Suivez en direct l'actualité autour du projet de réforme des retraites. Ce lundi est une journée décisive : l'exécutif doit surmonter deux motions de censure à l'Assemblée.

L'Assemblée nationale examine ce lundi deux motions de censure contre le gouvernement d'Élisabeth Borne. Jacques Witt/SIPA

L'Assemblée nationale examine ce lundi deux motions de censure contre le gouvernement d'Élisabeth Borne. Jacques Witt/SIPA

Philippe Martinez le 15 mars, lors d'une manifestation contre la réforme des retraites. Photo Sipa/Chang MARTIN

Philippe Martinez le 15 mars, lors d'une manifestation contre la réforme des retraites. Photo Sipa/Chang MARTIN

Aurélien Pradié. Photo Sipa/Isa HARSIN
Aurélien Pradié. Photo Sipa/Isa HARSIN
Élisabeth Borne, jeudi dernier, annonçant l'utilisation du 49.3 devant une Assemblée nationale en ébullition. Photo Sipa/Jacques Witt

Élisabeth Borne, jeudi dernier, annonçant l'utilisation du 49.3 devant une Assemblée nationale en ébullition. Photo Sipa/Jacques Witt

Emmanuel Macron et son gouvernement ont opté jeudi pour l'emploi du 49.3 sur la réforme des retraites. Un rebondissement majeur après deux mois de bataille parlementaire et d'opposition dans la rue.

Deux motions de censure ont été déposées vendredi pour tenter de renverser le gouvernement. Elles sont examinées à l'Assemblée nationale ce lundi. Si elles étaient votées, ce qui est a priori improbable en raison de l'arithmétique à l'Assemblée, le gouvernement tomberait.

Suivez avec nous l'actualité de ce lundi autour du projet de réforme des retraites :

Les temps forts

Retrouvez ci-dessous les informations essentielles de ce direct.

  • Pour LFI, l'exécutif a «trahi» les Français

    Changement de ton à la tribune. Mathilde Panot, la cheffe des députés LFI, accuse le gouvernement d'avoir « trahi » les Français. « Vous n'avez aucune légitimité à faire cette réforme (des retraites) et vous le savez », enchaîne-t-elle.

    « La situation est grave, inédite dans notre histoire récente », insiste-t-elle, avant de s'en prendre directement à Emmanuel Macron, le comparant au tyran romain Caligula dépeint par Albert Camus dans une pièce de théâtre. Or « même l'empereur Caligula a été vaincu », conclut-elle.

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  • A lire aussi

  • Renaissance se défend et tacle les oppositions

    Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, a le droit à 50 minutes de temps de parole. Elle commence son discours à la tribune en fustigeant la motion de censure transpartisane, qui vise selon elle « à mettre à l'arrêt notre pays, à créer du blocage ». Puis elle enchaîne en critiquant les oppositions. LFI, reste de la Nupes, députés LR "récalcitrants", RN... Presque tout le monde y passe.

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  • Au tour du RN de prendre position

    C'est la députée Laure Lavelette qui a ensuite pris la parole pour le Rassemblement national, aussi à l'origine d'une motion de censure. Pêle-mêle, elle a dénoncé « une réforme inutile et injuste » ainsi que « le délitement de notre démocratie ».

    Selon elle, les députés RN sont « prêts à retourner aux urnes » en cas d'une éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale. « Chiche, Monsieur Macron, allons à la dissolution », a-t-elle lancé, selon une expression chère au président de la République.

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  • Les bancs de la majorité ne font pas le plein

    De nombreux députés de la majorité présidentielle ne sont pas présents dans l’hémicycle du palais Bourbon, remarque le leader des socialistes Olivier Faure sur Twitter. Rappelons que lors du vote d'une motion de censure, une abstention équivaut à un soutien au gouvernement.

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  • Charles de Courson charge Borne

    Le député Charles de Courson, dont le groupe LIOT est à l'origine d'une motion de censure transpartisane, reproche à la Première ministre d'avoir « cédé à la facilité » en ne soumettant pas au vote le projet de réforme des retraites. Il regrette qu'Élisabeth Borne ait « clairement détourné l'esprit de la Constitution ».

    Il estime que le texte « n'a pas de légitimité démocratique » et dénonce aussi « un déni de démocratie sociale ». Sur le fond, Charles de Courson assure que « cette réforme augmentera la précarité de nos compatriotes ».

