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Faut-il déjà s’inquiéter pour l’UCS et l’UBJ ?

Quatre matches, quatre défaites, deux points de bonus défensifs et une avant-dernière position pour l’UCS en Nationale. Trois rencontres pour autant de revers, un seul petit point et la place de lanterne rouge dans la poule 4 de Fédérale 1 pour l’UBJ.

Le début de saison des deux unions charentaises est pour le...

Quatre matches, quatre défaites, deux points de bonus défensifs et une avant-dernière position pour l’UCS en Nationale. Trois rencontres pour autant de revers, un seul petit point et la place de lanterne rouge dans la poule 4 de Fédérale 1 pour l’UBJ.

Le début de saison des deux unions charentaises est pour le moins poussif. Sans être complètement alarmant non plus tant la route est longue avec encore pas mal de temps pour rectifier la barre. Même si les deux clubs joueront inévitablement le maintien. Voici ce qui à la fois inquiète et rassure les deux managers Fabrice Landreau (UCS) et Guillaume Ajac (UBJ). Avant de se projeter sur la suite.

1. Oui forcément

La réalité comptable est implacable et c’est ce que pointent en premier les deux managers. « On est à 2/20 donc la note n’est pas bonne du tout, souligne Fabrice Landreau. « Avec un tout petit point de pris, on n’est pas dans les clous », appuie de son côté Guillaume Ajac.

Une situation déjà vécue l’an passé par l’UCS (ndlr : 5 points après les quatre premiers matches et 1 seule victoire lors des sept premières journées) alors que son manager déplore « un effectif trop juste à l’heure actuelle. On est limite à certains postes, des joueurs sont arrivés tard et n’ont pas encore le rythme et puis il a fallu bricoler sans cesse. Quand j’ai dit dimanche après la défaite à Chambéry qu’il fallait que l’on change d’état d’esprit, cela signifie qu’il faut qu’on redouble d’efforts et d’exigence envers nous-mêmes pour s’améliorer dans tous les secteurs. Et vite », pointe Fabrice Landreau.

Or la problématique n’est pas du tout la même du côté de l’UBJ. « C’est un groupe qui avait l’habitude de gagner donc la notion de perdre souvent est toute nouvelle. C’est la première année où l’on se retrouve dans cette situation et je ne sais comment on va l’appréhender », décrit Guillaume Ajac. Dont la principale inquiétude est « que le club garde une certaine cohésion malgré la délicate période actuelle. Il faut que l’on s’accroche à tous les échelons et faire le dos rond ».

Il faut que l’on se lâche parce que je nous sens encore crispés.

2. Non pas vraiment

En dépit des mauvais résultats, les deux managers gardent de solides motifs d’espoir. « Le groupe est riche et ça devrait nous permettre d’aller chercher des points précieux au cœur de l’hiver quand certaines équipes commenceront à tirer un peu la langue », veut croire Guillaume Ajac. « Et puis j’observe que des équipes comme Tulle ou Gennevilliers avec qui on bataillait dans le haut du classement l’an passé, sont également dernières de leur poule. Cela prouve que la marche est haute mais que si on se met au diapason, on va arriver à décoller ».

« J’ai un bon groupe qui essaye d’être entreprenant, marque des essais (ndlr : 9 au total soit la 5e attaque de Nationale) et parvient à rivaliser avec les gros », se satisfait de son côté Fabrice Landreau. « Quand on va récupérer nos blessés et que l’on aura pris conscience de notre véritable potentiel, on aura probablement les moyens de s’en sortir ».

3. Et quid de la suite

Après une coupure de quelques jours, l’UCS va repartir sur un deuxième bloc de cinq matches et trois seulement pour l’UBJ mais qui ne seront pas du même acabit pour les deux équipes.

« On va rapidement se projeter sur la suite et se mettre une bonne pression sur les épaules parce qu’on rentre dans une période qui doit nous permettre d’ouvrir notre compteur », espère Fabrice Landreau qui aura trois déplacements à gérer (ndlr : chez le 4e Dax, à Rennes la lanterne rouge et à Narbonne 9e) pour deux réceptions (Blagnac 10e et Hyères/Carqueiranne 12e). « On va jouer trois équipes de notre championnat et il faut qu’on se lâche parce que je nous sens encore crispés. Si on parvient à gagner rapidement, on va se libérer ».

Le menu sera autrement plus copieux pour Barbezieux/Jonzac qui va se déplacer chez le 4e Langon et le leader Mauléon pour la seule réception de Bergerac 7e. « Quelque part, ça peut faire peur mais je me dis qu’on en aura fini après avec le Top 6 », préfère sourire Guillaume Ajac. « Si on s’en sort avec une victoire, on pourra regarder plus sereinement la suite. On a encore besoin de se roder mais ça peut être un mal pour un bien quand on abordera un calendrier plus favorable en novembre et décembre », conclut-il.