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Protoxyde d'azote : Il y a 500 signalements en 2021, soit deux fois plus qu'en 2020.

"Le nombre de cas évalués par le réseau d'addictovigilance a décuplé depuis 2019, et le nombre de cas graves a également augmenté", Alerte 1Communiqué de presseDe l'Association française des centres d'addictovigilance publié le 23 juin. Les cas de complications liées à l'utilisation de peroxyde d'azote sont majoritairement associés à des sujets jeunes avec un âge moyen de 22 ans, dont 1/10 sont mineurs. Pour certains, ces consommations sont quotidiennes et peuvent atteindre des dizaines par jour.

Le monoxyde d'azote est interdit à la vente aux mineurs depuis août 2021, mais c'est là que de nombreux cadavres de capsules sont retrouvés dans le fossé où les gens se rassemblent, ce qui ne vous empêche pas de le faire. "Il y a une évolution de l'effet recherché : de l'euphorie à l'anxiété et high", poursuit le communiqué.

Outre l'augmentation de la consommation de monoxyde d'azote,les conséquences cliniques graves se diversifient"En 2021, le recours au handicap (addiction) et/ou à fortes et/ou doses quotidiennes sont présent dans près de 90% des cas d'addiction", indiquant une association. Des symptômes mentaux anxieux et des troubles du comportement ont également été signalés.

Cependant, alors que certaines des blessures précédemment signalées ont fortement augmenté, le nombre de blessures diagnostiquées comme centrales ou périphériques a triplé entre 2020 et 2021. Cependant, de nouvelles complications graves, notamment du système cardiovasculaire, ont été identifiées. La thrombose (syndrome coronarien aigu,embolie pulmonaire,thrombose veineuse profonde) est secondaire au troublede la vitamine B12induit par le peroxyde d'azote. Souvent préféré par l'hyperhomocystéinémie"

Qu'est-ce que le protoxyde d'azote ?

Le protoxyde d'azote est un gaz médical et ses propriétés anesthésiques et analgésiques. On l'appelle "gaz hilarant" car il est un peu euphorique lorsqu'il est inhalé.Cependant, le monoxyde d'azote est également un gaz sous pression utilisé dans les siphons alimentaires. Dans le cadre de cette utilisation commerciale, il est simplement soumis à la réglementation des produits de consommation courante. Par conséquent, il est disponible gratuitement dans les supermarchés et sur Internet. Par conséquent, les adolescents peuvent facilement les obtenir. En 2015, après la mort d'un Britannique de 18 anssuite à l'inhalation de ce gaz, ce comportement dangereux encore peu connu est devenu un sujet brûlant au Royaume-Uni.

134 cas déclarés au Centre de Contrôle des Toxiques en 2020

De nouveaux chiffres communiqués par l'ANSM en novembre 2021 montrent une forte augmentation du mésusage des oxydes d'azote. .. En 2020, il n'y avait que 46 cas en 2019. En 2020, 254 déclarations ont été faites au Centre de surveillance des dépendances, et en 2019, il y en a eu 47.

1er janvier 2017àet 31 décembre 201966 empoisonnement au protoxyde d'azote par le Toxic Control Center Il a été enregistré, mais la plupart étaient de jeunes hommes. Plus de la moitié des utilisateursavaient entre 20 et 25 ans.Et depuis la première délimitation, le détournement de capsules de peroxyde d'azote à des fins psychoactives par les jeunes n'a cessé d'augmenter.

L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire(Anses) a mené une étude de pharmacovigilance avec le Centre de Contrôle des Toxiques, « Avant que cette pratique ne se développe davantage. , nous allons durcir la réglementation sur les cartouches pour siphons à crème fouettée et améliorer l'information des plus jeunes et des experts sur les risques neurologiques que leur utilisation peut faire peser. »

Quels sont les risques ?

Considérée comme une pratique de fête (en particulier par les étudiants en médecine), l'inhalation de peroxyde d'azote devient de plus en plus populaire chez les adolescents. Cela provoque des rires, une distorsion de la voix et peut-être une illusion. Cependant, l'inhalation de ce gaz "peut également présenter un risque important"prévient les autorités sanitaires :

Ces risques surviennent également lors de la consommation d'alcool ou de drogues.

Addiction parfois grave

Sur les 66 cas d'addiction recensés par le Toxic Control Center, 42 sontau moinsSymptômes neurologiquesqui indiquent des muscles ciblés ou neuromusculaires comprennent l'anesthésie, les tremblements dans les membres et les douleurs musculaires. Et 9 patients ont montré des symptômes sévères :

  •  4 personnes souffrant d'alcoolisme chronique avaient des nerfs dans les membres Je souffrais de symptômes suggérant des lésions.
  • Une personne a fait un arrêt respiratoire cardiaque suite à la découverte d'une maladie cardiaque pendant son hospitalisation.
  • Deux épisodes de convulsions, dont l'un a connu un coma et un myocronus (contraction musculaire rapide et involontaire).
  • Deux personnes consommant 10 à 40 cartouches par jour ont présenté des symptômes neurologiques

LHe Les Hauts-de-France, l'Île-de-France et la région Occitanie sont les plus touchés par ces addictions. Le type de monoxyde d'azote consommé était des ballons inhalés au monoxyde d'azote non médical deàdans une cartouche alimentaire commerciale. Les gens ont déclaré avoir pris de tout, de quelques cartouches (souvent avec de l'alcool et d'autres médicaments) à des centaines par jour, certaines pendant des mois, une nuit.

"CCompte tenu de la vente libre au public et de la simplicité de l'effet, les utilisateurs sont inoffensifs et inoffensifs pour détourner cette utilisation." soulignel'Ansesetest du protoxyde d'azote chez les jeunes consommateurs, sans connaissance ni conscience des risques importants encourus.Recommandé pour améliorer l'information sur les dangers avérés de l'inhalationCommunication ciblée via les infirmières et les médecins scolaires, via les associations travaillant dans les écoles et les universités, et dans les lieux de fête.

Source :

  • Problèmes de santé graves liés à l'utilisation non médicale du monoxyde d'azote en France Augmentation des complications, association françaisedescentres d'addictovigilance, 23 juin 2022
  • Monoxyde d'azote : augmentation de l'addiction, ANSM, novembre 2021
  • Inhalation de monoxyde d'azote : l'Aness améliore la réglementation Et incite à une meilleure communication des risques potentiels pour la santé, Anses, juillet 2020

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