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  • Coup d'envoi des débats à l'Assemblée sur les motions de censure

    Les députés se pressent actuellement dans l’hémicycle du Palais Bourbon, où ils vont examiner deux motions de censure contre le gouvernement d'Élisabeth Borne. La Première ministre est présente à l'Assemblée nationale. La parole est d'abord donnée à Charles de Courson (LIOT).

  • Au programme cet après-midi

    A l'Assemblée nationale, la séance publique, durant laquelle deux motions de censure visant le gouvernement seront examinées, va démarrer à 16 heures. La première motion examinée sera celle du groupe LIOT. C'est la plus scrutée, puisqu'elle est transpartisane. Si elle récolte 287 voix ou plus, alors le gouvernement tombera.

    Avant le vote, chaque groupe d'opposition aura l'occasion d'exprimer sa position sur les deux motions lors d’une discussion commune. Puis la Première ministre Élisabeth Borne prendra la parole. Le résultat du vote sur la motion de censure du groupe LIOT est attendu entre 18 et 19 heures.

    Notre article pour tout comprendre : Nombre, soutiens, chances d'aboutir... le point sur les motions de censure

  • À Paris, les retraités manifestent aussi

    Plusieurs centaines de têtes blanches et grisonnantes se sont rassemblées ce lundi à Paris contre la réforme des retraites, à l'appel d'une intersyndicale des retraités dont la CGT, la FSU et Solidaires.

    « C'est normal qu'on soit là pour défendre les acquis », a expliqué Jean-Pierre Labarre, 75 ans, un ancien enseignant syndiqué FSU. « L'usage du 49.3 était grossier, vulgaire, et anti-républicain », a estimé de son côté Muriel Vaillant, 73 ans.

    Les retraités ont reçu la visite de Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, venue saluer les manifestants à la tête d'une douzaine d'élus de la Nupes en écharpe tricolore. « Personne ne veut de cette réforme, que ce soit dans la jeunesse, chez les retraités ou chez les actifs », a-t-elle déclaré.

  • Philippe Martinez dénonce une répression policière «pas justifiée»

    Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a dénoncé ce lundi sur Boursorama une « forte répression policière » qui « n'est pas justifiée » vis-à-vis des manifestants opposés à la réforme des retraites. Le leader syndicaliste se demande si le gouvernement ne cherche pas des « incidents forts pour détourner le débat de l’origine du mécontentement ». 

    Depuis jeudi, jour de l'utilisation du 49.3 par le gouvernement, de multiples rassemblements et manifestations à l'appel ou non des syndicats sont organisés à Paris et en province, parfois émaillés de tensions (poubelles incendiées, mobilier urbain vandalisé, jets de projectile en direction des forces de l'ordre). La police a répondu avec des arrestations en nombre, 169 personnes ayant par exemple été interpellées samedi soir, dont 122 à Paris.

  • Un policier accuse Éric Coquerel de l'avoir frappé

    Selon des informations de RTL et BFMTV, un policier a porté plainte contre le député LFI Éric Coquerel pour violences volontaires sur personne dépositaire de la force publique. Il accuse l'élu de l'avoir frappé au visage ce lundi matin, lors d'une opération visant à débloquer un dépôt de camion poubelle à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

    « La charge a été telle qu’elle a généré une forte bousculade, durant laquelle j’ai failli tomber à plusieurs reprises », se justifie le parlementaire dans un communiqué. Éric Coquerel dément « formellement » l'accusation formulée par le policier. Les images des caméras-piétons du policier et de ses collègues vont être analysées, précise RTL.

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  • Le compte Instagram de Borne ciblé par un canular

    La blague n'a pas été du goût de Matignon. Dimanche, un internaute surnommé "EstChauve" sur Twitter a eu l'idée d'envoyer de faux abonnés au compte Instagram d’Élisabeth Borne « pour qu’elle ait exactement 49,3 k abonnés », en référence au 49.3 imposé par le gouvernement sur le projet de réforme des retraites, rapporte Le Parisien.

    L’entourage de la Première ministre assure avoir détecté « immédiatement » le canular. Dimanche soir, après avoir atteint les 49 300 abonnés, le compte de la cheffe du gouvernement est passé en « privé ». Son nombre d'abonnés a ensuite baissé. A 15 heures ce lundi, il était repassé en dessous de 30 000.

