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Grève à la SNCF : Les cheminots menacent de se mobiliser les week-ends de Noël et du Nouvel An

Une grève les week-ends de Noël et du Nouvel An, c’est l’un des pires scenarii pour la direction de la SNCF et pour les usagers. C’est pourtant la menace d’une grève à ce moment précis qu’utilisent en moyen de pression les cheminots. Pour éviter ce scénario catastrophe, des négociations salariales s’ouvrent ce mercredi. « Je le dis pour la suite, pour les deux week-ends de fin d’année en particulier, il faut qu’on évite cela », a insisté le ministre des Transports, Clément Beaune, mercredi après midi.

Mais si une première augmentation avait été accordée à l’issue d’une grève en juillet, l’inflation n’a pas ralenti depuis, atteignant même +6,2 % en novembre sur un an. Alors les syndicats arrivent aux tables des négociations avec une longue liste de demandes.

Hausse de salaires, 13e mois, etc.

Si la CGT-Cheminots demande une hausse de salaire au moins équivalente à l’inflation et surtout, la rétroactivité au 1er janvier 2022, les syndicalistes de SUD-Rail demandent 400 euros brut en plus par mois pour tous et la CFDT-Cheminots un 13e mois en plus d’augmentations de salaire. Quant à l’Unsa-Ferroviaire, seul syndicat n’appelant pas à la grève, elle souhaite voir les salaires augmenter d’au moins 5 %.

« Attention, si les salaires augmentent trop, le prix des billets finira par augmenter aussi. C’est un coût, la masse salariale », a prévenu jeudi dernier le PDG du groupe Jean-Pierre Farandou. Cédric Robert, secrétaire fédéral de la CGT-Cheminots, espère que, dès mercredi, « des annonces très claires sur une augmentation générale des salaires et des primes de travail » seront annoncées.

« Il y a un dialogue social à la SNCF qui existe et fonctionne bien », a rassuré Clément Beaune, appelant chacun à travailler à un compromis car « les Français ne comprendraient pas dans une période qui n’est pas facile, qui succède à deux Noël qui ont déjà été compliqués par la Covid-19, qu’on leur rajoute des complications ».