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Grève du 7 février contre la réforme des retraites, en direct : 757 000 manifestants en France, selon le ministère de l’intérieur, près de 2 millions, selon la CGT

Lors de la troisième manifestation contre un projet de réforme des retraites, à Paris, le 7 février 2023.

Live en cours

La manifestation parisienne a réuni 400 000 personnes, selon la CGT, autant que le 19 janvier, 57 000 selon la place Beauvau. Dans de nombreuses villes de province, les cortèges étaient moins fournis, selon les chiffres des autorités et des organisateurs.

Le point sur la mobilisation à la mi-journée

  • Les mobilisations semblaient marquer le pas mardi par rapport aux deux précédentes journées nationales d’action contre la réforme des retraites.
  • Le taux d’enseignants grévistes était de 14,17 %, selon le ministère de l’éducation nationale. Ce chiffre ne prend pas en considération la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), déjà en vacances. Le 31 janvier, le taux d’enseignants grévistes avait été de 25,92 %, selon le ministère, bien en deçà des chiffres des syndicats, qui avaient comptabilisé au moins 50 % de grévistes.
  • Le trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF, avec 25 % de grévistes contre 36 % le 31 janvier et 46 % le 19, de source syndicale. La direction de la SNCF ne communique jamais d’estimation. SNCF Voyageurs a annulé 1 TGV sur 2, la quasi-totalité des Intercités et 7 TER sur 10. Les perturbations étaient également importantes sur le réseau parisien RATP, mais aucune ligne de métro n’était totalement fermée.
  • La mobilisation restait forte elle aussi dans les raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies qui comptaient de 75 à 100 % de grévistes, selon la CGT. La direction estimait le taux de grévistes à 56 %, contre 55 % le 31 janvier et 65 % le 19 janvier. Les expéditions de carburants sont bloquées, mais TotalEnergies dit disposer de stocks dans les dépôts pour éviter des pénuries dans les stations-service.
  • Côté électricité, il y avait 30,3 % de grévistes chez EDF, selon la direction, en nette baisse (40,3 % le 31 janvier). La production électrique était réduite de 4 120 MW en fin de matinée, l’équivalent de quatre réacteurs nucléaires débranchés, mais sans provoquer de coupures.
  • Les syndicats ont appelé à une quatrième journée de grèves et de manifestations samedi 11 février.

Manifestations contre la réforme des retraites, troisième round

  • Classes fermées, trains annulés et nombreux défilés prévus : les syndicats organisent mardi une troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites pour mettre la pression sur l’exécutif et les députés, qui viennent d’ouvrir les hostilités dans l’hémicycle.
  • Dans le secteur clé des transports, les grèves ont un peu moins d’incidence sur le trafic, mais la circulation des trains et des métros reste « fortement perturbée » à la SNCF et à la RATP.
  • Les grévistes d’EDF ont procédé, entre lundi et mardi, à des baisses de production d’électricité de près de 4 500 MW – l’équivalent de plus de quatre réacteurs nucléaires –, mais sans provoquer de coupures.
  • Unis contre le report de l’âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) espèrent une mobilisation aussi forte que les 19 et 31 janvier.
  • Vacances obligent, moins de grévistes sont attendus chez les enseignants. A l’université de Rennes-2, les étudiants ont voté le blocage lundi.
  • Avec plus de 200 rassemblements prévus dans le pays, une source sécuritaire évoque une fourchette de 900 000 à 1,1 million de manifestants, dont 70 000 à Paris. Pour encadrer les foules, 11 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 4 000 dans la capitale.

Tout le live

Arrestation en fin de manifestion à Paris, Place de la Bastille, 7 février 2023.

Au fait, comment compte-t-on les manifestants ?

C’est un peu comme pour le tiramisu, personne n’a vraiment la même recette. La science du comptage des foules est subtile et d’autant plus complexe lors des manifestations, par définition en mouvement et caractérisées par des variations de densité. Notre journaliste Sabrina El Mosselli fait le point.

