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Foot: toujours la même histoire pour Soyaux balayé par Reims (0-4)

« Je regarde la montre et leur demande d’être...

« Je regarde la montre et leur demande d’être attentives pour rentrer à 0-0, rejouait Michel Bradaïa. J’ai beau les prévenir, elles n’arrivent pas à passer ce cap, cette exigence que demande le très haut niveau. En face, il y a eu une équipe athlétique, qui a gagné beaucoup de duels. Malgré le travail, quand vous êtes en dessous de ce niveau physique, de cette intensité… »

Le coach francilien, Fabrice Abriel, enfonçait le clou : « On a senti dès la 35e minute que l’ASJ commençait à souffrir physiquement. Il y avait plus d’erreurs techniques, d’espaces… On a insisté à ce moment. »

Et ouvert le score grâce au tir croisé de Kamczyk (45+1), tranquille dans la surface pour reprendre le centre en retrait de Konan, avant que cette dernière double la mise, elle aussi le plus facilement du monde, 60 secondes plus tard.

Ça ne change pas. C’est compliqué, très compliqué.

« Sur ce corner, on est statique, le ballon passe à travers deux ou trois joueuses et leur attaquante se retrouve seule face à notre gardienne, s’agaçait Michel Bradaïa. Ce sont les buts qu’on prend depuis que je suis arrivé, ça ne change pas. C’est compliqué, très compliqué. »

Le pire, c’est que le retour aux vestiaires aurait dû être plus salé encore pour la 11e défense de D1 (sur 12), avec 33 buts encaissés en 13 matches. Car les Floriacumoises ont longtemps vendangé, comme sur cette tête à bout portant… dans les nuages (8), cet immanquable manqué par Kamczyk, seule au premier poteau (23), ou encore cette reprise, au second, de Fontaine largement au-dessus (36). Sans compter les arrêts de Munich ou le sauvetage devant sa ligne de l’une des défenseures sojaldiciennes…

Histoire de pousser le mimétisme encore plus loin, la seconde période, aussi, a été dans la lignée des précédentes : l’adversaire n’a même pas eu à forcer pour achever des bleues et blanches déjà à l’agonie. Swaby, à la réception d’un corner, a d’abord victorieusement croisé sa tête sans avoir besoin de jouer des coudes (56) puis Kouassi, bien servi par Louis, n’a eu qu’à mettre le plat du pied pour fermer la valise (80).

« Ce n’est pas moi qui ai la réponse »

Une de plus dans ce qu’on peut désormais appeler la soute de l’ASJ, qui concède là une cinquième défaite d’affilée en championnat et la huitième en neuf rencontres, pour un nul (2-2 à Montpellier, le 19 novembre). Alors que Guingamp (10e), vainqueur de Reims samedi, est désormais à six points. « On n’arrive plus à gagner, ni même à tenir un résultat depuis un moment. J’ai déjà fait part de mon mécontentement plein de fois. Je vais rester simple : on travaille, travaille, travaille… mais ça ne vient pas. Maintenant, qu’est-ce qu’il faut faire ? Ce n’est pas moi qui ai la réponse. »

Les joueuses l’ont-elles ? Impossible de le savoir car à l’issue de la partie, aucune n’a accepté de venir à la traditionnelle - et pourtant courte - séance de questions-réponses.

Pendant ce temps, leur entraîneur continuait de partager les responsabilités : « De plus en plus de joueuses rapides sont utilisées contre nous et moi, je n’en ai que deux… » Ou encore : « Les remplaçantes adverses apportent quelque chose. Moi, quand je fais des changements, c’est compliqué… »

Problème, hormis le retour de quelques blessées, c’est bien avec cet effectif qu’il va devoir composer à Rodez (12e) vendredi, au Havre (8e) le 25 février et contre Dijon (9e) le 11 mars à Léo-Lagrange. « Le maintien se jouera là », convenait Michel Bradaïa. Bon courage…