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Fuites de Nord Stream : le basculement dans la “guerre hybride” ?

Gazoducs.

Après les fuites constatées sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, la thèse d’une attaque planifiée par un acteur étatique ne fait plus guère de doute. Pour de nombreux titres de presse, le ciblage d’infrastructures énergétiques physiques est le signe qu’une étape supplémentaire a été franchie dans les tensions qui agitent le continent.

Le ministère danois de la Défense partage une photographie où l’on peut voir la surface de l’eau au niveau d’une fuite du gazoduc Nord Stream, depuis la fenêtre d’un avion, le 29 septembre.
Le ministère danois de la Défense partage une photographie où l’on peut voir la surface de l’eau au niveau d’une fuite du gazoduc Nord Stream, depuis la fenêtre d’un avion, le 29 septembre. PHOTO DOCUMENT REMIS / AFP

Dans un communiqué commun au Conseil de sécurité des Nations unies, les autorités danoises et suédoises ont estimé vendredi 30 septembre que les quatre fuites constatées sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 étaient dues à des explosions sous-marines équivalant à “des centaines de kilos” de TNT. Lors de cette réunion organisée à New York à la demande de la Russie, les deux pays ont réaffirmé les soupçons d’un “acte délibéré”, dont les auteurs demeurent inconnus, rapporte le Guardian.

Le quotidien britannique rappelle que les fuites avaient été découvertes lundi 26 septembre. Ce que le titre décrit comme “le pire désastre écologique de l’histoire induit par une fuite de méthane” a donné lieu à un bouillonnement observable à la surface des eaux internationales de la mer Baltique proches de l’île de Bornholm, territoire danois.

“La manière dont les explosifs ont atteint le pipeline demeure un mystère”, poursuit The Guardian, précisant que les tuyaux étaient installés à une profondeur de 70 à 90 mètres. “Des hypothèses ont été émises sur la possible utilisation de mini-sous marins pour déposer les explosifs. Mais les quantités qui auraient été nécessaires

Antoine Cuny-Le Callet

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