Lire aussi : Pourquoi constate-t-on de tels écarts dans le décompte des manifestants ?

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Environ 757 000 manifestants en France dont 57 000 à Paris, selon le ministère de l’intérieur

La place Beauvau a dénombré 757 000 manifestants en France dont 57 000 à Paris, pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Selon le ministère, ils étaient 1,12 million le 19 janvier et 1,27 million le 31 à l’échelle nationale.

Près de 37 % de grévistes chez EDF selon la direction

Il y avait 36,9 % de grévistes parmi les salariés d’EDF mardi, contre 46,5 % lors de la précédente journée de mobilisation le 31 janvier, selon des chiffres de fin de journée publiés par la direction du groupe. Le mouvement social a par ailleurs entraîné des baisses de production importantes dans les centrales électriques, qui ont atteint 6 160 mégawatts en fin de journée, soit l’équivalent de six réacteurs nucléaires.

Fin de la manifestation parisienne, place de la Bastille.
Sur le deuxième cortège rue de Rivoli à Paris, le 7 février 2023.

Dix-sept interpellations à Paris, selon un bilan provisoire de la préfecture de police

Quelques tensions ont eu lieu entre forces de l’ordre et manifestants à Paris, donnant lieu à 17 interpellations, selon un bilan provisoire de la préfecture de police. Des « éléments radicaux » présents devant le cortège s’en sont pris « aux commerces », a indiqué la même source.

Des personnes vêtues de noir ont brisé la vitrine d’un assureur et endommagé les devantures de deux restaurants McDonald’s. Ils ont aussi cassé un panneau d’affichage publicitaire. Quelques poubelles ont été incendiées.

Des projectiles, dont des bouteilles de verre, ont également été lancés sur des policiers. Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues et ont lancé des gaz lacrymogènes pour maintenir les manifestants à distance.

Pour cette troisième journée de mobilisation intersyndicale contre le projet du gouvernement, 4 000 policiers et gendarmes avaient été déployés dans la capitale. Le 31 janvier, il y avait eu 30 interpellations.

« Près de 2 millions » de manifestants en France, selon la CGT

« Près de 2 millions » de personnes ont manifesté en France mardi pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, selon la CGT, qui avait évoqué 2,8 millions de participants le 31 janvier, et plus de 2 millions le 19.

La manifestation parisienne a réuni 400 000 personnes selon la CGT, autant que le 19 janvier, mais dans de nombreuses villes de province les cortèges étaient moins fournis, selon les chiffres des autorités et des organisateurs.

La grève moins suivie à la SNCF, mais un trafic sensiblement perturbé

Cheminots de la SNCF militants de la CGT pendant la manifestation dans les rues de Saint-Nazaire (44) contre la réforme des retraites (report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et augmentation de la durée de cotisation) suite à l’appel national de l’intersyndicale FO, CGT, CFDT, CFTC, Unsa, CFE-CGC, FSU, Solidaires et des organisations étudiantes et lycéennes le mardi 31 janvier 2023.

La grève a été un peu moins suivie à la SNCF, mais suffisamment - notamment chez les conducteurs de train - pour perturber sensiblement le trafic, en particulier celui des trains régionaux et des Transiliens. Les syndicats de cheminots, qui défilaient chacun sous les couleurs de leur confédération, restent divisés sur la stratégie à adopter pour la suite.

Côté CGT et UNSA-Ferroviaire, la priorité est donnée à la manifestation du samedi 11 février. Défilant sous le ballon bleu de l’UNSA, Olivier Armand, porte-parole de cette organisation pour la SNCF, rappelle que « la réforme des retraites n’est pas un sujet cheminot. Nous nous calquons donc sur le mot d’ordre des confédérations ». Pour l’instant, tous les leaders appellent à un durcissement du mouvement pour faire plier le gouvernement, en espérant une forte mobilisation ce samedi.

