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États-Unis : le projet de taxis aériens ne verra pas le jour

Larry Page, qui finançait la société Kitty Hawk et son taxi volant, a dû renoncer au projet pour des raisons inconnues, rapporte CNN Business.

Le prototype de taxi volant de la societe Kitty Hawk, baptise "Flyer", a vu le jour en 2017 et a effectue 25 000 vols d'essai avant d'etre range au placard en 2020.
Le prototype de taxi volant de la société Kitty Hawk, baptisé "Flyer", a vu le jour en 2017 et a effectué 25 000 vols d'essai avant d'être rangé au placard en 2020. © HANDOUT / Kitty Hawk Corporation / AFP
Par LePoint.fr
Publié le 27/09/2022 à 01h44

Atterrissage forcé. Avant même d'avoir concrètement vu le jour, le projet de taxis volants de Larry Page, milliardaire américain cofondateur de Google avec Sergey Brin, a été jeté aux oubliettes. Kitty Hawk, la start-up créée spécialement pour développer des taxis aériens, et financée par Larry Page, a fermé ses portes, rapporte CNN Business. Un communiqué sibyllin a été diffusé sur les réseaux sociaux : « Nous avons pris la décision de mettre fin aux activités de Kitty Hawk. Nous travaillons encore sur les détails de ce qui va suivre. »

Toutefois, avant de plier bagage, Kitty Hawk – dont le premier appareil électrique avait effectué 25 000 vols d'essai au-dessus de l'eau entre 2017 et 2020 – avait déjà noué des partenariats avec d'autres sociétés travaillant sur des prototypes de taxis volants électriques et autonomes, notamment avec Boeing, dont le projet Wisk reste toujours d'actualité.

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Boeing a d'ailleurs assuré dans un communiqué que le projet Wisk était toujours dans « une position financière solide » et qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour l'instant. Tout comme Kitty Hawk, Wisk travaille sur un prototype d'avion électrique, capable de s'élever dans les airs « comme un hélicoptère », « de voler comme un avion » et d'atterrir sans avoir « besoin d'une piste ». Mais le chemin jusqu'au grand public est encore long.

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