifestants de la CGT et de Force ouvrière (FO), a déclaré Céline Cussac, responsable syndicale FO. Redoutant d'être « délogés », les manifestants disent être « plus déterminés que jamais » après le rejet de la motion de censure lundi soir.

  • François Hollande : "Ce n'était pas le moment de faire cette réforme" des retraites

    Invité de LCI ce mardi matin, l'ancien président de la République François Hollande a dénoncé le timing de la réforme d'Emmanuel Macron :

    « Ce n'était pas le moment de proposer cette réforme des retraites, en pleine inflation et avec la guerre en Ukraine. C'est une erreur », a-t-il martelé.

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    Evoquant « une succession d'erreurs » du gouvernement dans « un moment de crise », il estime désormais qu'Emmanuel Macron doit jouer « l'apaisement », consulter, attendre les réponses du Conseil constitutionnel et décider.

  • Près de 300 interpellations cette nuit

    Au total, 287 personnes, dont 234 à Paris, ont été interpellées dans la nuit de lundi à mardi en France lors de manifestations contre l'adoption de la réforme des retraites après le recours au 49.3.

    A Paris, où les manifestants par petits groupes mobiles ont déambulé dans les arrondissements du centre en brûlant poubelles, vélos et divers objets. Les sapeurs-pompiers sont intervenus 240 fois, essentiellement après des feux de poubelle.

  • Personnel réquisitionné au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer

    Le ministère de la Transition énergétique a annoncé mardi la réquisition de « trois salariés par relève » au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer « face à l'aggravation des tensions d'approvisionnement dans les Bouches-du-Rhône », conséquence des grèves contre la réforme des retraites.

    Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a assuré que d'autres réquisitions auraient lieu, partout où c'est nécessaire, sur RTL ce matin.

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    « La réquisition est valable pendant 48h en tant que de besoin, à compter du 21 mars » et concerne « des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt » qui approvisionne la région PACA et l'Est de la région Occitanie en carburants, précise le ministère.

  • Macron sur TF1 et France 2 mercredi

    Très attendu sur les tensions sociales et politiques suscitées par sa réforme des retraites, le président de la République donnera une interview à TF1 et France 2, diffusée simultanément en direct à 13 heures sur les deux chaînes, et simultanément sur franceinfo canal 27, sur LCI Canal 26 et sur TV5MONDE. 

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    Emmanuel Macron répondra aux questions des journalistes Julian Bugier et Marie-Sophie Lacarrau.

    L'entretien interviendra après l'adoption définitive lundi par le Parlement de cette réforme très contestée et une journée de consultations de son camp ce mardi par le président, sur fond de poursuite des manifestations.

  • Des arrestations "violentes et abusives" dénoncées

    L'action des forces de l'ordre, parfois dépassées par l'ampleur de mouvements spontanés ces dernières nuits, suscite la controverse : des dizaines de vidéo montrant de mutiples actes de violence circulent sur les réseaux sociaux.

    Jean-Luc Mélenchon dénonce des arrestations « arbitraires » et « violentes » de dizaines de personnes, dont deux militants de LFI  : « Nous exigeons la fin immédiate des arrestations et la libération des emprisonnés! »

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    Pour sa part, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dénonce une « forte répression policière » qui « n'est pas justifiée » : « Face à ces manifestations, ces rassemblements, il y a une augmentation de la répression des manifestants qui n’est pas justifiée », a-t-il insisté, en se demandant si le gouvernement ne cherche pas des « incidents forts pour détourner le débat de l’origine du mécontentement ».

    A lire aussi : Gardes à vue "arbitraires" lors de manifestations : la polémique enfle

    La Ligue des droits de l'Homme (LDH) a de son côté dénoncé dimanche soir sur Twitter « un usage disproportionné et dangereux de la force publique », et s'inquiète d'un « tournant antidémocratique ».

    Elle a publié des « guides » à l'usage des manifestants pour faire face en cas de violences ou d'arrestations :

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  • Des dizaines de manifestations nocturnes dans tout le pays

    « Ça va péter », ont scandé les manifestants à Lille. « Louis XVI on l'a décapité, Macron on va recommencer » : les opposants à la réforme appellent à continuer aussi le combat dans la rue.

    Jean-Luc Mélenchon a appelé à « une censure populaire » qui doit « s'exprimer » massivement, en tout lieu en toute circonstance ».

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    Lundi soir, des poubelles renversées et brûlées, des barricades, des jets de projectiles sur les forces de l'ordre, et des fumigènes ont marqué certaines des manifestations qui ont éclaté spontanément un peu partout en France après l'adoption de la réforme.

    A lire aussi : Après le rejet des motions de censure, à quelle réponse de la rue faut-il s'attendre ?

  • Le port pétrolier de Donges évacué dans la nuit par les gendarmes

    Photo SIPA
    Photo SIPA
    Photo SIPA

    Les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de lundi à mardi pour débloquer le terminal pétrolier de Donges (Loire-Atlantique), qui était occupé depuis une semaine par des grévistes.

    Selon une source de la CGT, le port pétrolier a été évacué en moins de 2 heures pour faciliter un déchargement d'une cargaison de gazole.

    Les gendarmes mobiles ont démarré leur intervention vers 2 heures du matin et des affrontements ont suivi. Vers 04h30, plus aucun manifestant n'était présent sur le site.

    La préfecture a prévu un point presse sur la situation dans la matinée.

  • 6h16

    Et ensuite ?

    La suite des événements reste incertaine tant la crise est profonde. Emmanuel Macron pourrait s'exprimer dans les prochains jours. Et, alors que les oppositions contestent la constitutionnalité de la réforme, Elisabeth Borne a décidé lundi soir de saisir elle-même « directement le Conseil constitutionnel » pour un examen « dans les meilleurs délais » du texte.

    La gauche a aussi soumis un référendum d'initiative partagée aux neuf Sages qui vont en examiner la recevabilité.

    Une nouvelle journée d'actions est par ailleurs prévue ce jeudi 23 mars à l'appel de l'ensemble des syndicats.

  • 6h12

    Un programme chargé pour Emmanuel Macron ce mardi

    Pour tenter de reprendre la main, Emmanuel Macron va consulter très largement ce mardi.

    Il réunira à 9h Elisabeth Borne, plusieurs ministres et les responsables de la majorité. Il déjeunera ensuite avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, respectivement présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat. Enfin, dans la soirée, il recevra les députés et sénateurs de la majorité.

  • 6h11

    Le gouvernement d'Elisabeth Borne sauvé à 9 voix près

    Lundi, la catastrophe n'est pas passée loin pour l'exécutif. La première motion de censure, initiée par le groupe indépendant Liot avec le soutien de la gauche, a recueilli 278 voix sur les 287 nécessaires pour faire tomber le gouvernement d'Elisabeth Borne. Le vote n'avait jamais été aussi serré depuis une motion de censure déposée contre celui de Pierre Bérégovoy en 1992. Le deuxième texte, à l'initiative du RN, n'a lui recueilli que 94 voix.

    Après le rejet de ces deux motions, la réforme très contestée d'Emmanuel Macron a donc été définitivement adoptée.

    A lire aussi  : Motion de censure : le gouvernement Borne sauvé à 9 voix près... et après ?

    Photo Sipa/Jacques WITT
  • 6h00

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité relative au projet de réforme des retraites et à sa contestation.