France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Football : le feuilleton du rachat de l’Olympique lyonnais par l’Américain John Textor touche à sa fin

L’ultime délai accordé à l’homme d’affaires est fixé au mercredi 7 décembre. Alors que l’opération a déjà été marquée par de nombreux reports, le doute plane sur la solvabilité de l’acquéreur.

Article réservé aux abonnés

L’épilogue du feuilleton concernant le rachat de l’Olympique lyonnais par John Textor – via sa holding Eagle Football – approche et l’euphorie estivale a laissé place à la morosité de la fin d’année. Mercredi 7 décembre, l’« ultime » report accordé par l’OL Groupe (OLG) à l’homme d’affaires américain pour « trouver un accord final, inconditionnel et financé avec l’ensemble des parties » arrive à son terme. « Passé ce dernier délai, les vendeurs et OL Groupe ne pourront que constater qu’il est devenu improductif de donner un délai supplémentaire à Eagle Football », a expliqué la société rhodanienne dans un communiqué, lundi.

Au fil des mois, la vente de l’OL a pris des allures d’Arlésienne. Fin juin, M. Textor s’était engagé à acquérir, par l’intermédiaire d’Eagle Football, la totalité des actions et la moitié des Osranes (obligations subordonnées remboursables en actions nouvelles ou existantes, qui serviront à financer la construction du Groupama Stadium) détenues par Holnest – la holding de la famille du président historique de l’OL, Jean-Michel Aulas – (27,7 % du capital), de même que la totalité des parts détenues par Pathé (19,3 %) – le groupe présidé par Jérôme Seydoux – et celles du fonds d’investissement chinois IDG Capital (19,8 %). Une opération évaluée à 800 millions d’euros.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés

Fixée dans un premier temps à septembre, la cession a depuis été différée depuis à plusieurs reprises. « Sachez que des transactions comme celle-ci peuvent être assez compliquées pour les acheteurs et les vendeurs, et il n’est pas rare de découvrir des obstacles sur le chemin d’un “closing” qui créent des complexités et des retards », avait déjà tenté de rassurer le natif du Missouri (Midwest des Etats-Unis), mi-octobre, dans un message à l’adresse des supporteurs lyonnais sur son site Internet.

L’exemple de Chelsea

« On parle d’un montant élevé, en plus il y a une procédure d’augmentation du capital de 86 millions d’euros, donc quelque part ce n’est pas étonnant que cela prenne du temps », reconnaît Luc Arrondel, professeur à l’Ecole d’économie de Paris. Mais, souligne-t-il, l’exemple récent de Chelsea montre bien que les choses vont généralement « plus vite ». Dans la tourmente après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes fin février, visé par des sanctions de Londres, l’oligarque Roman Abramovitch avait mis en vente le club londonien début mars. Dès le 24 mai, la Premier League (première division anglaise) avait approuvé son rachat par le consortium mené par l’homme d’affaires américain Todd Boehly pour près de 5 milliards d’euros.

Il vous reste 61.38% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.