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Grèves, manifestations et débrayages: «plus de 250.000» manifestants en France

Grèves, manifestations et débrayages: «plus de 250.000» manifestants en France
C’était la première journée de mobilisation interprofessionnelle depuis la rentrée.

Photo AFP

publié le 29 septembre 2022 à 20h37, modifié à20h37.

Des milliers de manifestants ont battu le pavé jeudi dans toute la France, à l’appel de la CGT, FSU et Solidaires et d’organisations de jeunesse.

Pour la première journée de mobilisation interprofessionnelle depuis la rentrée, la CGT a revendiqué, pour cette première journée de mobilisation interprofessionnelle depuis la rentrée, “plus de 250.000” participants dans près de 200 manifestations...

Pour la première journée de mobilisation interprofessionnelle depuis la rentrée, la CGT a revendiqué, pour cette première journée de mobilisation interprofessionnelle depuis la rentrée, “plus de 250.000” participants dans près de 200 manifestations en France (contre “près de 80.000” le 17 mars et “plus de 150.000” le 27 janvier).

Le cortège parisien, fort de plusieurs milliers de personnes (40.000 selon les organisateurs), s’est élancé jeudi de la place Denfert-Rochereau, en direction de la place de la Bastille. La banderole de tête proclamait : « Augmentation des salaires, minima sociaux, bourses et retraites, il est urgent d’agir ! ».

Un premier avertissement au gouvernement et au patronat.

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a mis en avant « un premier avertissement au gouvernement et au patronat pour que s’engagent rapidement des négociations salariales » et pour signaler, « puisque c’est l’actualité » que les Français ne veulent « pas travailler plus longtemps ». « L’urgence sur les salaires ça devient vital pour pas mal de gens », a plaidé Murielle Guilbert (Solidaires), tandis que pour la FSU, premier syndicat de l’Éducation, Benoît Teste a relevé une mobilisation notable des enseignants et dit sentir monter « une grande colère » de ne pas voir la question des salaires traitée à sa juste hauteur. Plusieurs responsables politiques de gauche étaient présents, dont Fabien Roussel (PCF), Mathilde Panot (LFI), Olivier Faure (PS) ou encore Sandrine Rousseau (EELV).

Rendez-vous le 3 octobre

Dès la matinée, plusieurs milliers de personnes (4.300 selon la police) avaient manifesté à Marseille, en présence de Jean-Luc Mélenchon (LFI). À Nantes, ils étaient entre 3.200 (police) et environ 4.500 (CGT), derrière une banderole : « Augmentez nos salaires, pas la misère ».

Le ministère de l’Éducation nationale a fait état à la mi-journée d’un taux de grévistes de 11,01 % chez les enseignants. Le Snes-FSU a revendiqué de son côté « 30 % de grévistes » dans les collèges et lycées. Pour le primaire, le Snuipp-FSU en a recensé 20 %.

Tous les syndicats (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa) doivent se retrouver au siège de l’Unsa le 3 octobre. Les partis de gauche prévoient de leur côté d’organiser le 16 octobre une « grande marche contre la vie chère et l’inaction climatique », sans le soutien, un temps envisagé, de la CGT.