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Foot (D1 Arkema): Soyaux sans pression et sans complexe à Fleury

Avant de faire une pause de quinze jours, l’ASJ Soyaux, 8e, enchaîne un quatrième match de rang ce samedi (14h30) sur la pelouse de Fleury, 5e avec 4 points, une formation en confiance, qui a manqué l’exploit la semaine dernière au PSG.

Un élan à entretenir

Un match sans temps mort, une équipe portée vers l’attaque, du spectacle et deux buts. L’ASJ n’a pas manqué sa première à domicile samedi dernier contre Rodez (2-0) devant...

Avant de faire une pause de quinze jours, l’ASJ Soyaux, 8e, enchaîne un quatrième match de rang ce samedi (14h30) sur la pelouse de Fleury, 5e avec 4 points, une formation en confiance, qui a manqué l’exploit la semaine dernière au PSG.

Un élan à entretenir

Un match sans temps mort, une équipe portée vers l’attaque, du spectacle et deux buts. L’ASJ n’a pas manqué sa première à domicile samedi dernier contre Rodez (2-0) devant ses 334 spectateurs.

Deux attaquantes ont d’ailleurs été distinguées. Double passeuse décisive, Laura Bourgouin a été élue dans l’équipe type de la 3e journée de D1 Arkema. Quant à Jessy Roux, sa première réalisation avec l’ASJ figure dans le top buts de la D1F.

On y va avec une grosse envie de faire une perf.

Une victoire qui permet à Soyaux de voyager dans l’Essonne « sans trop de pression chez un top 4 » dixit Stéphane Guigo mais pas sans ambition pour Ipek Kaya (lire encadré) qui veut « gagner » malgré le niveau d’adversité qui s’annonce bien supérieur à celui de la semaine dernière. « On vise le maintien, plus on aura de points avant décembre, plus ça nous arrangera », calcule la défenseure. « On y va avec une grosse envie de faire une perf », abonde son entraîneur.

Une défense solidaire

Quatre buts encaissés en trois journées. Quand on sait que les deux premiers clients avaient pour nom le PSG (2-0) et Lyon (2-1), où l’ASJ a souvent sombré, ce que réalise la défense sojaldicienne est en tout point remarquable. Une impression de solidité confirmée samedi ou Romane Munich a gardé sa cage inviolée (2-0).

“On a envie de défendre notre camp, tout le monde s’y met, ça commence par l’attaquante. Notre défense à cinq ou a trois est assez performante. En plus, on a une Romane Munich en pleine forme. Mais je tiens à souligner tout le travail collectif important qui est fait à la récupération du ballon » glisse Stéphane Guigo.

« C’est important d’avoir cette rigueur défensive, appuie Ipek Kaya. Les filles font les efforts, les pistons aussi. Tout le monde attaque, tout le monde défend. C’est intéressant de jouer comme ça. Ça nous sourit. J’espère que ça va nous sourire ce week-end ».

Fleury, ça redémarre fort

Quatrième l’an passé pour la première de l’ancien pro Fabrice Abriel comme entraîneur, Fleury a commencé sa saison sur le même élan. Victorieuses à Guingamp (0-3), les Floriacumoises, à neuf, ont ensuite arraché le nul face au Paris FC (1-1). Avant de rater l’exploit face au PSG (2-1), battues dans le temps additionnel, après avoir pourtant ouvert le score, dimanche dernier. « C’est une bonne équipe. Elles n’ont fait que progresser depuis qu’elles sont montées en D1 », note Ipek Kaya. « C’est un beau collectif. Devant, Le Garrec et Kouassi se trouvent les yeux fermés », relève Stéphane Guigo.

L’an passé, la double confrontation avait tourné à l’avantage de Fleury à l‘aller (1-0) et au retour (0-1).

Retour réussi pour Ipek Kaya

Elle avait fait un passage discret en 2015-2016, à Soyaux, pour sa découverte de la première division. Deux matches et c’est tout pour la néophyte de 20 ans. « J’étais jeune. Je n’avais pas la même rigueur, je ne m’appliquais pas autant. Je ne faisais les choses qu’à moitié », a-t-elle confié ce jeudi en conférence de presse.
Sept plus tard, pour son retour en Charente, Ipek Kaya a déjà fait mieux : trois titularisations en trois journées. La native de l’Aigle (Orne), qui fêtera ses 28 ans le 28 octobre, internationale turque, est notamment allée s’aguerrir à Metz (2017-2020), promu en D 1 en 2018. « J’ai eu quelques passages au FC Metz qui m’ont beaucoup aidé, notamment grâce au manager de l’époque David Fanzel, que je vais retrouver ce week-end avec Fleury. Je le remercie. J’ai grandi. »
En débarquant en Charente, celle qui évoluait à Brest (D2) depuis 2020, n’imaginait pas forcément avoir un tel temps de jeu si rapidement. « Rien n’est jamais joué. Le coach nous l’avait dit en entretien. Toutes les filles avaient leur chance. Je me donne à fond, on verra comment ça va se passer la suite. »
Stéphane Guigo la découvre. « Je ne la connaissais pas. J’avais vu quelques-uns de ces matches à Brest. Elle s’affirme. Au début, elle a été blessée et n’a pas pu faire tous les matches amicaux puis elle était en sélection. Depuis qu’elle est à 100 %, elle fait le taf, et je suis très content. »