Au lendemain des deux séismes les plus importants en Turquie depuis 1999, la communauté internationale s'active pour venir en aide aux personnes touchées. La Syrie, située à quelques kilomètres de l'épicentre, est également très touchée.

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Ce qu'il faut savoir

  • Deux séismes puissants ont frappé le sud-est de la Turquie lundi : l'un de magnitude 7,8 en pleine nuit (4h17 locales, 2h17 heure française), l'autre, de magnitude 7,5, à la mi-journée (11h24 heure française).
  • Plus de 200 répliques ont été enregistrées entre lundi et mardi matin par l'USGS. Notamment une de magnitude 5,4 à 8h11.
  • Les températures, froides, la pluie (la neige même) et les répliques compliquent la situation.

Le bilan à cette heure : plus de 5 151 morts, (3 549 en Turquie et 1 602 en Syrie), au moins 25 000 blessés (20 534 en Turquie, 3 640 en Syrie). L'OMS estime qu'il faut redouter plus de 20 000 décès, et que 23 millions de personnes sont touchées.

A lire aussi

12h55 : Nouveau bilan turc, l'état d'urgence déclaré

Le président Erdogan vient de faire une conférence de presse pour faire le point sur la situation. Il a annoncé un nouveau bilan pour son pays de ce qui est « non seulement l'une des pires catastrophes de l'histoire de la Turquie, mais du monde entier aussi » : 3 549 morts.

Selon lui, 5 000 personnels médicaux, 35 317 personnels de recherche, 54 000 tentes et 102 000 lits de camp ont été envoyés dans les régions sinistrées.

Plus de 8 000 personnes auraient été sorties vivantes des décombres.

Erdogan déclare l'état d'urgence pour trois mois dans les 10 régions touchées.

12h45 : Où en est l'aide internationale ?

Les équipes doivent arriver sur place aujourd'hui. Selon le président turc, 45 pays ont proposé leur aide, celle-ci s'adressant principalement à son pays : UE, États-Unis, Royaume-Uni, Suisse, pays du Golfe, Maghreb, Ukraine, Russie, Inde, Japon, Israël, Iran...

La France. 139 secouristes de la Sécurité civile doivent se rendre en Turquie, notamment à Kahramanmaras, épicentre de la première secousse.

Des secouristes de la Sécurité civile sont déja partis lundi pour porter assistance à la Turquie. Photo Sipa/Ministère de l'Intérieur via AP

L'Union européenne. L'UE a activé son « mécanisme de protection civile », et des équipes issues de dix États membres (dont la France) ont été « rapidement mobilisées », les équipes néerlandaise et roumaine étant déjà parties, selon un communiqué du commissaire européen à la Gestion des crises, Janez Lenarcic.

Italie, Hongrie, Pologne et Espagne ont dit vouloir mettre des équipes de secouristes à disposition, cette dernière annonçant l'envoi « des effectifs et des drones » à Malatya, où se trouve le centre d'aide international.

La Grèce et la Suède, qui entretiennent des relations orageuses avec Ankara, ont aussi annoncé leur soutien. La Suède, qui assure depuis décembre la présidence tournante de l'UE, a notamment annoncé un don d'environ 650 000 dollars à la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à destination de la Turquie et de la Syrie.

États-Unis. Deux détachements américains de 79 secouristes ont été annoncés par la Maison Blanche.

Maghreb. Le Maghreb s'est lui aussi mobilisé avec, pour l'Algérie, l'envoi de 17 tonnes de matériel d’intervention ainsi qu'un « premier groupe de 89 agents spécialisés dans la gestion des risques majeurs » envoyé dès lundi en Turquie, selon le colonel Farouk Achour, un responsable de la Protection civile algérienne. Ce dernier a annoncé aussi une autre équipe en Syrie.

Tunis a mis à disposition 14 tonnes de couvertures et de produits alimentaires, dont du lait pour les bébés, tandis que le Premier ministre libyen Abdelhamid Dbeibah a ordonné l’envoi « immédiat » d’une équipe de recherche et sauvetage, composée de 55 secouristes, appartenant à la protection civile, au génie militaire et de cinq chiens.

L'Ukraine et la Russie envoient de l'aide

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que son pays, en conflit avec la Russie, était « prêt à fournir l'aide nécessaire » à la Turquie. Et même « un grand groupe de secouristes », a précisé son chef de la diplomatie, Dmytro Kouleba.

De sont côté, le président russe Vladimir Poutine a annoncé l'envoi de « secouristes » en Turquie et en Syrie. En Syrie, 300 militaires russes stationnés dans le pays ont commencé à aider au déblaiement des décombres, a indiqué l'armée russe.

