À Bakhmout, le 5 décembre, dans un abri au sous-sol d'un immeuble, un homme coupe du bois pour se chauffer.
À Bakhmout, le 5 décembre, dans un abri au sous-sol d'un immeuble, un homme coupe du bois pour se chauffer.
À Bakhmout, le 5 décembre, dans un abri au sous-sol d'un immeuble, un homme coupe du bois pour se chauffer. Albert Lores

GRAND REPORTAGE - Des Ukrainiens s'accrochent, sans eau ni électricité, dans les caves et appartements détruits de leur ville du Donbass, que les Russes depuis des mois attaquent dans l'attente d'une victoire.

Des langues de béton pendent des étages vers l'extérieur, suspendus par des barres métalliques au-dessus des tas de ruines. Éprouvé par des semaines de violents combats, le bâtiment de cinq étages est en partie éventré par les obus. Une explosion fait trembler les fenêtres du petit appartement situé au troisième étage, tenues par des bouts de scotch transparent, dans une partie de l'immeuble encore épargnée par les bombes. « Il faut partir madame, vite. Nous n'avons plus le temps de prendre des bagages », pressent les secouristes. « Prends mon oreiller trésor, prends mon service à thé aussi, c'est précieux », réclame la dame âgée aux volontaires venus l'évacuer, comme si elle n'entendait plus. À la recherche d'un succès depuis sa retraite de Kherson, l'armée russe pilonne sans relâche la ville de Bakhmout, mais rencontre une résistance acharnée. Chaque jour, l'ONG Base UA évacue les civils les plus vul­nérables de cette localité du nord du ­Donbass.

Dans les rues de Bakhmout, constellées de cratères, pas une maison n'est épargnée par les éclats d'obus. Le Figaro.

Les portraits de la famille…

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