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Grève du 29 septembre : 700 manifestants dans les rues d’Angoulême

Grève du 29 septembre : 700 manifestants dans les rues d’Angoulême
700 manifestants se sont réunis dans les rues d’Angoulême pour cette rentrée sociale.

Julie Desbois

Par Henry GIRARD - h.girard@charentelibre.fr, publié le 29 septembre 2022 à 14h47.

La première mobilisation interprofessionnelle de la rentrée a rassemblé 700 personnes ce jeudi 29 septembre dans les rues d’Angoulême. À l’appel des syndicats, les manifestants ont défilé pour le pouvoir d’achat et contre la réforme des retraites.

Enseignants, agents, soignants, retraités ou salariés du médico-social… L’appel des syndicats (CGT, FSU et Solidaires) a été entendu. Ce jeudi 29 septembre, place de la Bussatte à Angoulême, ils sont quelque 700 manifestants à venir gonfler la mobilisation nationale...

Enseignants, agents, soignants, retraités ou salariés du médico-social… L’appel des syndicats (CGT, FSU et Solidaires) a été entendu. Ce jeudi 29 septembre, place de la Bussatte à Angoulême, ils sont quelque 700 manifestants à venir gonfler la mobilisation nationale contre la réforme des retraites et en faveur de l’augmentation des salaires. Dès 10 h 30, le cortège a pris la direction de la préfecture avant de se rassembler place New-York pour diverses prises de paroles.

« Manger ou se chauffer »

Dans les rangs, les sujets de crispation et de désaccord avec la politique du gouvernement sont nombreux : « Augmentation des salaires, une retraite digne, la revalorisation du Smic », liste alors en préambule Michaël Lablanche, secrétaire général de la CGT en Charente pour motiver les troupes. « Les prix n’ont jamais été aussi hauts et le salaire n’a jamais été aussi bas, poursuit-il, au point où l’on va devoir choisir entre manger ou se chauffer. Le ruissellement promis par Emmanuel Macron ne remplit les poches que des plus riches. On culpabilise les travailleurs, en leur disant de faire des efforts pour l’hiver, mais ils sont loin d’être les plus privilégiés de ce pays. »

Beaucoup ici sont très inquiets pour les prochains mois qui s’annoncent. Il faut que les dirigeants puissent l’entendre.

Parmi les drapeaux dressés en tête de cortège, Atsem (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) et AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap) se sont amplement mobilisés : « Nous sommes là pour faire reconnaître notre métier, montrer qu’on soutient nos collègues enseignants et que l’inverse est vrai aussi. Dire aussi que l’inflation ne peut en aucun cas justifier une telle régression sociale. Beaucoup ici sont très inquiets pour les prochains mois qui s’annoncent. Il faut que les dirigeants puissent l’entendre. »

Dans le sillon de la manifestation, alors que quelques pétards viennent faire sursauter les passants, René Pilato, le candidat de la Nupes battu par Thomas Mesnier lors du deuxième tour des législatives en juin dernier, distille ses prospectus : « Dans la perspective d’une dissolution de l’Assemblée nationale [une menace brandie par Macron en cas de motion de censure face à la réforme des retraites, NDLR], je veux me tenir prêt. » Quoi de mieux alors que de venir prendre le pouls des revendications.