Guerre en Ukraine.
Le nombre important d’erreurs commises par les pouvoirs publics dans l’appel des réservistes pour la mobilisation partielle agite la sphère politique. Au-delà des dégâts à court terme pour les forces armées, cela peut entraîner le mécontentement de la population. Or, les 300 000 mobilisés vont, à terme, constituer une catégorie sociale qui réclamera des droits.
Le porte-parole du Kremlin a critiqué, le 26 septembre, le déroulement de la mobilisation partielle annoncée le 21 septembre par le président russe Vladimir Poutine. Dmitri Peskov a déclaré que d’importantes “irrégularités” étaient commises. Les gouverneurs des régions ont exigé “d’une seule voix” que les choses rentrent dans l’ordre, et les représentants des médias et de la société civile leur ont emboîté le pas. Les présidents de la Douma et du Conseil de la Fédération, les responsables de tous les partis et le chef du gouvernement ont également exprimé leur “préoccupation quant au respect des directives du chef de l’État”.
Tout le monde s’est saisi du problème : “Au nom du succès de la mobilisation, tout le système politique et de propagande s’est mobilisé comme un seul homme”, commente le quotidien Nezavissimaïa gazeta (NG). Face à la tournure chaotique prise par le processus, c’est le pouvoir lui-même qui relève les erreurs commises.
Le Font populaire de Russie, cette structure fédérale chargée du contrôle de l’application des directives présidentielles, a expliqué dans un communiqué que toutes ses sections régionales défendraient “les droits des citoyens mobilisés par erreu
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