12h20 : Le prix du pétrole grimpe à cause de la fermeture d'un terminal turc

Les prix du pétrole grimpent en réaction à la fermeture d'un important terminal d'exportation turque, à Ceyhan, à cause des séismes.

Ce terminal d'exportation traite habituellement un million de barils de brut par jour, sa fermeture exacerbe donc « les pressions sur l'offre contribuant à la hausse des prix du pétrole », commente Ricardo Evangelista, de chez ActivTrades.

Le terminal pétrolier devrait rester fermé une semaine environ, « le temps d'évaluer les dégâts causés par le tremblement de terre », expliquent les analystes de DNB.

Vers 11h30, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 2,30 % à 82,85 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars, gagnait 2,46 % à 75,93 dollars.

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Christian Atsu. Photo Sipa/Rex/News Images/Iam BURN
Christian Atsu. Photo Sipa/Rex/News Images/Iam BURN
Christian Atsu. Photo Sipa/Rex/News Images/Iam BURN

11h45 : Le footballeur ghanéen Christian Atsu retrouvé vivant

Le footballeur ghanéen Christian Atsu, ancien joueur de Chelsea et Newcastle, a été retrouvé vivant.

Le joueur de 31 ans avait rejoint en septembre le club turc de Hatayspor, basé dans la province de Hatay (sud), près de l'épicentre du violent séisme qui a frappé lundi la Turquie.

« J'ai de bonnes nouvelles. Je viens d'être informée par le président de l'association ghanéenne que Christian Atsu a été retrouvé à Hatay », a déclaré l'ambassadrice Francisca Ashietey-Odunton à la radio ghanéenne Asaase. Une information confirmée par la Fédération de football du Ghana.

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11h30 : La petite miraculée de Jandairis, en Syrie

Dans les décombres d'une maison de Jandairis, une localité de Syrie durement touchée par le séisme de lundi, les secouristes ont découvert un bébé vivant, encore relié par le cordon ombilical à sa mère décédée.

La petite fille est l'unique survivante d'une famille dont tous les autres membres sont morts dans l'effondrement de leur immeuble de quatre étages.

Le bébé avait le cordon ombilical encore relié à sa mère. « Nous l'avons coupé et mon cousin a transporté le bébé à l'hôpital », raconte mardi à l'AFP un proche de la famille encore en état de choc, Khalil Sawadi.

Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, on voit un homme brandir au milieu des décombres un bébé tout nu, couvert de poussière, le cordon ombilical encore pendant. Alors que la température avoisine zéro degré Celsius, un autre lui lance une couverture pour couvrir le nouveau-né.

Le bébé a été conduit à l'hôpital de la ville proche d'Afrine.

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10h45 : Selon l'OMS, 23 millions de personnes pourraient être touchées par la catastrophe

Quelque 23 millions de personnes pourraient être touchées par les séismes qui ont secoué le Sud-Est de la Turquie et le Nord de la Syrie, a indiqué mardi l'OMS, promettant son soutien sur le long terme après l'envoi d'aide d'urgence.

« Les cartes des événements montrent que 23 millions de personnes sont potentiellement exposées, dont environ 5 millions de personnes vulnérables », a déclaré une responsable de l'Organisation mondiale de la santé, Adelheid Marschang, devant le Conseil exécutif de l'organisation.

« L'OMS connaît la forte capacité de réponse de la Turquie et considère que les principaux besoins non satisfaits pourraient se situer en Syrie dans l'immédiat et à moyen terme », a-t-elle ajouté. 

L'OMS a envoyé trois avions transportant du matériel médical depuis Dubaï. Des équipes médicales et des équipes de sauvetage ont également été envoyées sur place.

« C'est une course contre la montre, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS. Chaque minute, chaque heure qui passe, les chances de retrouver des survivants diminue. » « C'est le moment pour nous tous de nous montrer solidaires, en tant qu'humanité, pour sauver des vies et venir en aide à des personnes qui souffrent et qui ont déjà beaucoup souffert ».

L'aide internationale doit arriver ce mardi en Turquie et Syrie pour les régions touchées.

10h : Quatre arrestations en Turquie après des posts sur les réseaux sociaux

La police turque a annoncé mardi avoir arrêté quatre personnes après des messages « provocateurs » postés sur les réseaux sociaux à propos du séisme, « des posts provocateurs visant à créer la peur et la panique », a précisé la police dans un communiqué sans détailler le contenu des messages. 

Les réseaux sociaux turcs sont inondés de messages de personnes qui se plaignent d'un manque d'efforts de secours et de recherches des victimes dans leurs zones, en particulier à Hatay.

« L'adresse et les informations de localisation des citoyens qui demandent de l'aide est immédiatement vérifiée et une coordination est effectuée », assure le communiqué de la police.