    L'entourage d’Élisabeth Borne a indiqué à nos confrères qu'un « process est mis en place avec les équipes d’Instagram ». Il dénonce par ailleurs « une volonté de désinformation derrière cet acte malveillant ».

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  • Un important dispositif policier près de l'Assemblée nationale

    Des policiers et des gendarmes ont été déployés ce lundi aux abords de l'Assemblée nationale, où deux motions de censure seront examinées cet après-midi, afin de prévenir une éventuelle mobilisation.

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  • L'adoption « de futures réformes » compliquée par le 49.3

    L'usage très contesté de l'article 49.3 par le gouvernement pour faire adopter sa réforme des retraites va « rendre difficile l'adoption de futures réformes », juge ce lundi dans une note l'agence de notation financière Moody', 

    Le texte avec l'exécutif est passé en force est « moins ambitieux qu'envisagé initialement par le président Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle, mais devrait aider à soutenir la réduction du déficit durant la décennie », estime l'agence, favorable aux réformes qui visent à faire des économies.

    Elle attribue la note de AA2 à la France avec une perspective stable, c'est-à-dire une dette de « grande qualité » et un risque « très faible » de défaut, selon ses critères d'évaluation. 

  • Le blocage de Tolbiac voté par les étudiants

    Plusieurs centaines d'étudiants de l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne ont voté ce lundi l'occupation du campus de Tolbiac pour dénoncer la réforme des retraites et le recours du gouvernement à l'article 49.3. « Dans toutes les universités en France, ça monte, on passe un cap », a estimé Eléonore Schmitt, une porte-parole du syndicat étudiant Alternative.

    Les étudiants se sont dits déterminés à l'idée de rejoindre « tous les rassemblements prévus aujourd'hui (lundi) et dans les jours à venir » pour dénoncer la réforme du gouvernement. Mardi, une marche étudiante doit rallier l'incinérateur d'Ivry-sur-Seine, un des sites occupés par des éboueurs et des agents de propreté en grève, à la gare d'Austerlitz via Tolbiac.

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  • Plusieurs ministres conviés à déjeuner à Matignon mardi

    Élisabeth Borne a convié plusieurs ministres à déjeuner mardi à Matignon. Cette réunion vise à montrer que les ministres « soutiennent » la Première ministre, a précisé un conseiller de l'exécutif. « Je pense, je souhaite, que le gouvernement va continuer à gouverner sous l’autorité d’Élisabeth Borne », a affirmé pour sa part le ministre des Transports Clément Beaune sur Franceinfo ce lundi matin. 

  • Raphaël Schellenberger (LR) va bien voter la motion de censure transpartisane

    Raphaël Schellenberger, député du Haut-Rhin, a confirmé à BFMTV qu'il allait voter la motion de censure transpartisane déposée par le groupe LIOT. « Ce que le gouvernement nous a montré c'est qu'il n'avait pas changé malgré le 49-3. C'est donc à nous de les aider à changer », a déclaré l'élu proche d'Aurélien Pradié.

    Pour l'instant, une petite dizaine de députés ont indiqué qu'ils allaient voter la motion de censure du groupe LIOT. Pour rappel, une trentaine de députés LR doivent la voter pour qu'elle ait une chance d'être adoptée.

  • Ryanair lance une pétition auprès de ses passagers

    Ryanair a lancé ce lundi une pétition auprès de ses passagers, leur demandant d'appuyer ses appels aux autorités européennes pour protéger les survols du territoire français, affectés par les grèves de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. Le transporteur aérien à bas prix affirme que le mouvement de grève des contrôleurs aériens français contre le projet de réforme des retraites a retardé ou annulé les vols de plus d'un million de passagers depuis le début de l'année.

    « La plupart des passagers perturbés ne volent pas vers/depuis la France mais survolent l'espace aérien français en route vers leur destination », indique l'entreprise, qui estime que la loi française protège davantage les vols depuis ou vers les aéroports de l'Hexagone. Ryanair dit vouloir remettre sa pétition, lancée sur internet, à la Commission européenne lorsqu'elle aura été signée par 1 million de personnes.

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  • La moitié des stations-service des Bouches-du-Rhône manquent de carburants

    50% des stations-service des Bouches-du-Rhône étaient affectées ce lundi par des pénuries de carburant, sur fond de grèves des expéditions dans les raffineries contre la réforme des retraites. Des pourcentages à deux chiffres qu'on retrouvait dans les départements voisins du Gard (40,9%), du Vaucluse (33,33%), du Var (23,24%) et des Alpes-de-Haute-Provence (22,22%). 