Côté Sud-Rail et CGT, les dirigeants syndicaux n’ont pas non plus l’intention, d’« être les seuls contre cette réforme, comme en 2019. Il faut que les autres fédérations se mobilisent aussi », rappelle Berenger Cernon, de la CGT Cheminots. Mais devant la mobilisation lors des précédentes manifestations, ces deux syndicats ont tenu à durcir le ton sans attendre en prolongeant l’appel à la grève mercredi 8 février. Ils n’ont pas été rejoints par les agents des autres syndicats. La circulation sera donc meilleure mercredi, mais restera sensiblement perturbée. La SNCF annonce deux trains sur trois en moyenne pour les TGV Inoui et Ouigo (un sur deux seulement sur l’axe Atlantique), trois trains Lyria sur cinq vers la Suisse, un Intercité sur deux, pas de train de nuit, et un TER sur deux seulement. « Le trafic TER sera fortement perturbé dans toutes les régions », prévient-elle.

Y aura-t-il des grèves reconductibles la semaine prochaine ou la suivante ? Les syndicats attendaient la réunion de l’intersyndicale interprofessionnelle avant de se prononcer. « La grève, le blocage des transports, n’est pas le seul moyen d’action. La rue compte beaucoup », insiste l’UNSA, concentrée sur la manifestation de samedi. Bérenger Cernon assure, lui, que la CGT ne laissera pas passer une occasion de s’opposer à cette réforme, mais il concède que « l’ambiance est très paradoxale, avec une majorité très forte contre la réforme, beaucoup de monde aux manifestations, mais qu’il n’y a pas eu pour l’instant le détonateur, le signe d’une entrée dans un conflit très dur. S’il y a du monde samedi, ce sera peut-être l’étincelle ».

Sophie Fay

Voici ce que dit l’article 47.1 de la Constitution, exclusivement consacré aux projets de loi de financement de la sécurité sociale :

Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. (…) Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance.

Le 47.1, c’est un compte à rebours : il permet à l’exécutif de limiter les débats dans le temps et d’outrepasser les parlementaires – par ordonnance – s’ils ne vont pas assez vite à son goût. On peut le voir comme « un 49.3 moins brutal », pour reprendre l’expression de notre journaliste Matthieu Goar dans son article.

Vous comprenez donc qu’il n’y a pas vraiment, dans le jeu parlementaire, « d’étapes qui conduisent » au recours à cet article : c’est seulement par le choix délibéré du gouvernement d’inscrire la réforme des retraites dans un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificative (PLFSSR) que cette disposition s’applique. Si l’exécutif était passé par une loi ordinaire, ce qu’il aurait très bien pu faire, cet ultimatum n’aurait pas eu cours.

Arrivée du cortège place de la Bastille à Paris pendant que les forces de l’ordre sont placées boulevard Henri, le 7 février 2023.

« J’ai 53 ans, mais un corps de 75 ans ! Déglinguée de partout !  »

Lamia, déléguée syndicale. Elle travaille chez Monoprix à Paris depuis 23 ans. Le 7 février 2023.

Lamia, interrogée dans le cortège parisien, est responsable de rayon chez Monoprix depuis 23 ans. « J’y ai laissé deux genoux, une épaule et huit fausses couches » assène-t-elle d’emblée avant d’ajouter pour en rire : « J’ai 53 ans, mais un corps de 75 ans ! Déglinguée de partout !  » Elle a été reconnue travailleuse handicapée. A quel âge pourra-t-elle partir en retraite ? Elle ne sait pas. Son statut de travailleuse handicapée peut ouvrir des droits à une retraite anticipée, mais il faut avoir cotisé un nombre de trimestres minimum. Or, née à l’étranger, elle a commencé à cotiser tardivement en France. « J’ai presque 19 ans de retard », se lamente-t-elle.

A Paris, la poursuite de la « nouvelle doctrine » du maintien de l’ordre 

Alors que les premiers manifestants sont arrivés au point final de la mobilisation parisienne, place de la Bastille, le cortège syndical est plusieurs fois freiné par des échauffourées entre une cinquantaine de jeunes groupés en black blocs et les forces de l’ordre.

