Hydrocarbures.
Dans une Libye où deux gouvernements se disputent le pouvoir, la Turquie a signé lundi 3 octobre un double accord préliminaire sur la prospection d’hydrocarbures avec le pouvoir de Tripoli, à l’ouest du pays. Outre des contestations des autorités de l’Est, le volet sur la délimitation maritime suscite l’inquiétude chez les voisins méditerranéens des deux pays.
Lundi 3 octobre, la Turquie et le gouvernement libyen d’unité nationale (GNU) basé à Tripoli, dans l’ouest du pays, ont signé deux protocoles d’accord renforçant leur coopération énergétique et gazière. Selon les deux signataires, indique The Libya Observer, il s’agit de “faire face à la crise mondiale du gaz et de l’énergie”.
Ces accords, précise The Arab Weekly, incluent “l’exploration potentielle d’énergie dans les zones maritimes”. Selon le site panarabe, parmi les questions évoquées figurait “la possible participation d’Ankara à un gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à la Libye pour approvisionner l’Europe en gaz naturel. Le projet bouleverserait des plans similaires de l’Algérie”.
Outre ce volet énergétique, les deux partenaires entendent renforcer leur coopération commerciale. “Les échanges entre les deux pays devraient augmenter à 4 milliards de dollars”, écrit The Libya Observer.
La question politique n’a pas non plus été oubliée, alors que la Libye reste paralysée par une crise institutionnelle qui a scindé le pouvoir en deux autorités opposées et ennemies, l’une basée à Tripoli à l’ouest, l’autre à Tobrouk à l’est et au sud. Le site d’information libyen indique ainsi que les deux parties ont convenu de “rallier le soutien international à une feuille de route raccourcie pour
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