    Autre foyer d'« emballement » des pénuries : la Loire-Atlantique (29,05% des stations touchées), où la raffinerie de Donges, à l'arrêt pour des problèmes techniques, a cessé ses expéditions de carburants depuis de nombreux jours. La situation semble globalement stable dans le reste du pays. Ce lundi, à 10h30, environ 8% des stations-service de France étaient à court d'essence ou de gazole

  • Emmanuel Macron pourrait s'exprimer mardi soir

    Selon La Dépêche, Emmanuel Macron devrait prendre la parole mardi soir sur la réforme des retraites. « Il ne faut pas laisser pourrir la situation », prévient un conseiller dans le quotidien régional.

    Devant les Français, le président devrait justifier l'utilisation du 49.3 et ainsi tenter d'apaiser la colère sociale. Pour ce faire, il pourrait aussi annoncer un remaniement, avancent nos confrères. Ou bien ouvrir la porte à « une nouvelle recomposition politique », en intégrant des LR au gouvernement.

  • Amélioration de la circulation à Rennes

    Les blocages qui ont causé d'importantes perturbations du trafic à Rennes ce lundi ont été levés en fin de matinée. Une opération « ville morte » avait été lancée pour ce lundi sur les réseaux sociaux. Des images diffusées plus tôt sur les réseaux sociaux montraient d'importants feux et des colonnes de fumée sur la chaussée du périphérique.

    En raison de dégradations sur la chaussée, la vitesse sur une partie du périphérique restait limitée à 70km/h en fin de matinée, selon la préfecture d'Ille-et-Vilaine. Au sud de la ville, le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche « est bloqué », selon Eric Sellini, responsable national de la CGT Chimie.

  • Dans la capitale, des éboueurs « usés » et « déterminés »

    Pendant ce temps-là, éboueurs et agents de propreté de la Ville de Paris restent cramponnés à leurs piquets de grève en région parisienne. Si la réforme des retraites est votée, ils pourront partir à la retraite à 59 ans au lieu de 57.

    « Le jeu en vaut la chandelle », assure Karim Kerkoudi, un éboueur parisien et responsable syndical CGT qui a passé la nuit sur le site d'incinération d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). « Chaque jour, je me lève à 4h45 pour aller porter, à deux, entre six et 16 tonnes d'ordures. J'ai des tendinites aux deux coudes. La douleur aux lombaires, on n'en parle même plus. On est marqué au corps par le travail », soupire-t-il.

  • Pierre Perret dénonce le «grand dépotoir» parisien en pleine grève des éboueurs

    Le chanteur populaire Pierre Perret a publié vendredi une vidéo où il revient en chanson sur « les tonnes de détritus (qui) s'empilent gaiement dans les rues » dans la capitale. Le morceau, intitulé Paris saccagé, intervient en pleine grève des éboueurs contre la réforme des retraites.

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    « Dans Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents », entonne l'interprète des Jolies Colonies de vacances. Dans cette nouvelle chanson, Pierre Perret estime que « ce grand dépotoir » a été causé par « les crânes de piafs dégourdis (sic) qui bouffent des graines à la mairie ». Une opinion pas toujours partagée par les internautes.

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  • La Nupes demande une commission d’enquête sur les pressions exercées sur les parlementaires

    Dans un communiqué commun, La France insoumise et la Nupes demandent ce lundi « l’ouverture d’une commission d’enquête sur les pressions exercées sur les parlementaires par l’exécutif » pour qu’ils votent la réforme des retraites.

    Le communiqué évoque « le récit de certains parlementaires témoins eux-mêmes d’appels reçus de la part de l’exécutif » ainsi que des « déclarations d’Aurore Bergé ». La cheffe de file des députés Renaissance a assuré dimanche que « des députés LR [étaient] venus frapper à la porte de Matignon et disant « je suis prêt à voter la réforme, par contre vous mettez 170 millions d’euros sur la table pour faire un contournement autoroutier »».

