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«Risqué et inutile»: c’est le message projeté, le 12 septembre, par des militants de Greenpeace sur la centrale nucléaire d’Essenbach (Bavière). Armin Weigel/dpa via Reuters Connect

Le sort des trois derniers réacteurs branchés au réseau n’est pas tranché. Scholz hésite.

À gauche, Stephan Weil, 64 ans, président du Land de Basse-Saxe. À droite, Bernd Althusmann, 56 ans, son vice-président. À la veille d’élections dans cette grande région allemande, ce dimanche 9 octobre, les deux alliés, respectivement membre du SPD (sociaux-démocrates) et de la CDU (chrétiens-démocrates), devenus adversaires, se déchirent sur le sort de la centrale nucléaire de Lingen. Celle-ci abrite l’un des trois derniers réacteurs atomiques en service dans le pays, qui étaient voués à s’arrêter définitivement à la fin de cette année.

L’exploitation du réacteur de Lingen, proche de la frontière néerlandaise, n’est «pas nécessaire » au-delà du 31 décembre, estime Weil, soutenu par les Verts. Une prolongation est «absolument nécessaire», rétorque Althusmann, accusant le gouvernement fédéral du social-démocrate Olaf Scholz d’avoir misé sur le gaz au détriment de l’électricité.

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