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Fin de vie : l'Ordre des médecins se dit « défavorable » à la participation des médecins à l'euthanasie

Le conseil national de l'Ordre des médecins a fait savoir qu'il sera « défavorable à la participation d’un médecin à un processus qui mènerait à une euthanasie ».

© SEBASTIEN BOZON / AFP

Evolution de la loi

Le Conseil national de l'ordre estime qu'un médecin ne peut « provoquer délibérément la mort par l'administration d'un produit létal ».

Le conseil national de l'Ordre des médecins a exprimé officiellement ses positions sur la fin de vie. Dans un avis publié samedi 1er avril, à l'issue de neuf mois de réflexions de ses conseils départementaux et régionaux, le conseil national de l'Ordre des médecins a fait savoir qu'il sera « défavorable à la participation d’un médecin à un processus qui mènerait à une euthanasie ».

Les conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie pourraient engendrer un changement de loi avant fin 2023 en la matière en se prononçant sur la légalisation d'une « aide active à mourir ».

Les résultats des travaux de la Convention citoyenne sur la fin de vie sont attendues ce dimanche 2 avril.

L'Ordre des médecins estime donc qu'un praticien ne peut « provoquer délibérément la mort par l'administration d'un produit létal ». Il se dit également « défavorable à toute possibilité de mettre en place une procédure d’aide active à mourir pour les mineurs et les personnes hors d’état de manifester leur volonté ».

L'Ordre des médecins se montre en revanche plus souple sur le suicide assisté, à certaines conditions.

« Dans l’hypothèse d’une légalisation du suicide assisté », le conseil demanderait l'établissement d'une « clause de conscience » pour les médecins, « qui pourrait être mise en exergue à tout moment de la procédure ». Il souhaite également que « l'évaluation, la décision d’éligibilité pour une aide active à mourir, et la responsabilité devraient être collégiales ».

Si le Conseil est « défavorable à la participation active du médecin lors de la prise du produit létal par le patient », il estime « que le médecin qui n’aurait pas fait valoir sa clause de conscience pourrait rester présent et accompagner son patient jusqu’à ses derniers instants ».

France Info

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