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Pour faire baisser encore un peu plus la facture, les pouvoirs publics entendent redoubler d’efforts pour éradiquer la fraude autour du CPF. Alexis Christiaen (Pib)/PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

DÉCRYPTAGE - Du fait de son succès, le compte personnel de formation est dans le collimateur de l’exécutif.

Si le succès du compte personnel de formation (CPF), ces deux dernières années, est indéniable, il pourrait ne pas durer… Le ministère du Travail réfléchit actuellement activement au devenir de cet outil qui permet à chaque actif d’utiliser librement ses droits acquis à la formation (500 euros par an pour une personne qualifiée, 800 euros pour une personne non qualifiée).

La raison? Le déficit abyssal de France Compétences, l’instance de régulation de la formation professionnelle, qui dépasse après quatre ans d’existence les 10 milliards d’euros en cumulé, et ce notamment en raison du coût exorbitant de fonctionnement du CPF. Dans un amendement sibyllin au projet de budget 2023, le gouvernement a d’ailleurs posé les bases d’une future régulation, dont il va prochainement préciser les contours. L’objectif est de ramener l’enveloppe des dépenses du CPF à moins de 2 milliards d’euros par an, contre 2,75 milliards aujourd’hui.

À lire aussiFormation: pourquoi le recours au CPF est devenu un parcours du combattant

Pour y parvenir, le ministère du Travail songe notamment à instaurer…

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Le Figaro

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