Suivez l'actualité de ce mardi autour du projet de réforme des retraites et la nouvelle mobilisation de contestation attendue dans les rues.

A Paris, les responsables syndicaux ont pris position en tête du cortège, avant son départ prévu à 14h. Photo Ebra/Francis BROCHET
A Paris, les responsables syndicaux ont pris position en tête du cortège, avant son départ prévu à 14h. Photo Ebra/Francis BROCHET
Des milliers de manifestants se sont réunis ce mardi à Nantes. Photo AFP / Loic VENANCE

Des milliers de manifestants se sont réunis ce mardi à Nantes. Photo AFP / Loic VENANCE

Ce qu'il faut retenir

Ce mardi marque la deuxième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites :

  • Plusieurs défilés ont eu lieu ce matin, notamment à Marseille, Toulouse, Saint-Etienne ou Nice.
  • Au total, onze mille policiers et gendarmes sont mobilisés, dont 4 000 à Paris, où le défilé partira à 14h30.
  • 26,65% d'enseignants du primaire sont en grève (et 25,22% dans le secondaire), selon le ministère. 55% des professeurs des collèges et des lycées sont grévistes selon les syndicats.
  • Le taux de grève a atteint 36,5% à la SNCF contre 46,3% le 19 janvier.
  • Au total, onze mille policiers et gendarmes sont mobilisés, dont 4 000 à Paris.
  • Une intersyndicale doit se réunir à 18 heures pour décider des suites du mouvement, et probablement annoncer une nouvelle journée de mobilisation.

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13h41 : 36,5% de grévistes à la SNCF, contre 46,3% le 19 janvier

Le taux de gréviste atteint 36,5% à la SNCF mardi pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, contre 46,3% lors de la première le 19 janvier, a appris l'AFP de source syndicale.

La direction de la SNCF n'a pas souhaité confirmer ces chiffres. Le mouvement entraîne de nombreuses annulations de trains, en particulier régionaux et dans la banlieue parisienne.

13h35 : plusieurs dizaines de milliers de manifestants à Toulouse

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants, entre 80 000 selon les syndicats et 34 000 selon la préfecture, ont défilé mardi dans les rues de Toulouse contre la réforme des retraites, marquant « une vraie montée en puissance » par rapport à la première mobilisation du 19 janvier, selon la CGT.

« Il y a une vraie montée en puissance par rapport au 19 (janvier). Il y a des jeunes, des vieux, du public, du privé et beaucoup de primo-manifestants », s'est félicité Cédric Caubère, chef de file de la CGT Haute-Garonne. Le 19 janvier, les défilés avaient réuni à Toulouse plus de 50 000 manifestants, selon les organisateurs, et 36 000 selon la préfecture.

13h15 : « Plus de monde » dans la rue que le 19 janvier, selon Berger (CFDT)

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger a affirmé mardi qu'il y avait « plus de monde » dans la rue que lors de la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites du 19 janvier, peu avant le départ du cortège parisien.

« Tout ce qui nous remonte partout en France ce sont de très très gros chiffres, largement aussi bien voire mieux que le 19 janvier dernier », a déclaré Berger, tandis que son homologue de la CGT Philippe Martinez a jugé qu'ils étaient « au moins aussi nombreux ».

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13h07 : des étudiants mobilisés bloquent leurs établissements

A Paris, une centaine d'écoles ont été fermées. Sciences Po Paris a été occupé dans la nuit par une cinquantaine d'étudiants, les derniers d'entre eux ont quitté les lieux vers 10h.

Sur le territoire français, de nombreux rassemblements ont eu lieu ce matin, comme sur le site Saint-Charles de l'université Aix-Marseille, où un piquet de grève a été installé avec une banderole « Réforme accablante, riposte étudiante ».

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12h50  : plus de monde à Marseille, selon les syndicats

Selon la CGT, 205 000 personnes ont défilé ce matin à Marseille, contre 145 000 le 19 janvier. Les chiffres de le police ne sont pas encore connus.

12h45  : à Paris, les leaders syndicaux déjà en place

Le cortège parisien s'élancera à 14h30 mais les principaux responsables syndicaux, dont Laurent Berger (CFDT) et Philippe Martinez (CGT) , sont déjà installés en tête du cortège, témoigne notre reporter sur place.

« Si la Première ministre n'a pas entendu le message, aujourd'hui on va le lui dire plus haut, plus fort et plus nombreux », a martelé Philippe Martinez.

