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Pour les autorités, le site «ne respecte plus l'ensemble des critères» pour être identifié comme un service de presse. Une décision contestée par l'avocat de l'entreprise.
Pour les autorités, le site «ne respecte plus l'ensemble des critères» pour être identifié comme un service de presse. Une décision contestée par l'avocat de l'entreprise.
Pour les autorités, le site «ne respecte plus l'ensemble des critères» pour être identifié comme un service de presse. Une décision contestée par l'avocat de l'entreprise. Capture d'écran du site FranceSoir.

RÉCIT - Le site a perdu son statut de service de presse. Son avocat, Maître Gilles-William Goldnadel, dénonce un «terrorisme intellectuel».

De l'héritage de France-Soir, il n'en reste aujourd'hui plus que le nom. Au fil des décennies, le titre de presse historique de l'après-guerre a laissé place à un site internet, aujourd'hui dépeuplé de journalistes. Mercredi, France-Soir a reçu le coup de grâce, en perdant officiellement son statut de service de presse. Pour justifier sa décision, la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) explique que «FranceSoir ne respectait plus l'ensemble des critères» fixés par décret pour obtenir cette qualification. «Cette décision, qui ne nous a d'ailleurs toujours pas été notifiée, est stupéfiante. Dans cette histoire, il y a une sorte de terrorisme intellectuel. Nous ne savons pas quels types de fausses informations pourraient nous être reprochées», explique au Figaro Me Gilles-William Goldnadel, avocat de France-Soir.

Pour comprendre l'histoire de France-Soir, il faut remonter à la Résistance…

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Le Figaro

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