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    Jeudi, avant que le gouvernement ne déclenche le 49.3 pour faire passer son projet de réforme, la présidente du groupe LFI Mathilde Panot avait demandé l'ouverture d'une enquête après un article du Parisien mentionnant le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Le quotidien y citait les confessions d'une députée LR, sans la nommer, qui aurait été contactée par le ministre pour la convaincre de voter en faveur du texte, précisant que Bruno Le Maire aurait soufflé que le gouvernement saurait être « attentif » à sa circonscription.

    Le locataire de Bercy a nié ces allégations, en réponse à un tweet de Jean-Luc Mélenchon qui en faisait état. « Faux. La députée est revenue sur ses propos », a déclaré Bruno Le Maire. Le Parisien a depuis actualisé son article pour préciser que la députée avait rétropédalé et qu'elle avait reçu un appel de Bercy mais n'avait pas décroché.  

    Toujours est-il que les députés insoumis insistent : « nous ne pouvons nous contenter de croire sur parole un gouvernement qui n'a eu de cesse de piétiner le Parlement », martèlent-ils ce lundi.

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  • Raffineries : le gouvernement « n'hésitera pas » à faire faire des réquisitions

    Le ministre des Transports Clément Beaune a assuré ce lundi le gouvernement que « n'hésitera pas » à procéder à des réquisitions si des raffineries sont arrêtées par le personnel en grève pour protester contre la réforme des retraites. Il a évoqué sur Franceinfo des « mesures ponctuelles, raffinerie par raffinerie », « pour éviter un blocage économique et de la circulation dans notre pays ».

    Les sept raffineries de France ont procédé depuis janvier, à de nombreuses reprises, à la suspension des expéditions des carburants qui y sont produits. Leurs salariés ne souhaitaient pas mettre à l'arrêt ces immenses installations industrielles, leur redémarrage étant très lourd. Mais le passage en force de la réforme au Parlement a changé la donne et la CGT a annoncé samedi la mise à l'arrêt de la plus grande raffinerie de France, le site TotalEnergies de Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime).

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  • Comment va se dérouler l'examen des motions de censure ?

    L'Assemblée nationale va examiner à partir de 16 heures deux motions de censure contre le gouvernement d'Élisabeth Borne. Dans un premier temps, les deux groupes à l'initiative d'une motion (le groupe LIOT et le RN) viendront présenter leur texte, explique BFMTV. Un représentant de chaque groupe parlementaire viendra ensuite défendre sa position. Puis la Première ministre Élisabeth Borne prendra la parole, avant que la séance soit suspendue pendant une trentaine de minutes.

    La première motion soumise au vote devrait être celle déposée par le groupe LIOT. Elle ne sera pas votée dans l’hémicycle, mais dans des salles à proximité. Une fois que les députés se seront prononcés, la séance reprendra et la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, annoncera les résultats. Si la motion est rejetée, ce sera au tour de celle du RN d'être soumise au vote.

    Si aucune des deux motions ne recueille la majorité absolue (287 voix), alors la réforme des retraites sera définitivement adoptée. Mais à gauche, un référendum d'initiative partagée est dans les tuyaux et des recours au Conseil constitutionnel se préparent. 

    Si l'une des motions est adoptée, ce qui semble peu probable, alors le gouvernement devra démissionner. Emmanuel Macron pourrait alors décider de dissoudre l'Assemblée nationale, comme l'avait fait Charles de Gaulle en 1962 quand le gouvernement Debré était tombé. Ce qui provoquerait la tenue de nouvelles élections législatives.

  • La préfecture du Vaucluse limite les ventes de carburants

    La préfecture du Vaucluse a décidé ce lundi de limiter les ventes de carburants dans les stations-services du département, jusqu'à jeudi inclus, afin d'éviter des phénomènes « d'achats préventifs préjudiciables au bon fonctionnement » de ces stations . « La vente et l'achat de carburants (essence, gazole, éthanol, GPL) sont limités à 30 litres pour les véhicules d'un poids inférieur à 3,5 tonnes et à 120 litres pour les véhicules d'un poids supérieur à 3,5 tonnes », a précisé la préfecture.

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  • #VaVoirTonDéputé : les réseaux sociaux font pression sur les élus

    Sur les réseaux sociaux, le hashtag (mot-dièse) #VaVoirTonDéputé monte, porté principalement par des syndicats et des associations locales.

    Le principe ? Aller voir la permanence des députés. Il s'agit bien sûr de mettre la pression sur les élus avant le vote prévu en fin d'après-midi. Ce que critiquent les députés, surtout Renaissance, qui subissent de lourdes menaces.

