En tête au cap Horn, Boris Herrmann se lance vers le Brésil, terme de la 3e étape de The Ocean Race

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Vingt-neuf jours et quatre heures après le départ de Cape Town de la troisième étape de The Ocean Race, le monocoque Malizia de Boris Herrmann a franchi en tête le cap Horn lundi soir. L'équipage allemand a devancé d'1h17 Holcim-PRB de Kevin Escoffier, leader au classement général de l'épreuve. Les deux monocoques ont entamé la remontée de l'Atlantique et le sprint final vers l'arrivée à Itajai (Brésil), encore à plus de 1600 milles.

« Le cap Horn me rappelle de nombreux souvenirs, et franchir cette ligne en premier signifie presque plus que gagner l'étape, non pas en termes de points, mais en termes de signification, a réagi le skippeur de Malizia, 5e du dernier Vendée Globe. Je suis fier de l'équipe et de ce bateau. Ce dernier a vraiment fait ses preuves dans les mers du Sud et a montré à quel point il était résistant. »

Dans les premiers jours de l'étape, l'équipage avait envisagé un retour en Afrique du Sud en raison d'une avarie de mât finalement réparée. Les derniers bords dans le Pacifique furent également marqués par la blessure à la tête de Rosalin Kuiper, éjectée de sa bannette lors d'un mouvement brutal du bateau.

« J'ai eu la chance de passer deux fois le cap Horn, avec Banque Populaire V sur le Trophée Jules Verne et avec Dongfeng Race Team lors de la dernière Volvo Ocean Race, a commenté le marin. Comme on dit, jamais deux sans trois ! »

À bord d'Holcim-PRB, Kevin Escoffier se félicitait lui-aussi d'avoir paré le mythique rocher dressé à la pointe de l'Amérique du Sud et restait concentré sur la suite. « J'ai eu la chance de passer deux fois le cap Horn, avec Banque Populaire V sur le Trophée Jules Verne et avec Dongfeng Race Team lors de la dernière Volvo Ocean Race, a commenté le marin. Comme on dit, jamais deux sans trois ! »

« C'est d'autant plus plaisant de le passer avec mon bateau, mon propre projet, en tant que skippeur et avec un équipage avec lequel on a partagé beaucoup de choses, a-t-il ajouté. Je suis hyper fier de mon équipage. Ça rajoute une petite saveur en plus. Maintenant, le véritable enjeu, c'est toujours d'arriver à Itajai. »

Les deux bateaux leaders possèdent plus de 300 milles d'avance sur leurs poursuivants, 11th Hour Racing de l'Américain Charlie Enright et Biotherm de Paul Meilhat qui devraient franchir le Horn ce mardi. Le vainqueur est attendu au Brésil à partir du week-end prochain.