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Le président iranien (au centre), Ebrahim Raïssi, et le directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami (à droite), lors de la journée nationale de la technologie nucléaire, le 9 avril à Téhéran. HO/AFP

ANALYSE - Le pays sera bientôt capable de produire deux armes nucléaires dans deux sites différents.

C’est une autre crise internationale majeure, en grande partie éclipsée par la guerre russe en Ukraine, mais sur laquelle tous les efforts diplomatiques ont échoué de la même manière. Cette crise-là, pour l’instant, a tourné à l’avantage de l’Iran.

Au seuil nucléaire depuis plusieurs mois dans la centrale de Natanz, l’Iran produit désormais de l’uranium enrichi à 60 % dans une autre installation, à Fordo. Cette extension du programme militaire, tout récemment confirmée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), signifie que le pays sera bientôt capable de produire deux bombes nucléaires dans deux sites différents. Quand l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA) était encore vivant, jusqu’en 2018, le «breakout time», c’est-à-dire le temps nécessaire à la fabrication d’une arme nucléaire une fois la décision prise, était pour l’Iran de douze mois. Aujourd’hui, il est de… quatre jours seulement.

Parce qu’il n’existe pas de plan B, les dirigeants américains et européens refusent…

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Le Figaro

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