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Des écoles privées ont instauré l’uniforme, comme à Pontlevoy (Loir-et-Cher). Jean Michel TURPIN pour Le Figaro Magazine

ENQUÊTE - Alors que l’école de la République atteint les tréfonds des classements internationaux, l’enseignement privé tire son épingle du jeu grâce à une autonomie et des projets pédagogiques qui séduisent les familles de toutes origines, soucieuses de la réussite de leurs enfants.

Musulmane pratiquante, Dhekra Bedoui a fait le choix du privé pour ses deux garçons. À Aulnay-sous-Bois (93), puis à Choisy-le-Roi (94). «Des environnements pas toujours rassurants, résume-t-elle pudiquement.Je voulais un établissement sérieux, bienveillant, porteur de valeurs.» Lorsqu’elle découvre l’existence des écoles catholiques, elle se demande s’il «faut être chrétien» pour les intégrer. «Mon mari a connu l’école coranique en Tunisie. Il se demandait si c’était pareil, raconte-t-elle. À Saint-André, à Choisy, nous n’avons jamais eu de problèmes liés à nos origines. L’éveil religieux concerne toutes les religions et s’appuie sur la tolérance et l’unicité de Dieu. À la cantine, mes enfants ne mangent pas de porc. Mais s’ils veulent manger hallal, ils le feront ailleurs, ou plus tard.»

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Présidente de l’Apel (Association de parents de l’enseignement libre) de son établissement depuis six ans, Dhekra Bedoui constate que Saint-André - qui affiche des frais de scolarité d’environ 250 euros…

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