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Entre l’Ain et la Drôme, duel à distance pour le nucléaire 3.0

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Lancés tous deux dans les années 1970, les centrales nucléaires du Bugey, dans l’Ain (à gauche), et du Tricastin, dans la Drôme (à droite), sont en balance pour devenir le troisième site français à accueillir une paire d’EPR 2. Vincent Isore/IP3 PRESS/MAXPPP/ Fourmy Mario/Fourmy Mario/ABACA

ENQUÊTE - Les élus du Tricastin et du Bugey, dont les centrales font déjà vivre des milliers de familles, se mobilisent pour accueillir deux des six réacteurs de troisième génération annoncés par Emmanuel Macron. L’enjeu économique et social est colossal.

À Grenoble

Jean-Michel Catelinois est un passionné de vélo. Dans son bureau de maire, installé dans un bel hôtel particulier de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), deux maillots jaunes dédicacés du Tour de France ont été soigneusement encadrés et accrochés au mur. Depuis son arrivée à la mairie, en 2008, la ville, située à 30 km au sud de Montélimar, a accueilli une étape du Tour à quatre reprises. «C’est une belle fête, mais ça représente aussi un certain coût», sourit l’édile.

À la tête de cette commune de 9500 habitants, il peut s’appuyer sur des finances solides. Avec un budget d’environ 60 millions d’euros, Saint-Paul-Trois-Châteaux vit confortablement, comme en témoignent le centre aquatique flambant neuf inauguré l’an dernier et les nombreux équipements - gymnases, stades, boulodrome, conservatoire… - que l’on aperçoit en traversant la ville. «Saint-Paul est une commune assez prospère, qui bénéficie d’un dynamisme économique important, lié notamment à la présence d’EDF et de la centrale»

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