Premier arrêt à l’angle de la rue Charlot. Une centaine de CRS traverse le cortège, boulevard du Temple, pour se poster devant une mutuelle et une literie aux vitres brisées par des pierres. L’intervention, qui entraîne un léger mouvement de foule en arrière, reprend la nouvelle doctrine du maintien de l’ordre éprouvée lors des dernières manifestations : placées dans les rues adjacentes et plutôt très discrètes sur le parcours, les forces de l’ordre n’interviennent qu’en cas de dégradation sérieuse de bâtiments.

Les syndicats et manifestants, plutôt habitués, ne s’affolent pas lors de la sécurisation des deux commerces. Plus loin, à l’angle de la rue Amelot, des poubelles brûlent, d’autres bouteilles en verre sont jetées en direction des CRS, sans occasionner de charge. Le cortège repart, la Bastille en vue.

Corentin Lesueur

« Quand on discute, on se rend compte que même ceux qui ne manifestent pas sont d’accord »

Catherine Glatigny, 69 ans et Grazia Valle, 79 ans retraitées, parlent aux salariés des grands magasins Rue de Rivoli à Paris, le 7 février 2023.

Deux manifestantes collent leurs pancartes contre les vitrines des boutiques de la rue de Rivoli pour que vendeurs et vendeuses puissent les lire. « On se fout de notre gueule. Vous voulez savoir oú sont vos annuités ? Elles sont toutes là : 80 milliards versés aux actionnaires en 2022, LVMH 14 milliards de résultats, +17 % sur un an !  », dit un côté du panneau de Grazia Valle, 79 ans. Les vendeurs des boutiques font signe en souriant. « Quand on discute, on se rend compte que même ceux qui ne manifestent pas sont d’accord », témoigne l’ancienne journaliste à la retraite. « Faire travailler les gens plus longtemps, c’est une régression sans précédent, alors que beaucoup ne trouvent plus de boulot passé 58 ans ! »

A ses côtés, Carherine Glatigny, bibliothécaire à la retraite : « Les petits-enfants, quand ils sont malades, c’est les grands-parents qui les gardent. Ma mère a 95 ans. Si je n’étais pas en retraite, elle serait dans un Ehpad. Et les associations ? C’est beaucoup de retraités, donc c’est un gain pour la société, qu’on perdrait avec cette réforme ».

Aline Leclerc
Des gendarmes français des « Escadrons de gendarmerie mobile » (EGM) lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris le 7 février 2023.

« Peu importe les sondages, peu importe les manifs, le gouvernement passera de force »

Dans le cortège lillois.

Dans la manifestation lilloise, Lucie et Pierre tranchent avec le profil type du manifestant : ils sont jeunes et n’arborent ni chasubles ni autocollants. Etudiants en master, ils n’ont pas trop suivi l’examen du projet de réforme au Parlement, mais comme beaucoup de personnes interviewées cet après-midi, ils ont entendu parler du « 47.1 qui limitent les débats ». Lucie est sans illusions : « Peu importe les sondages, peu importe les manifs, le gouvernement passera de force ». Pierre est plus optimiste : « Même les catégories aisées critiquent la réforme ». Ils ne seront pas dans la rue samedi. A Lille, les vacances scolaires débutent vendredi soir.

Alexandre Lenoir

Des salariés du transport aérien dans le cortège parisien : « Ces dernières années, les coeurs étaient passés de l’espoir à la résignation »

A Paris, comme lors des deux manifestations précédentes, les salariés du transport aérien se sont regroupés. Place de l’Opéra, Fabrice Michaud, secrétaire général de la fédération des transports CGT, veut « inscrire ce défilé dans la continuité » de la protestation contre la réforme des retraites. A l’en croire, « avec Force ouvrière, nous préparons des actions pendant les vacances scolaires notamment dans notre branche remontées mécaniques ».