Photo Ebra/Francis BROCHET

12h35 : seule la motion référendaire du RN sera soumise au vote de l'Assemblée

La demande d'un référendum sur les retraites a peu de chances d'être adoptée  : seule la motion du RN sera soumise au vote de l'Assemblée le 6 février.

A l'initiative des communistes, les élus de gauche avaient déposé leur « motion référendaire » le 23 janvier, et le RN le jour suivant. S'appuyant sur le règlement de l'Assemblée, les députés de la Nupes affirmaient qu'elle seule pouvait être mise au vote. Mais la conférence des présidents de l'Assemblée a décidé d'un tirage au sort, d'où le groupe RN emmené par Marine Le Pen est sorti gagnant, ce qui provoque la colère de la gauche.

« Hors de question » de voter cette motion d'extrême droite, a assuré la présidente des députés écolos Cyrielle Chatelain.

12h18  : au moins 9200 manifestants à Saint-Etienne

C'est 30% de plus que le 19 janvier, selon la police citée par Le Progrès.

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11h50 : un quart des enseignants grévistes selon le ministère de l'Education

Selon le ministère de l'Education, le taux d'enseignants grévistes est de 25,92%, dont 26,65% dans le primaire et 25,22% dans le secondaire (collèges et lycées), bien en-deçà des chiffres des syndicats.

Le 19 janvier, lors de la première journée de mobilisation, le taux d'enseignants grévistes avait été de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire, selon le ministère.

11h20 : « Macron est certain de perdre », assure Mélenchon

« Monsieur Macron est certain de perdre », a assuré mardi Jean-Luc Mélenchon à Marseille, lors de la deuxième journée de manifestation, estimant que la France était « en train de vivre une journée historique ».

« C'est une situation tout à fait exceptionnelle, il y aura un avant et un après », a ajouté la figure du parti des Insoumis, en se félicitant de cette « forme d'insurrection citoyenne » et en appelant à un referendum contre cette réforme dont « personne ne veut »: « Ce n'est pas seulement une journée ordinaire de manifestation », a-t-il insisté.

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9h30 : Fabien Roussel salue les « Robins des bois de l'énergie »

Interrogé sur Public Sénat, le patron du Parti communiste français, Fabien Roussel, a félicité les « Robins des bois de l'énergie » qui « rétablissent l'électricité à des gens qui sont coupés alors qu'on est en période hivernale, je leur dis bravo »,

Une manifestante brandit une pancarte, ce mardi à Toulouse. Photo AFP / Lionel

Les prévisions de perturbations, secteur par secteur

Trains, écoles, transports publics, centrales électriques, raffineries : de nombreux secteurs s'annoncent perturbés ou bloqués ce mardi, deuxième jour de mobilisation organisée par les syndicats contre la réforme des retraites.

Plus de détails, secteur par secteur.

8h43 : « Les 64 ans n'ont jamais été négociables » selon Philippe Martinez

« Les 64 ans n'ont jamais été négociables » a déclaré sur BFMTV Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, en réponse à la Première ministre Elisabeth Borne qui avait déclaré dimanche que l'âge de départ à 64 ans « n'est plus négociable ».

Un piquet de grève aux abords du Technicentre Atlantique SNCF, à Chatillon dans les Haut-de-Seine. Photo EBRA / Xavier FRERE

8h12 : près de 3 000 MW de baisse de production d'électricité dans les centrales d'EDF

Les grévistes d'EDF ont occasionné dans la nuit de lundi à mardi des baisses de charges dans les centrales électriques de « près de 3 000 MW », soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires, mais sans provoquer de coupures, contre le projet de réforme des retraites, a-t-on appris auprès de la CGT et du site internet d'EDF.

Plusieurs centrales nucléaires, mais également la centrale à charbon de Cordemais (Loire-atlantique) ou la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) étaient touchées par ce mouvement qui n'avait « aucun impact » pour les usagers mais affectait « les échanges commerciaux » d'énergie, selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

7h46 : 75 à 100% de grévistes dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies, selon la CGT

Les principales raffineries et dépôts de carburants du géant pétrolier TotalEnergies comptent 75 à 100% de grévistes mobilisés contre le projet de réforme des retraites, à l'appel de la CGT, a-t-on appris mardi auprès du syndicat.

