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Entre la Chine et les États-Unis, la fine ligne de crête du pragmatisme africain

Géopolitique.

Courtisés par les deux grandes puissances, les États africains tentent de jouer de la rivalité sino-américaine, à l’image récemment de Djibouti et du Kenya.

La gare de Lebu, dans la banlieue d’Addis-Abeba, marque le terminus ouest de la nouvelle ligne de train en Éthiopie, le 9 février 2019. La construction de la ligne ferroviaire a été aidée par des prêts et l’expertise de la Chine.
La gare de Lebu, dans la banlieue d’Addis-Abeba, marque le terminus ouest de la nouvelle ligne de train en Éthiopie, le 9 février 2019. La construction de la ligne ferroviaire a été aidée par des prêts et l’expertise de la Chine. PHOTO MARCUS WESTBERG/THE NEW YORK TIMES

Au Niger, et plus largement en Afrique, les États-Unis doivent “absolument avoir une approche holistique, globale, dans laquelle la sécurité est absolument nécessaire mais pas suffisante. L’importance de la bonne gouvernance, des institutions, de la création d’opportunités pour les citoyens des pays de la région, voilà l’approche globale du défi sécuritaire que nous devons relever.”

Lors du premier voyage d’un secrétaire d’État au Niger, Antony Blinken a, dans un entretien à l’AFP, exposé le nouveau paradigme américain en Afrique. Le retour des États-Unis se fera sous l’angle de la lutte antiterroriste certes, mais cette seule approche ne suffira pas. Washington semble avoir pris la mesure des limites d’une doctrine du tout sécuritaire insuffisante sur un continent si courtisé.

Car en Afrique, la puissance rivale chinoise a su développer une influence économique incontournable, à coups de prêts de développement et de constructions d’infrastructures. Et si Washington a dénoncé les contrats léonins et le “piège de la dette ch

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