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Entre Google et Microsoft, la guerre de l’IA est lancée

Compétition.

L’engouement pour ChatGPT accélère les projets fondés sur l’intelligence artificielle. Google a présenté, le lundi 6 février, Bard, qui s’appuie sur son propre agent conversationnel pour afficher des réponses aux requêtes des internautes. Le mardi 7 février, Microsoft montrait comment son propre moteur Bing allait intégrer ChatGPT. La presse internationale compte les points.

Sam Altman, le fondateur et PDG d’OpenAI, présente l’intégration du bot ChatGPT au moteur de recherche de Microsoft Bing, le 7 février 2023, lors d’une conférence au siège du géant américain, à Redmond, aux États-Unis.
Sam Altman, le fondateur et PDG d’OpenAI, présente l’intégration du bot ChatGPT au moteur de recherche de Microsoft Bing, le 7 février 2023, lors d’une conférence au siège du géant américain, à Redmond, aux États-Unis. Photo JASON REDMOND/AFP

La recherche en ligne est en pleine ébullition. Tandis que la planète se passionne pour ChatGPT, l’intelligence artificielle d’OpenAI financée par Microsoft qui a déjà conquis plus de 1 million d’utilisateurs depuis son ouverture au grand public en novembre, les concurrents s’affolent.

Google le premier, qui vient d’annoncer le lancement de Bard, “un agent conversationnel qui s’appuie sur l’intelligence artificielle pour rivaliser avec ChatGPT”, annonce la BBC. Il repose sur le modèle de langage pour les applications de conversation de Google, LaMDA, celui-là même qu’un ingénieur maison avait décrit “comme étant tellement humain dans ses réponses qu’il pensait qu’il était doté d’une conscience”, rappelle la chaîne publique britannique. En juillet, Blake Lemoine avait été licencié.

Sundar Pichai, le patron de Google, a expliqué dans un post de blog, le lundi 6 février, que “Bard cherche à combiner l’étendue des connaissances mondiales avec la puissance, l’intelligence et la créativité de nos grands modèles linguistiques”. Il espère que cette IA sera “audacieuse et responsable”, sans pour autant expliquer “comment Bard serait empêché de partager des contenus abusifs ou illégaux”, note la BBC.

Google se devait de réagir à la “vague d’annonces faites par Microsoft sur son utilisation des technologies d’IA développées par OpenAI”, estime The Wall Street Journal. Ce “nouveau service expérimental” propose aux requêtes des internautes “des réponses textuelles générées à partir d’informations tirées du web”.

En janvier, Microsoft a annoncé qu’il investissait “plusieurs milliards de dollars sur plusieurs anné

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