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Comme une tempête d'été, une tempête d'acier et de feu de trois jours qui a frappé labande de Gazas'est soudainement calmée. L'attaque ciblée israélienne a partiellement décapité le groupe terroriste du Jihad islamique mais a fait de nombreuses autres victimes, dont des enfants. Je suis soulagé que le conflit n'ait pas duré longtemps. La seule centrale électrique du territoire a pu redémarrer lundi après avoir été arrêtée en raison d'un blocus militaire.

Mais le retour à la normale n'est qu'une façade. La bande de Gaza, densément peuplée de plus de deux millions d'habitants, est une zone grise au regard du droit international. La vie là-bas dépend de la bonne volonté de deux nations voisines, Israël et l'Égypte. Ces pays ouvrent et ferment les flux de personnes et de marchandises selon leurs obligations. La logique sécuritaire, visant à contenir un complot hostile alimenté par certains groupes armés palestiniens, prévaut à Jérusalem. Cette stratégie est basée sur la vision politique de nier aux habitants de Gaza, de Cisjordanie et de Jérusalem-Est le droit à l'autodétermination. Depuis près de 20 ans, le gouvernement israélien soutient que les conditions pour ouvrir des négociations ne sont pas réunies. Mais l'arbitraire dont ils font preuve, et les attaques récentes le soulignent, entretiennent un programme de méfiance et de rébellion entretenu par des groupes minoritaires.

Une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens ne repose pas sur l'anarchie. L'heure est aux grandes initiatives diplomatiques pour redonner vie à cela.