La Turquie s'est dotée en octobre dernier d'une loi sur la désinformation qui punit la diffusion de « fausse nouvelle » de jusqu'à trois ans de prison.

9h45 : Nouveau bilan

Le vice-président turc a annoncé que le nombre de morts en Turquie passait de 3381 à 3419.

Le nombre de morts en Turquie et en Syrie s'élève désormais à 5021.

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Une caméra de sécurité sur une voiture a filmé le 2e séisme, de magnitude 7,5, dans la ville de Kahramanmaraş, la plus proche de l'épicentre

9h : Le bilan s'aggrave en Syrie

La Syrie a du mal à transmettre un bilan complet de la situation, une partie étant détenue par des troupes dites rebelles. Ce matin, le bilan était de 1509 décès, toutes zones confondues, et plus de 3500 blessés.

L'agence Sana indique 812 décès.

Selon les Casques blancs, le bilan dans les zones rebelles en Syrie passe à plus de 790 morts, et plus de 2200 blessés. « Le nombre de décès va augmenter de façon dramatique, des centaines de personnes étant coincées dans les décombres », écrit l'ONG.

Ce qui porterait le total pour l'instant à 1602 morts dans l'ensemble de la Syrie.

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8h55 : La météo empire la situation

La région touchée par les séismes fait face à une météo hivernale. Après plusieurs jours de pluie forte, voire de neige, le ciel devrait s'éclaircir à partir d'aujourd'hui.

Or les températures, elles, chutent. Les météorologues prévoient des températures de -7 °C (minimales) à 5 °C (maximales).

Ce qui veut dire que les personnes encore vivantes coincées sous les décombres risquent l'hypothermie. Les habitants des régions touchées risquent également de souffrir, la majorité ayant peur de dormir dans des maisons ou immeubles, de peur qu'une réplique ou qu'un nouveau séisme survienne et fasse effondrer l'habitation. Cette nuit, beaucoup ont dormi dans la rue, près de braseros de fortune ou de petits feux.

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8h30 : Le port d'Iskenderun en flammes

Depuis la première secousse, le port marchand d'Iskenderun connaît un gigantesque incendie. Ce sont des conteneurs qui, en tombant les uns sur les autres durant les secousses, ont provoqué le feu.

Pompiers et gardes-côtes tentent de l'éteindre depuis hier, en vain.

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8h11 : Les Français du Corps mondial de secours sont partis pour la Turquie

L'ONG Corps mondial de secours a envoyé une équipe de spécialistes de recherche et sauvetage, partie ce matin pour la Turquie : spéléologue, médecin et infirmier urgentistes, logisticien...

Plusieurs des membres sont déjà intervenus après des séismes, notamment à Haïti.

Ils ont emporté avec du matériel, des chiens entraînés pour la recherche de survivants, et une malle « Tulipe » contenant du matériel médical donné par l'association éponyme.

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8h : En Syrie, au moins 224 immeubles détruits

Selon les Nations unies, au moins 224 immeubles ont été détruits par les secousses dans le nord-ouest de la Syrie. Ce à quoi s'ajoutent 325 immeubles endommagés.

Parmi les immeubles détruits entièrement ou partiellement, une journaliste de l'agence Associated Press rappelle qu'il y a des centres d'accueil « qui abritaient des millions de déplacés », « la plupart d'entre eux vivaient dans des habitations et des immeubles déjà à moitié détruits ».

En Turquie, les autorités ont dénombré près de cinq mille immeubles effondrés.

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7h48 : nouveau bilan en Turquie, plus de 4 800 morts en tout

La Turquie vient de donner un nouveau bilan des personnes décédées. Il est désormais de 3 381.

Le nombre de blessés en Turquie seulement serait de 20 426.

Ajoutés aux décès recensés pour l'instant en Syrie, cela donne un total provisoire de 4 890 morts.

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7h42 : 7 800 personnes sauvées des décombres en Turquie

Selon les autorités turques, 7 800 personnes auraient été retrouvées vivantes pour l'instant dans les décombres, à travers 10 régions.

En Syrie, les Casques blancs estiment que « des centaines » de personnes sont coincées sous les décombres. « Nous faisons tout notre possible, mais nous ne pouvons y arriver seuls face à l'ampleur du désastre ». « Nous appelons toutes les organisations internationales à l'aide pour nous aider », écrivent-ils.

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6h55 : Qu'en est-il des aides en Syrie ?

En Syrie, l'appel lancé par les autorités de Damas a été surtout entendu par son allié russe, promettant des équipes de secours « dans les prochaines heures », alors que selon l'armée, plus de 300 militaires russes sont déjà sur les lieux pour aider les secours. 