Même s’il admet qu’il n’y pas la foule du 31 janvier mais plutôt une affluence semblable à la manifestation du 19 janvier, il est content de savoir « qu’en province c’est au même niveau et surtout qu’il y a beaucoup de têtes nouvelles aujourd’hui dans le cortège d’Aéroports de Paris que je ne connaissais pas ».

A quelques pas, Marc Allot, chef de cabine principal chez Air France et syndiqué CGT, a le sourire. « Ces dernières années, les coeurs étaient passés de l’espoir à la résignation », mais une telle mobilisation « donne envie de continuer jusqu’au retrait de cette réforme ». « Un nouvel espoir est né, toutes générations confondues », philosophe le grand gaillard.

Marc Allot, chef de cabine principal chez Air France et syndiqué CGT.

Pour son troisième défilé, Sandrine, salariée de Groupe Aéroports de Paris (ADP), a, cette fois pris sur sa journée de repos pour venir manifester. Toujours aussi déterminée, « on ne lâche rien », affirme-t-elle. Ce mardi, ADP est venu en nombre : « Nous avons rameuté des collègues », signale-t-elle. A son côté, Daniel Bertone, secrétaire général de la CGT d’ADP, confirme : « Il y a toujours le même niveau de mobilisation. Cela ne faiblit pas. On espère que samedi 11 février, ce sera pareil. »

Sandrine, salariée de Groupe ADP. Guy Dutheil

Encore des perturbations mercredi à la SNCF, avec 2 TGV en service sur 3 et 1 TER sur 2

La circulation des trains restera « perturbée » mercredi, jour où la CGT-Cheminots et SUD-Rail appellent encore à cesser le travail contre la réforme des retraites, a indiqué la SNCF mardi. La compagnie prévoit en moyenne 2 TGV sur 3, près de 1 Intercités sur 2 et 1 TER sur 2 avec des perturbations dans toutes les régions, et des difficultés en Ile-de-France.

Dans les transports franciliens, les plus grandes perturbations concerneront la ligne R du Transilien (1 train sur 5), le RER D (2 trains sur 5), le RER C et la ligne N du Transilien (1 train sur 2). Le service devrait être normal sur les lignes A et B du RER.

Le contexte

Live animé par Marie Slavicek, Jean-Philippe Lefief et Julien Lemaignen

Image de couverture : Lors de la troisième manifestation contre un projet de réforme des retraites, à Paris, le 7 février 2023. JULIEN DE ROSA / AFP

  • Voici notre carte avec les chiffres des participations aux manifestations du 7 février.
  • Après deux journées de grève et de manifestations, les 19 et 31 janvier, dont la dernière a dépassé le record de participation de 2010, l’intersyndicale a annoncé deux nouvelles journées d’action, les mardi 7 et samedi 11 février. Nos journalistes sont mobilisés à Paris, Alès, Blois, Lille ou Rodez pour vous raconter la journée.
  • La deuxième journée de mobilisation a réuni le 31 janvier plus de 1,27 million de personnes, selon le ministère de l’intérieur (plus de 2,5 millions, selon les syndicats), soit davantage que la première du 19 janvier (1,12 million de personnes, selon les autorités), et que le record historique de 2010. « Il faut amplifier » la mobilisation, a enjoint le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. Les syndicats restent toutefois prudents sur leurs chances d’égaler la mobilisation du 31 janvier.
  • Dans l’opinion, la contestation va grandissante contre la réforme phare du second quinquennat Macron. Mais le gouvernement n’en démord pas : elle est « indispensable » pour « préserver notre système de retraites par répartition », a réaffirmé jeudi la première ministre, sans dévier sur le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans.
  • Tchat. La bataille sur la réforme des retraites, qui s’est également engagée lundi après-midi à l’Assemblée, promet par ailleurs d’être une course d’obstacles pour le gouvernement. Jérémie Lamothe, journaliste chargé de l’actualité du Parlement, a répondu à vos questions à 12 heures.

Nos contenus sur la réforme des retraites :

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