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Mardi, au poste frontière de Verkhny Lars, à la frontière russo-géorgienne. Zurab Tsertsvadze/AP

REPORTAGE - Autour de 50.000 hommes ont quitté leur pays pour fuir la mobilisation partielle décrétée par Vladimir Poutine.

À Tbilissi

La route de la conquête est devenue celle de l’exil. Ils sont des dizaines de milliers de Russes à emprunter les lacets de la «route militaire», construite après l’annexion de la Géorgie en 1801, pour échapper à la mobilisation pour la guerre en Ukraine décrétée par Vladimir Poutine mercredi dernier. Le soir même, l’unique poste-frontière terrestre russo-géorgien ouvert, celui de Verkhni Lars, était pris d’assaut. «Il y a quatre ou cinq jours encore, nous comptions cinq à six mille arrivées (par jour), maintenant ce chiffre est passé à dix mille», a déclaré mardi Vakhtang Gomelauri, le ministre géorgien de l’Intérieur.

Autour de cinquante mille Russes, surtout des hommes, viennent donc de franchir les cols du Grand Caucase pour échapper à la guerre en Ukraine. Ils s’ajoutent aux plus de cent mille de leurs compatriotes installés dans cette république de 3,7 millions d’âmes, depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. «Ici, on n’a pas besoin de visa pendant…

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Le Figaro

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