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Des syndicalistes devant un feu lors du blocus du port autonome de Marseille, lundi. NICOLAS TUCAT/AFP

REPORTAGE - Dans la cité phocéenne, les responsables de la CGT mènent une forme de guérilla urbaine aux policiers. Les réseaux sociaux donnent l’impression d’un conflit qui s’intensifie.

De notre correspondant à Marseille

Mercredi, pour la deuxième journée consécutive, policiers et grévistes marseillais ont joué au chat et à la souris. Même si les responsables de la CGT refusent d’employer le mot, c’est bien une forme de guérilla urbaine qu’ils opposent aux forces de l’ordre. Les policiers sont obligés de se déployer aux abords des raffineries pour vérifier que les camions-citernes peuvent bien entrer et sortir des dépôts de Fos, où le personnel a été réquisitionné.

Dès qu’ils s’éloignent, la noria de camions - 1300 en deux jours selon la préfecture de police - est stoppée par un piquet de grève mis en place en quelques minutes. Il leur faut également intervenir sur les ronds-points paralysés par des équipes de grévistes en voiture, donc extrêmement mobiles. Et accompagner les opérations escargots déclenchées sur l’autoroute dans le but de ralentir l’approvisionnement des stations-service. Une méthode qui se révèle particulièrement efficace.

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De surcroît, les réseaux sociaux…

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