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Des soldats du 93e régiment d’artillerie de montagne tirent des obus depuis un canon Caesar, sur les hauteurs de Valloire (Savoie), dans le cadre de l’exercice Cerces 2022, fin novembre. Sandy Plas

REPORTAGE - Chaque année, les unités de la 27e brigade d’infanterie de montagne se retrouvent en Savoie, près de la frontière italienne, pour un exercice grandeur nature d’une semaine, à 2000 mètres d’altitude. Tirs à balles réelles, nuits en bivouac… Un millier d’hommes se préparent, dans des conditions extrêmes, aux opérations de terrain en milieu hostile.

Grenoble

Sur les hauteurs de Valloire (Savoie), la neige a figé le paysage. L’hiver s’est installé et un vent glacial fait s’envoler la neige fraîche, tombée dans la nuit. À 2000 mètres d’altitude, dans ce secteur situé non loin du mythique col du Galibier, aux confins du massif des Cerces, la température ressentie tourne autour des - 15 °C. Allongés dans la neige, à peine visibles dans leurs treillis blanc et gris, les fantassins du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) ouvrent le feu à balles réelles. Leur cible: un ennemi fictif, situé face à eux et représenté par des drapeaux installés sur les reliefs d’un cirque montagneux. Ils exécutent les ordres du commandant de leur unité, en liaison directe avec le poste de commandement opérationnel, qui coordonne la manœuvre.

Confrontés à des températures extrêmes, les chasseurs alpins du 27e BCA sont engagés dans l’exercice Cerces, un entraînement au combat organisé annuellement, depuis une quinzaine d’années, en conditions quasi réelles…

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