France
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Entre Olivier Giroud et la France, un amour tardif

Titulaire contre la Pologne à 16 heures, il a longtemps été critiqué et a subi la comparaison avec Karim Benzema. Une affaire de style pour un avant-centre « à l’ancienne ».

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Comme souvent avec Raymond Domenech, la phrase se veut définitive, mais pas sans fondement dans ce cas précis. « Les Français n’aiment pas ce style de joueur, le grand costaud, on n’aime pas ça », prétend l’ancien sélectionneur au sujet d’Olivier Giroud. L’attaquant serait encore ce « mal-aimé », titre du documentaire de la chaîne L’Equipe diffusé en 2017 dans lequel intervient l’ancien sélectionneur et qui raconte l’histoire d’un joueur clivant malgré lui.

Cinq ans plus tard, Giroud est toujours aussi grand (1,92 m), costaud mais enfin aimé, ou du moins réclamé. Une sensation nouvelle à 36 ans. « Ces derniers temps, il est adoré », ajoutait même Didier Deschamps avant la victoire contre l’Australie (4-1) à une question d’un journaliste étranger inquiet de sa popularité au pays des champions du monde. Auteur d’un doublé face aux Socceroos, l’attaquant égale désormais Thierry Henry comme meilleur réalisateur de l’histoire de l’équipe France, avant de peut-être le dépasser avec un 52e but, dimanche en huitièmes de finale contre la Pologne au stade Al-Thumama de Doha.

Le sélectionneur n’est pas dupe. Il sait que l’incertitude autour de la présence de Giroud au Qatar a joué en faveur de la cote de ce dernier. On aime parfois ce que l’on redoute de perdre. Pour une histoire de « statuts », Deschamps voyait mal l’attaquant du Milan AC jouer la doublure de Karim Benzema avec un grand sourire et sans ressentiment. Avant de se raviser. Dans son genre, on ne fait pas mieux qu’Olivier Giroud en France, peu importe l’opinion qu’on peut avoir sur ce que doit être un avant-centre.

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Derrière les éclats de rire et la connivence avec les journalistes présents au centre des médias, « DD » pointe alors les contempteurs de la veille, les allergiques au style Giroud, ceux qui restent froids devant son efficacité, l’enferment dans une comparaison stérile avec Benzema ou ne voient que ses limites techniques supposées et ses manières de buteurs ouest-allemands des années 1980.

« Une finesse technique rare » pour un grand

Après avoir évolué une décennie en Angleterre (à Arsenal et Chelsea), le Français préfère se définir comme un « old fashioned striker ». Giroud assume donc d’être un « buteur de l’ancienne école » et évite de se prendre pour un autre. « Je fais moins rêver que Kylian Mbappé : je ne vais pas prendre le ballon et faire une accélération comme il a fait contre l’Argentine en Coupe du monde. Avec mon gabarit, je ne peux pas faire ce que fait Neymar ; je ne suis pas non plus une machine comme Ronaldo. Je ne fais pas le spectacle. Mais je fais du Giroud », théorise-t-il en 2020 dans un entretien au magazine So Foot.

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