France
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Et maintenant Alexis Kohler…

Alexis Kohler, lors de l'annonce des nouveaux ministres du gouvernement d'Emmanuel Macron.

© Ludovic MARIN / AFP

Sale temps pour la macronie

Il n’est pas le premier et ne sera sans doute pas le dernier.

Le secrétaire général de l’Élysée a été mis en examen pour « favoritisme ». Il lui est reproché d’avoir, à Bercy (où il était au cabinet de Moscovici) puis à l’Élysée, où il est le bras droit de Macron, favorisé une entreprise maritime dont une de ses cousines est actionnaire. 

C’est parfaitement illégal. Alexis Kohler se scandalise qu’on atteinte à sa probité et à son honnêteté. Il serait donc innocent. Mais sans même se rendre compte que c’était contradictoire avec son innocence proclamée, il déclare qu’il a fait le nécessaire pour s’éloigner de cette entreprise maritime ! 

Dans la cour où barbotent les mis en examen un ministre lui tient compagnie : Dupond-Moretti. S’y ajoute le cas de la ministre Caroline Cayeux qui a dû démissionner pour avoir triché sur son patrimoine. Et en plus - last but not least - vient s'y joindre le scandale McKinsey, le plus grave car il éclabousse Macron de plein fouet. 

À qui le tour maintenant ? On peut certes, sans risque de se tromper, affirmer qu’il y certainement pas plus de fautifs du côté de Macron que dans les autres partis politiques. Mais voilà, les macronistes sont au pouvoir, ce qui devrait les rendre plus scrupuleux que d’autres. 

Plus généralement, le problème de Macron et des siens, c’est l’argent. Il n’est toutefois en rien scandaleux de s’enrichir. Mais quand on exerce le pouvoir il faut être modeste et se tenir à l’écart de toutes tentations financières pour soi et pour les siens. Ceux « qui ne sont rien » ne peuvent, si tel n’est pas le cas, que se mettre résolument en colère… 

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