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  • Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche bloqué

    Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche « est bloqué », selon Eric Sellini, responsable national de la CGT Chimie.

    « Il travaille en liaison avec la raffinerie de Donges (près de Saint-Nazaire, NDLR). C'est un gros dépôt qui alimente une grosse partie de la Bretagne et l'ouest des Pays-de-Loire, un peu la Normandie, la Basse-Normandie », a-t-il détaillé à l’AFP.

    Selon le site de TotalEnergies, ce dépôt « approvisionne l'Ouest en essence sans plomb 95 et 98, en gazole et en fioul domestique ».

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  • Le secteur aérien perturbé au moins jusqu'à mercredi

    La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d'annuler mardi et mercredi 20 % de leurs vols à Paris-Orly et à Marseille-Provence, en raison du mouvement de grève des contrôleurs aériens contre la réforme des retraites.

    « En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir », souligne l'autorité de l'aviation civile lundi dans un communiqué, invitant « les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s'informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l'état de leur vol ».

  • A Strasbourg, l’intersyndicale interpelle les Énarques devant l’INSP

    Photo l'Alsace / Jean-Marc LOOS
    Photo l'Alsace / Jean-Marc LOOS
    Photo l'Alsace / Jean-Marc LOOS

    Une dizaine de représentants de l’intersyndicale du Bas-Rhin se sont rassemblés pour une prise de parole symbolique devant l’Institut national du service public (INSP) à Strasbourg afin d’interpeller les membres du gouvernement et le président Emmanuel Macron issus de l’ENA (Seuls 3 % des élèves issus de cette École font une carrière politique), révèlent les Dernières Nouvelles d'Alsace.

    Les militants ont ensuite distribué des tracts réclamant le retrait de la réforme et appelant à la mobilisation pour la manifestation de jeudi 23 mars.

  • Des universités bloquées, des piquets de grève devant des écoles

    Quelques images montrent que la mobilisation se poursuit dans les universités et des établissements scolaires, même si aujourd'hui lundi est la première journée des épreuves de spécialité du bac 2023, pour près de 540 000 lycéens, sur fond de menaces de grève des surveillants.

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  • Pour le Syndicat de la magistrature, le gouvernement « entend bâillonner l'expression de la contestation »

    Dans un communiqué publié lundi, le Syndicat de la magistrature (SM) dénonce une « répression du mouvement social ». « Incapable de mener une réforme des retraites sans recourir à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, le gouvernement entend maintenant bâillonner l’expression de la contestation », écrit le SM, classé à gauche.

    L'organisation fustige également une « utilisation dévoyée de la garde à vue » samedi à Paris, qui « détourne l’appareil judiciaire » : « L’interdiction de la manifestation sur la place de la Concorde ce 18 mars s’est soldée par une multitude de placements en garde à vue, sans éléments pour caractériser une infraction. Sur 292 interpellations, 283 ont ainsi donné lieu à un classement sans suite. »

    « Nous appelons le pouvoir exécutif, dans le strict respect de la séparation des pouvoirs, à laisser l’autorité judiciaire exercer son office de protection de la liberté individuelle, sans ingérence ni instrumentalisation », conclut le communiqué.

  • Les députés LR qui ont déclaré voter la motion de censure

  • Pierre-Henri Dumont (LR) annonce voter lui aussi la motion de censure

    Pierre-Henri Dumont, élu LR du Pas-de-Calais, annonce voter lui aussi la motion de censure.

    Selon BFMTV, 8 députés LR se sont dits pour le vote. « Il pourrait y en avoir bien plus », affirme le député.

    « La psychologie d'un député LR est parfois dure à cerner », s'amuse-t-il, faisant référence aux votes différents sur la réforme des retraites. Et à l'avis par exemple d'Aurélien Pradié, qui annonçait hier ne pas voter la motion de censure, avant de changer d'avis ce matin.

  • Eric Ciotti ne « cédera rien » et estime que la majorité des LR ne votera pas la censure

    « Je ne céderai à aucune intimidation », a affirmé lundi le député des Alpes-Maritimes et président du parti Les Républicains (LR) Eric Ciotti, au lendemain du caillassage de sa permanence, tout en dénonçant les « erreurs » du gouvernement qui ont suscité la colère des Français.

