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La grève des camionneurs exigeant une augmentation de salaire lundi a touché plusieurs zones industrielles

Environ 20 terrains industriels ont été ciblés par le syndicat, et celui-ci déclare qu'il ne veut pas "déranger le conducteur".

Transporteurs de fonds ou de marchandises, ambulanciers, déménageurs. Les salariés de la Direction des Transports Routiers seront mobilisés le lundi 27 juin. Toutes les fédérations syndicales du transport appellent certainement à une manifestation nationale pour exiger des salaires plus élevés dans le transport routier.

A relireSNCF : Grève nationale le 6 juillet pour les salaires

"La crise sanitaire a mis en évidence l'importance des activités de transport, qui ont même été déclarées par le gouvernement comme une utilité, mais cette perception est dans les négociations sur les salaires et les conditions de travail. Ça n'a pas fait le lien" , déplorent CFDT, CGT, FO, CFTC et CFE-CGC dans un communiqué commun.

Le blocus a commencé à l'aube. Vingt terrains industriels ont été ciblés. SelonLeParisien"Toutes les zones sont concernées, mais je ne veux pas déranger le chauffeur", Il a déclaré au quotidien-de-France Patrick Blaise, le général Secrétaire de la FGTE Route CFDT, syndicat majeur de cette profession. Il y a donc des inquiétudes sur Paris, Marseille, les Lyonnais, Bordeaux, Toulouse, Rennes, Nantes, Lille ou encore les Mets. Selon la CGT, les barrages à l'origine du ralentissement ont été installés à l'aube à Orléans (Loiret), Miramas (Bouches-du-Rhône), ou encore Lunéville (Murthe-et-Moselle). "Nous bloquons les grands opérateurs : Transport de Marchandises, Passagers, Logistique, Transport de Fonds.", garanti par le président de CFTC-Transports Thierry Douine en début de mois..

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Hauts-de-France, Deux des barrages filtrants ont été installés à l'entrée de deux grandes zones d'activités logistiques. L'un est à la sortie de Lille et l'autre près d'Arras (Pas-de-Calais), avec un grand nombre de véhicules alignés aux heures de pointe. A Lille, à la sortie de l'autoroute vers Valenciennes, une cinquantaine de personnes en gilet orange CFDT ont été mobilisées pour bloquer la sortie menant à la zone d'activité de Melantwa, non loin de l'aéroport. Ils ont distribué des tracts aux chauffeurs, et malgré une série dehausses par fonctions galopantes et exponentielles, la "politique de l'autruchepolitique de l'autruche sur les salaires des"patrons des transports et du gouvernement" } » A été critiqué. Inflation, grave pénurie de salariés (.), et pouvoir d'achat fondant comme neige au soleil".

Un peu plus tard dans la matinée, les zones industrielles de Nantes (Loire Atlantique), Khan (Calvados) et Moissy Krameier (Seine-et-Marne) ont été ralenties par le Barrage Filtre. Les camionneurs ont pour objectif d'installer le même appareil devant un entrepôt Amazon près de Mets. Tous les professionnels du transport, non seulement les camionneurs, mais aussi les chauffeurs d'autocars, les ambulanciers ou les transporteurs longue distance, font grève à partir d'un syndicat regroupant CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC.

Vers une nouvelle grève en octobre 

Le syndicat a déclaré : "Reprise sans conditions du vrai NAO(négociations annuelles obligatoires, ndlr) Exigeant. Secteur du transport routier», «inflation galopante et exponentielle, grave pénurie de salariés due au manque d'attractivité de tous les secteurs de la CCNTR». , Et «le pouvoir d'achat des salariés fond comme neige au le soleil".

Un accord a été signé en février dernier pour le transport de marchandises (revalorisation de 6% de la grille salariale), mais le minimum est revenu, donc "ils sont déjà invalides." Sous Smic , on montre Thierry Douine pour l'inflation. Selon l'INSEE,a atteint 5,2 % en un an en mai. "Dans le secteur du transport d'espèces et d'objets de valeur, les mises à niveau traditionnelles du réseau n'ont pas été effectuées depuis sept ans,", le syndicat est également irrité. Chez Logistics, les entreprises du secteur "" s'en tiennent à la vulgaire proposition d'une revalorisation de 3% du tarif traditionnel."

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Cette mobilisation prévient Patrice Kuro, le patron de FO Transport, que ce n'est que "premier jour". "Si nous n'avons pas entendu, le gouvernement doit savoir que nous commencerons une action plus longue à partir d'octobre" a-t-il déclaré à franceinfo. Ainsi, une nouvelle crise sociale se prépare dans le secteur des transports, qui n'a pas encore de ministre nommé par le gouvernement d'Elizabeth Borne.