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En Iran, l’État ne propose que la répression

La Lettre de l’éduc.

Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, enseignant en histoire-géographie au lycée Val-de-Seine du Grand-Quevilly, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne particulièrement avec votre programme. Et vous donne les clés pour le comprendre. Cette semaine, un décryptage du soulèvement en Iran.

La Lettre de l’éduc, révisez les programmes d’histoire-géographie avec “Courrier international”.
La Lettre de l’éduc, révisez les programmes d’histoire-géographie avec “Courrier international”. Courrier international

Pour réussir en spécialité HGGSP, il faut suivre l’actualité internationale et être capable de déceler les éléments que vous pourrez plus tard utiliser dans une argumentation. C’est le but de cette newsletter : vous donner une ouverture sur le monde, et des clés pour cet exercice particulier qu’est la spécialité HGGSP. Chaque semaine, nous vous proposons de décrypter un article d’actualité publié par Courrier international en lien avec les programmes de première et de terminale, et nous vous donnons des conseils de lecture qui permettent d’aborder le sujet sous un autre angle.

L’article de la semaine

Pourquoi cet article ?

Cet éditorial du quotidien libanais francophone L’Orient-Le Jour revient sur les violences qui embrasent l’Iran depuis la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre dernier. Cette jeune Iranienne kurde a été arrêtée le 13 septembre par une brigade de la police des mœurs à cause de son voile mal ajusté. Elle est morte à l’hôpital trois jours après sa violente arrestation.

L’article est doublement intéressant car il peut être abordé en première dans deux thèmes : la démocratie ou bien le rapport entre États et religions.

S’il ne fallait retenir qu’une citation

“Même dans un régime autoritaire, il existe un contrat a minima entre le(s) gouvernant(s) et les gouvernés. Quand celui-ci est complètement rompu, quand une grande partie de la population est en faveur de la chute du régime, ce dernier se retrouve nu. Il ne dépend plus que de la fidélité de son appareil sécuritaire, de sa capacité à mater la rébellion dans le sang et de l’implication – en sa faveur ou non – des puissances étrangères. Voilà où en est l’Iran, quarante-trois ans après la proclamation de la République islamique.”

Pour l’auteur de cet article, Anthony Samrani, ce que révèle la révolte qui embrase le pays c’est que même le régime le plus autoritaire n’est pas à l’abri d’une vague de contestation massive lorsque le contrat qui lie l’État à la nation est rompu. Dans le cas de l’Iran, l’État n’est plus synonyme que de répression religieuse, ce qu’une grande part de la jeunesse iranienne ne supporte plus.

Pour aller plus loin

Pour comprendre les suites de cette contestation violemment réprimée, nous vous proposons de lire :

Et ce qu’il ne fallait pas rater non plus cette semaine

Si vous voulez mieux cerner la personnalité d’extrême droite Giorgia Meloni, qui va certainement devenir la nouvelle chef du gouvernement italien, cette enquête fouillée du quotidien de centre gauche La Repubblica retrace en détail son parcours et ses liens avec le néofascisme.

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