France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

En Europe, les terminaux de gaz liquéfié poussent comme des champignons

Vu de Hongrie.

Les pays européens comptent sur les importations de gaz liquéfié pour sortir de la dépendance au gaz russe. Mais les infrastructures manquent, et cette transition est aussi coûteuse que dangereuse pour l’environnement, analysent des médias magyars.

Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, visite le terminal de gaz naturel liquéfié de l’îlot de Revithoussa, en avril 2022.
Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, visite le terminal de gaz naturel liquéfié de l’îlot de Revithoussa, en avril 2022. Handout via REUTERS

Le Qatar a annoncé, le 29 novembre, un accord pour l’approvisionnement de l’Allemagne en gaz naturel liquéfié (GNL) pendant quinze ans, à partir de 2026. Un engagement qui illustre le bond des importations de GNL sur le Vieux Continent depuis le début de la guerre en Ukraine, ce dernier cherchant à s’émanciper du gaz russe.

Manquant d’infrastructures adaptées, l’Europe s’est engagée ces derniers mois dans la construction de très nombreux terminaux méthaniers, observe l’hebdomadaire hongrois HVG, et peu importe leur coût ou les dommages environnementaux qu’ils pourront causer.

Sur les bords de la mer du Nord, “il n’a fallu que cent quatre-vingt-quatorze jours”, soit à peine plus de six mois, pour que l’Allemagne installe “à une vitesse record” son tout premier terminal flottant, dans le port de Wilhelmshaven, en Basse-Saxe. Les Pays-Bas “ont ouvert en septembre un terminal d’une capacité de 5,9 millions de tonnes à Eemshaven”, également au bord de la mer du Nord.

L’Italie “fait passer sa capacité annuelle de gaz liquéfié de 11 à 20 millions de tonnes” et “va con

Joël Le Pavous

Sur le même sujet

Nos services