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Stéphane Séjourné, le chef de Renaissance. JULIEN DE ROSA/AFP

Le manque d’implantation locale est une fragilité importante du parti présidentiel depuis sa création.

Ce sont des qualificatifs dont les soutiens d’Emmanuel Macron rêvent de se débarrasser une fois pour toutes. «Hors-sol», «déconnectés», «déracinés»… En mal d’implantation locale depuis sa création, le parti présidentiel Renaissance (ex-LREM) tente de conjurer le sort en invitant ses quelque 27.000 adhérents revendiqués à une échéance inédite: l’élection par vote électronique, samedi et dimanche, de ses représentants départementaux. Des personnalités à la tête de fédérations dotées d’un budget propre, comme au Parti socialiste et aux Républicains.

Avec cette nouvelle tentative d’ancrage, le chef du parti, Stéphane Séjourné, espère faire oublier ses élections locales ratées sous le précédent quinquennat. «Ce n’était pas bon, personne ne s’en cache. Cela prouve qu’il faut une mutation pour s’ancrer, mais aussi pour pouvoir compter sur des relais de terrain en lien direct avec le parti et le gouvernement», relève le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor. À l’entendre, il s’agit de capter…

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Le Figaro

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