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Quel est l'accord gazier UE-Russie qui entre en vigueur mardi ?

Face à une réduction drastique des livraisons de gaz en provenance de Russie, qui fournissait environ 40 % des importations de gaz vers l'UEjusqu'à l'année dernière, 27 ont approuvé le plan visant à assurer sécurité énergétique le 26 juillet. L'accord, qui vise à réduire la consommation de gaz, entrera en vigueur le mardi 9 août.

"L'objectif de réduction de la demande de gaz est de réaliser des économies d'ici l'hiver afin de se préparer à d'éventuelles ruptures d'approvisionnement en gaz de la part de la Russie, qui continue de militariser son approvisionnement en énergie. à faire", explique. Conseil de l'UE dans un communiqué de presse. Au total, le plan devrait permettre d'économiser 30 à 45 milliards de mètres cubes de gaz.

``Mesures volontaires d'atténuation''

Le texte stipule que chaque État membre ``faire le maximum'' Entre le 1er août et le 31 mars 2023, les ``mesures volontaires de réduction''réduiront la consommation de gaz d'au moins 15 % par rapport à la moyenne quinquennale pour la même période.

Par conséquent, la mise en œuvre du règlement dépendra pour le moment de la bonne volonté des États membres, mais des objectifs de réduction pourraient devenir obligatoires. Si les 27 pays ne font pas preuve d'une volonté suffisante et qu'une pénurie de gaz survient, le Conseil européen pourrait déclencher l'état d'alerte sur proposition de la Commission. Ce mécanisme impose une réduction de 15 %.

Exceptions

Le système s'adapte également à la réalité de chacun et offre un large éventail d'exceptions. Les pays insulaires (Malte, Irlande, Chypre) font l'objet d'exonérations automatiques et les États baltes raccordés au réseau électrique russe font l'objet d'exonérations partielles.

Les États membres non interconnectés avec les réseaux de gaz d'autres États membres sont également exemptés des coupures de gaz obligatoires. Les exceptions concernent également les pays dont les réseaux électriques ne sont pas synchronisés avec le système électrique européen et qui dépendent fortement du gaz pour la production d'électricité ou dépendent fortement du gaz comme matière première pour les industries critiques.

Les contrats s'appliquent donc au cas par cas. La France peut faire l'objet d'exceptions et être limitée à une réduction de 7 % au lieu des 15 % théoriques, non seulement en raison de ses besoins industriels en gaz, mais en raison de ses efforts pour exporter du gaz vers l'Allemagne.