    Une enquête a été ouverte dimanche après des dégradations contre la permanence du député à Nice. Environ 280 manifestants se sont ensuite rassemblés devant ce local pour demander à M. Ciotti de voter les motions de censure contre le gouvernement.

    « Ce qui est insupportable, c'est de faire pression sur des élus pour qu'ils votent. J'entends la colère des Français, elle est le résultat des erreurs de ce gouvernement, mais je ne céderai à aucune intimidation, à aucune menace, à aucune pression », a affirmé M. Ciotti sur la chaîne BFM Côte d'Azur.

    Le député, favorable à la réforme des retraites, a estimé que « l'immense majorité » des députés LR ne votera pas les motions de censure présentées lundi après la décision du gouvernement d'avoir recours au 49.3 pour faire passer sa très contestée réforme des pensions.

    Alors que certains députés de son groupe – « très peu », selon lui – pourraient voter en faveur d'une de ces motions contre le gouvernement, il n'a pas répondu sur une exclusion du parti de ceux qui dévieraient de la ligne prônée.

  • Des blocages à Rennes, où est prévue une opération « ville morte »

    De « nombreuses tentatives de blocages de la circulation sont en cours sur la rocade et ses abords à Rennes », a indiqué la préfecture d'Ille-et-Vilaine dans un message transmis à l'AFP.

    Une opération « ville morte » avait été lancée pour ce lundi à Rennes sur les réseaux sociaux, notamment étudiants, alors que Rennes connaît de très nombreuses manifestations et aussi des dégradations, voire des violences, depuis le début de la contestation contre la réforme des retraites. 

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  • Olivier Dussopt sera-t-il encore ministre ce soir ? « C'est le Parlement qui va en décider »

    Le ministre du Travail a défendu de nouveau sa réforme des retraites sur le plateau de LCI cette fois. « Ce débat parlementaire n'est pas aussi inexistant que certains le prétendent. Il a été saboté à l'Assemblée nationale », rappelle-t-il.

    Sur le recours au 49.3, Olivier Dussopt estime qu'« il y avait une nécessité de surmonter une obstruction délibérée ». « Ce soir, avec le vote des motions de censure, nous irons au bout de ce processus démocratique ».

    A la question de savoir s'il sera encore ministre ce soir, Olivier Dussopt répond : « c'est le Parlement qui va en décider ».

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    Certains avancent qu'en cas de référendum d'initiative partagée, l'entrée en vigueur de la loi pourrait être repoussée. Ce à quoi le ministre répond : « dès lors que le Conseil constitutionnel aura rendu son avis, Emmanuel Macron pourra promulguer ce texte. La loi est ainsi écrite, elle prévoit une entrée en vigueur le 1er septembre ».

  • Aurélien Pradié (LR) votera la motion de censure du groupe Liot

    Allant contre les recommandations du chef de file des LR, Eric Ciotti, Aurélien Pradié annonce ce matin qu'il votera pour la motion de censure du groupe Liot.

    Selon l'élu, « peut-être une quinzaine » de députés LR feront de même.

    « Mélenchon, Le Pen et Pradié, même combat ? », demande une journaliste sur Europe 1. « Non, pas même combat. Je n'aurais jamais voté de motion de censure venant de la Nupes ou du RN. Mais la responsabilité, c'est de ne pas abandonner la voix du peuple aux extrêmes. Je refuse que la seule alternative à Emmanuel Macron demain soit Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen. Quand je prends cette décision, c'est pour que la droite républicaine puisse reparler au peuple demain. »

    « J'assume de vouloir faire tomber le gouvernement. C'est un préalable nécessaire. »

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    « La dernière fois que j’étais candidat, j’ai eu un candidat RN face à moi il a été sèchement battu au premier tour », réagit Aurélien Pradié, dénonçant de la « politicaillerie » de Jordan Bardella.

    « Je supplie le RN de mettre un candidat face à moi ».

  • Laurent Jacobelli (RN) appelle les LR à voter la motion de censure pour « aller au bout de la logique »

    Le député de Moselle Laurent Jacobelli appelle les élus LR à voter la motion de censure, contre l'avis du chef des LR, Eric Ciotti.

