Politique.
L’annonce de la dissolution de la Chambre des représentants ouvre une campagne électorale en réalité lancée depuis déjà plusieurs mois. L’enjeu est la réélection du Premier ministre sortant, Prayuth Chan-ocha, à la tête du pays depuis le coup d’État de 2014.
La saison électorale est officiellement lancée en Thaïlande avec la dissolution, lundi 20 mars, de la Chambre des représentants. La commission électorale devrait annoncer la date du scrutin dans quelques jours, mais celui-ci pourrait avoir lieu le 7 ou le 14 mai.
Cette dissolution permet enfin aux forces politiques de se lancer ouvertement dans la bataille qui, de fait, a démarré depuis des semaines déjà. Des manœuvres préélectorales intenses ont vu les membres de l’Assemblée nationale valser d’un parti politique à un autre, au point de paralyser l’activité législative.
“En dissolvant la Chambre des représentants relativement tôt, le Premier ministre Prayuth Chan-ocha permet ainsi aux parlementaires d’avoir plus de temps pour changer de parti, explique Nikkei Asia. Si la législature était allée jusqu’à son terme, le jeudi 23 mars, les candidats auraient dû être membre du parti au moins quatre-vingt-dix jours avant les élections. Avec la dissolution, cette durée est réduite à trente jours.”
Les partis politiques sont déjà en campagne depuis des mois, constate Nikkei Asia, avec un Premier ministre ayant rejoint en janvier la formation baptisée United Thai Nation (UTN), délaissant le Palang Pracharath Party (PPRP), soutien de sa candidature lors du précédent scrutin de 2019. Manière pour lui de tenter de gouverner deux années supplémentaires ava
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