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Le secrétaire fédéral du syndicat FO Santé Didier Birig prend la parole lors d'un rassemblement des syndicats hospitaliers, à Paris le 26 septembre 2022.
Le secrétaire fédéral du syndicat FO Santé Didier Birig prend la parole lors d'un rassemblement des syndicats hospitaliers, à Paris le 26 septembre 2022.
Le secrétaire fédéral du syndicat FO Santé Didier Birig prend la parole lors d'un rassemblement des syndicats hospitaliers, à Paris le 26 septembre 2022. AFP

DÉCRYPTAGE - Les bonnes résolutions qui avaient été prises ont fait long feu. Et la crise de l'hôpital, qui préexistait avant la pandémie, reste entière.

Au sortir de la crise sanitaire, tous les acteurs français de santé étaient décidés à ne plus retomber dans les travers du passé. Exit l'organisation en silo, le manque de coordination ville-hôpital, les lourdeurs bureaucratiques, les autorisations de l'ARS (autorité régionale de santé) attendues durant des mois alors que le Covid-19 a montré qu'elles pouvaient être obtenues en deux jours… Mais les bonnes résolutions ont fait long feu. Et la crise de l'hôpital, qui préexistait avant la pandémie, reste entière.

Comme si les milliards déversés sur l'hôpital par le « Ségur de la santé », depuis l'été 2000, n'avaient rien changé… Il s'agit pourtant d'un investissement historique et colossal, avec pas moins de 12 milliards d'euros par an pour les revalorisations salariales, mais aussi 19 milliards d'euros d'investissements pérennes - dont 6,5 milliards pour alléger la dette des hôpitaux, 9 milliards pour financer de nouveaux investissements, 2 milliards pour le numérique… Preuve, s'il en…

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Le Figaro

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