"Le vivant au quotidien", c’est le thème retenu pour la cinquante-neuvième édition du Salon international de l’agriculture. "Il s’agit de replacer la production du plus et du mieux afin que chacun redécouvre que les deux sont conciliables", promet Jean-Luc Poulain, son président.
Attirer de nouveaux talents
L’édition de l’an passé était placée sous le signe des retrouvailles. "Son ouverture, le lendemain de la déclaration de guerre par la Russie, a rappelé l’importance de la souveraineté alimentaire et de la nécessité de pouvoir nourrir les huit milliards d’habitants de la planète. La France a une responsabilité à cet égard."
Plus que jamais, les organisateurs comptent faire du Sia une vitrine des filières agricoles. "56 % des visiteurs affirment avoir appris quelque chose en sortant du salon", assure Valérie Le Roy, sa directrice. L’enjeu est aussi d’attirer de nouveaux talents vers les métiers de l’agriculture. "C’est maintenant qu’il faut prendre le sujet du renouvellement des générations à bras-le-corps", alerte Jean-Luc Poulain.
"Une vraie place de marché"
Au-delà du grand public, le Salon de l’agriculture attend 60 000 visiteurs professionnels en provenance de 20 pays. "Le Sia est une vraie place de marché sur laquelle on fait des affaires", défend Valérie Le Roy. Le Concours général agricole (CGA) est un tremplin pour les lauréats. "Une médaille d’or engendre au minimum 25 % de plus-value sur un produit", assure le président du Sia.
Le vivant sera également incarné par les 4000 animaux présents porte de Versailles. 2500 d’entre eux de 7 espèces différentes participeront au CGA. Sans oublier Ovalie, la vache salers égérie de cette édition 2023. "Elle a vêlé il y a trois semaines, elle viendra avec ses deux génisses !", promet Valérie Le Roy.
