Politique.
La Cour constitutionnelle de Thaïlande a confirmé Prayuth Chan-ocha à son poste de Premier ministre. L’opposition entend tirer profit de l’impopularité du Premier ministre lors des élections prévues en mai 2023.
Conduire le peuple thaïlandais vers un “nouvel âge d’or”. C’est ainsi que, sur sa page Facebook, le Premier ministre thaïlandais, Prayuth Chan-ocha, a réagi après l’annonce, vendredi 30 septembre, de la décision de la Cour constitutionnelle, qui l’a autorisé à reprendre son poste, dont il était suspendu depuis fin août.
Les juges ont donc estimé que le Premier ministre, au pouvoir depuis le coup d’État de mai 2014, n’avait pas encore atteint la limite des huit années de mandat stipulée par la Constitution. La majorité des juges, à six contre trois, a entériné le fait que le point de départ du mandat était avril 2017, date d’entrée en vigueur de la Constitution adoptée par la junte militaire. Les partis d’opposition à l’origine de la saisine de la Cour estimaient, pour leur part, que la durée du mandat devait être décomptée depuis le coup d’État de 2014.
Une victoire en demi-teinte
Après cinq semaines de suspension, Prayuth reprend donc son poste comme si de rien n’était, et pourra présider le sommet de la Coopération économique de l’Asie-Pacifique (Apec) prévu à Bangkok du 14 au 19 novembre prochain.
Même si Prayuth peut poursuivre son mandat, la décision de la Cour constitutionnelle pourrait annoncer le dernier acte de son séjour au pouvoir. Car, explique Khao Sod, il n’est pas certain que le Phalang Pracharath, parti conservateur soutenant Prayuth, souhaite toujours de lui comme potentiel Premier ministre au terme
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