La raffinerie de Normandie compte 75% de grévistes, celles de Feyzin (Rhône) et Donges (Loire-atlantique) respectivement 80 et 90% de grévistes, un taux qu'on retrouve à la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), et le dépôt de carburants de Flandres (Nord) est en grève à 100%, selon Eric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies.

7h30 : Gabriel Attal invité du JT de 20h de TF1 ce mardi

Ce mardi 31 janvier, Gabriel Attal, le ministre délégué chargé des Comptes publics, sera l'invité du JT de 20H de TF1. Le Ministre s'exprimera au soir de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

7h06 : la mobilisation de la jeunesse « difficile à évaluer »

Les jeunes sont à nouveau appelés ce mardi à se mobiliser dans les lycées, les universités et dans la rue contre la réforme des retraites, une mobilisation « difficile à évaluer » selon des sociologues, tant le sujet semble « très éloigné » des préoccupations de la jeunesse.

« Le sujet des retraites ne mobilise que très rarement les jeunes car il s'agit d'un horizon beaucoup trop lointain, c'est très éloigné d'eux », affirme le sociologue Paolo Stuppia de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Pour son confrère Olivier Galland, directeur de recherche au CNRS, « il ne semble pas que la mobilisation des jeunes soit massive contre cette réforme ». « Une partie des jeunes pensent même qu'ils n'auront pas de retraite », dit-il, ajoutant qu'en France, il y a selon lui « un pessimisme social extrêmement fort ».

7h03 : En parallèle, les débats continuent à l'Assemblée

Le projet phare du quinquennat est arrivé lundi sur la table de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, première étape d'un complexe parcours parlementaire. Agitées et laborieuses, les discussions ont traîné en longueur jusqu'au vote du premier article, sur la disparition progressive de plusieurs régimes spéciaux de retraite.

« Venez aux piquets de grève » pour évaluer la pénibilité de ces métiers, a invité Danielle Simonnet (LFI), pendant que la majorité présidentielle défendait un principe « d'équité entre régimes ». « Si on vous coupe le jus 2-3 heures dans vos permanences, je ne veux pas vous entendre pleurer », a lancé le communiste Sébastien Jumel, lors du débat sur le régime des industries électriques et gazières, sous les protestations des macronistes.

En déplacement aux Pays-Bas, Emmanuel Macron a défendu lundi sa réforme, « indispensable quand on se compare en Europe » et afin de « sauver notre système » par répartition.

Photo Sipa/Stpéhane LEMOUTON
Photo Sipa/Stpéhane LEMOUTON

Une réforme qui plombe la popularité de l'exécutif

Emmanuel Macron et Elisabeth Borne pâtissent particulièrement de l'impopulaire réforme des retraites, selon les résultats du nouveau baromètre politique Odoxa-Mascaret, dévoilé par votre journal ce mardi. Mais aucun protagoniste du conflit social ne trouve grâce aux yeux des Français dans cette crise.

>>Retrouvez ce sondage en cliquant ici.

7h02 : 11 000 policiers et gendarmes mobilisés ce mardi

Onze mille policiers et gendarmes seront mobilisés partout en France ce mardi, dont 4 000 à Paris, pour encadrer les manifestations. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a exprimé lundi le vœu que les protestations se déroulent « dans les mêmes conditions, sans incident grave », que la précédente mobilisation.

7h01 : Après le 19 janvier, une nouvelle journée de mobilisation dans les rues ce mardi

Après la mobilisation du 19 janvier, qui a vu un à deux millions de personnes manifester contre la réforme des retraites, les syndicats espèrent faire au moins aussi bien, confortés par des sondages attestant d'un rejet croissant dans l'opinion. Sur France 2 lundi, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a considéré que la Première ministre Elisabeth Borne « ne (pouvait) pas rester sourde à cette formidable mobilisation qui s'est créée ».

La grève s'annonce en effet très suivie à l'école - 50% de chez les enseignants, de la maternelle au lycée, selon les syndicats - et dans les transports. Une source dans les services de renseignement citée par l'AFP s'attend à 1,2 million de manifestants au niveau national « en fourchette haute dont 100 000 à Paris, avec 240 cortèges ou rassemblements prévus ». Plusieurs maires, dont celle de Paris, ont par ailleurs annoncé la fermeture de leur mairie ce mardi.

7h : Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité autour du projet de réforme des retraites et du mouvement d'opposition, en ce mardi 31 janvier, nouvelle journée de mobilisation dans les rues.