    « Il le faut, c'est impératif, explique-t-il sur Public Sénat ce matin. Les Français ne veulent pas de cette réforme, l'Assemblée nationale non plus –c'est d'ailleurs parce qu'il n'y avait pas de majorité que la Première ministre a dégainé le 49.3. Il faut maintenant aller au bout de la logique. Il faut dire non à Mme Borne de façon autoritaire. Et non au projet lui-même. »

    Cependant, la majorité n'est pas évidente. « J'espère que les députés seront courageux et non sectaires », poursuit Laurent Jacobelli, rappelant la proposition de Jordan Bardella (en cas de dissolution de l'Assemblée et donc de nouvelles élections législatives, le RN s'engage à ne pas présenter de candidat face à des élus LR qui voteront la motion de censure).

    « Eric Ciotti et Olivier Marleix sont plus prompts pour aller à la soupe que pour défendre l’intérêt général. Les quelques députés LR qui veulent voter la motion de censure, il faut les aider à passer à l’acte. »

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  • Le RN ne mettra pas de candidat face aux élus LR qui voteront la motion de censure

    Jordan Bardella, dirigeant du parti, a annoncé que, en cas de dissolution de l'Assemblée et donc de nouvelles élections législatives, le RN s'engage à ne pas présenter de candidat face à des élus LR qui voteront la motion de censure.

    Une décision adoubée par Marine Le Pen, sur RTL : « (Jordan Bardella) a raison de le faire. Parfois il faut mettre la patrie avant les partis. Ceux qui sont capables de s'opposer à cette réforme des retraites avec nous doivent pouvoir y trouver un intérêt.

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  • « Le gouvernement joue avec des allumettes dans une station-service », selon Marine Le Pen

    Questionnée quant aux heurts en réaction au 49.3, Marine Le Pen, sur RTL ce lundi matin, répond : « la violence devrait inquiéter tout le monde. Je suis obligée de constater qu'il y avait un bon moyen de sortir de cette situation : ça s'appelait le référendum. Ce qu'a non seulement refusé le gouvernement, mais aussi La France Insoumise, qui n'a pas voté la motion référendaire déposée par le RN ».

    « Le gouvernement joue avec des allumettes dans une station-service », poursuit-elle. « Je l'ai dit à Élisabeth Borne en septembre : si vous faites cette réforme, dans la situation actuelle, ne comptez par sur moi pour jouer les pompiers. Je l'ai fait pendant les Gilets jaunes, mais là, c'est vous qui allez mettre le feu. Vous le faites volontairement, vous en assumerez les conséquences. »

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    « Comment est-ce qu'on peut sortir de là ? 1) par un référendum, 2) par le vote de la motion de censure, 3) par la dissolution, 4) par la sanction que nous allons réclamer de la part du Conseil constitutionnel », a résumé l'ancienne candidate à la présidentielle, pour qui « le gouvernement se grandirait si le moyen utilisé venait de lui ».

  • Nombre, soutiens, chances d'aboutir... le point sur les motions de censure

    Après l'annonce de l'emploi du 49.3 par Élisabeth Borne pour faire passer la réforme des retraites sans vote, deux motions de censure ont été déposées contre le gouvernement. Elles seront mises au vote ce lundi. L'opposition parviendra-t-elle à renverser le gouvernement ?

    Tout sur les motions de censure à lire ici

  • 7h40

    Premier jour du bac

    Ce lundi est la première journée des épreuves de spécialité du bac 2023, pour près de 540000 lycéens, sur fond de menaces de grève des surveillants.

    Dimanche, Elisabeth Borne a tenté de rassurer en expliquant sur Twitter avoir fait le point, avec plusieurs ministres, sur le dispositif mis en place « pour que tout se passe dans les meilleures conditions ».

    Le ministère de l’Education a mobilisé des surveillants supplémentaires.

  • 7h35

    Macron veut aller « au bout »

    Alors que des mobilisations ont eu lieu un peu partout en France durant le week-end, et que des permanences de parlementaires ont été prises pour cible, Emmanuel Macron a souhaité dimanche soir que la réforme des retraites « puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous ».

    La réforme, qui repousse l'âge légal de la retraite de 62 à 64 ans, sera définitivement adoptée lundi si les deux motions de censure visant le gouvernement d'Elisabeth Borne sont rejetées. Si elles étaient votées, ce qui est a priori improbable en raison de l'arithmétique à l'Assemblée, le gouvernement tomberait.

  • 6h30

    Bienvenue dans ce direct

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité relative au projet de réforme des retraites et à sa contestation.