L'ONU a également réagi, mais en insistant que l'aide fournie irait « à tous les Syriens sur tout le territoire », dont une partie n'est pas sous le contrôle du gouvernement.

Dans ces zones tenues par les rebelles, frontalières de la Turquie au nord-ouest de la Syrie, au moins 700 morts ont été dénombrés.

Profitant du chaos créé par le tremblement de terre, une vingtaine de combattants présumés du groupe État islamique (EI) se sont évadés d'une prison militaire à Rajo, contrôlée par des rebelles pro-turcs.

6h44 : Les premières aides internationales arrivent en Turquie

L'aide internationale à la Turquie doit commencer à arriver mardi avec les premières équipes de secouristes, de France et du Qatar notamment.

Les Français envisageaient de se rendre en particulier à Kahramanmaras, épicentre du premier séisme, région difficile d'accès et profondément meurtrie ensevelie sous la neige.

Deux détachements américains de 79 secouristes chacun se préparaient lundi à se rendre sur place, selon la Maison Blanche.  

Selon le président turc, 45 pays ont proposé leur aide.

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6h36 : Course contre le temps et le froid pour aider les rescapés

Les secours se sont acharnés dans le froid, sous la pluie battante ou la neige, parfois à mains nues, pour sauver chaque vie qui pouvait l'être, comme cette enfant de sept ans sortie des ruines à Hatay (sud), à la frontière syrienne, sous les yeux de l'AFP, après plus de 20 heures de terreur, le pyjama maculé de poussière. « Où est ma maman? », a-t-elle dit au secouriste qui la tenait dans les bras.

Le mauvais temps qui plane sur l'Anatolie complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés.

6h30 : Selon l'OMS, le nombre de morts pourrait dépasser les 20 000

L'Organisation mondiale de la Santé a prévenu que le nombre de décès pourrait dépasser les 20 000 selon ses projections.

Ce qui fait que les séismes du 6 février seraient plus meurtrier que le tremblement de terre du 17 août 1999 en Turquie, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul.

6h15 : Joe Biden promet « toute l'aide nécéssaire » à Erdogan

Le président américain Joe Biden a promis lundi soir à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan « toute l'aide nécessaire, quelle qu'elle soit », après le séisme meurtrier qui a frappé la Turquie. Il a présenté « ses condoléances au nom du peuple américain » et assuré que les équipes de secours envoyées par les États-Unis seraient « déployées rapidement pour soutenir les efforts de recherche et de secours », selon un communiqué de la Maison Blanche sur l'échange entre les deux dirigeants.

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6h05 : De multiples secousses, des répliques, ont eu lieu toute la nuit

Dans la journée de lundi, pas moins de 185 répliques ont été enregistrées, consécutives aux deux premières secousses : l'une de 7,8 survenue en pleine nuit (4h17 locales, 2h17 heure française), l'autre, de magnitude 7,5, à la mi-journée, les deux dans le sud-est de la Turquie.

Plusieurs répliques ont été enregistrées dans la nuit, mardi avant l'aube.

Selon l'USGS, de nombreuses répliques ont eu lieu durant la nuit, des magnitudes allant de 4,1 (2h29 à Göksun) à 5,5 (4h13 à Gölbaşı).

Entre le froid et les répliques, le travail des secouristes est complexe.

Ce qu'il faut retenir de la veille

  • Le bilan provisoire des séismes est de plus de 4300 morts (2 921en Turquie, et 1440 en Syrie) et de au moins 20 000 blessés.
  • Un premier séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi le sud de la Turquie et la Syrie voisine. Selon l'institut sismologique américain USGS, le tremblement de terre a eu lieu à 4h17 locales (2h17 heure française), à une profondeur d'environ 17,9 kilomètres. 
  • L'épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras (sud-est), à 60 km environ à vol d'oiseau de la frontière syrienne.
  • Un second séisme de magnitude 7,8 a eu lieu à 11h24. L'épicentre se situe à Ekinözü, dans la région de Kahramanmaras.
  • De nombreux pays, dont la France, ont annoncé l'envoi de secouristes, principalement en Turquie.

6h01 : Plus de 24 heures après le premier séisme, un bilan dramatique de plus de 4 300 morts

Si les derniers bilans publiés lundi soir par la Turquie et la Syrie faisaient état de plus de 3 800 morts (2 379 en Turquie et 1 440 en Syrie), ce nombre a été considérablement revu à la hausse cette nuit. Les autorités ont en effet annoncé qu'au moins 4 300 personnes étaient décédées dans les deux séismes qui ont frappé le sud-est de la Turquie, lundi matin.

6h : Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré aux suites des séismes survenus en Turquie, à la frontière avec la Syrie, le 6 février.